L’organisation fractale, une lueur d’espoir

À l’image de la nature, qui nous montre parfaitement le chemin, une organisation fractale partage tout ce qui est nécessaire et utile pour faire avancer toutes les parties prenantes. Elle sait s’emboîter, de façon à ne former qu’un.

Une question de point de vue

À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit. Jean de la Bruyère

Une rencontre pleine de perspective…

Lorsque j’ai fait connaissance, il y a quelques années, de Michel Henric-Coll sur LinkedIn, le sujet du management était déjà très présent dans mes pensées et les écrits.

Il me semblait inconcevable qu’aucune autre idée — meilleure que celles enseignées dans les HS, et souvent obsolètes — existe.

Une ou l’être humain prend tout son sens et son importance. 

Ou il est question de travail d’équipe, plutôt que d’une compétition animée et (parfois) encouragé par une direction consentante ou/et peu scrupuleuse.

C’est après avoir lu le livre de Michel : L’Organisation Fractale, qu’une lueur d’espoir est née, et que j’ai pris conscience que mes idées sur la manière de créer, de diriger, et de développer une vie sociale dans le secteur professionnel étaient quelque chose que d’autres personnes pensaient également utiles et nécessaire.

Pour reprendre, en grandes lignes, les propos tenus dans cet ouvrage — que je vous encourage à lire — voici les principaux points que j’ai retenus. 

Je tiens à préciser que cela n’engage que moi, et qu’il est fortement probable que vous en retiendrez d’autres points.

Le modèle de l’organisation fractale

Est un modèle alternatif de gestion centré sur les personnes dans l’entreprise, adapté aux réalités sociales, économiques et humaines actuelles.

Il est construit sur des bases conceptuelles différentes, et souvent opposé aux doctrines tayloriennes et bureaucrates qui constituent le modèle dominant actuel.

On observe dans tous les pays industrialisés qui appliquent les doctrines tayloriennes (dites classiques), une démotivation et un désengagement des travailleurs. Cela se traduit par une baisse de compétitivité et d’efficacité pour l’entreprise, par des surcoûts sociaux importants et par une amertume et démobilisation sociale généralisée.

L’Organisation fractale présente de nouveaux paradigmes, de nouvelles valeurs d’entreprise et organise l’entreprise en une structure cohérente capable de faire face à la fois aux besoins de ce nouveau siècle et de concilier les attentes des propriétaires avec les buts des salariés.

Les quatre problèmes du management

“Les bénéfices sont aux entreprises ce que l’oxygène est aux personnes. Si les entreprises ne gagnent pas suffisamment, elles coulent. Si les personnes ne respirent pas assez, elles meurent. Mais si nous croyons que l’unique but des entreprises est de maximiser les bénéfices ou que la vie consiste à respirer, nous perdons quelque chose de très important.” Russell Lincoln Ackoff — un pionnier dans le domaine de la recherche opérationnelle, la pensée systémique et des sciences du management.

1. L’erreur d’objectif

La priorité des entreprises est d’obtenir le maximum de bénéfices.

Cette phrase résume parfaitement les propos. De dire qu’une entreprise doit être rentable pour (sur)vivre, est un doux euphémisme, tout le monde en convient aisément. Or, dans la phrase citée, il est affirmé haut et fort que c’est la priorité absolue de l’entreprise, ce qui démontre clairement une erreur d’objectif !

Une priorité absolue signifie

Que chaque choix doit être fait en fonction de l’objectif prioritaire, qui est dans ce cas le rendement. 

Une telle approche peut-elle vraiment servir la cause ?

J’en doute fortement !

Drucker disait : “Je prends le risque d’affirmer qu’aucune entreprise bien dirigée ne peut être gérée sous la doctrine de la valeur maximale pour l’actionnaire de façon durable. La doctrine de la valeur maximale pour l’actionnaire est une route systématique vers l’échec, quel que soit le pays du monde.”

Les différentes façons de considérer le bénéfice

a. C’est une fin en soi.

b. Un moyen d’atteindre un but de niveau de but supérieur, mais pas toujours explicite.

c. Doit être compatible avec les finalités de toutes parties prenantes, c’est-à-dire celles des actionnaires, des travailleurs, des clients et de la société. Les bénéfices ont par conséquent une mission plurale qui est : économique, humaine et sociale.

Quelle signification a le bénéfice pour vous ?

2. L’erreur de science

Les humains sont gérés comme des ressources.

Lorsque l’entreprise considère son personnel comme des ressources, elle le place au même niveau que la matière première, de l’énergie qu’elle achète, de ses possessions ou un outil quelconque à son service.

Qui ose sérieusement s’étonner que son personnel ne le considère à son tour comme des ressources financières qu’il s’agit d’exploiter au mieux?

“Ressources Humaines, humains ressources ? Que celui qui s’identifie à un litre d’essence ou à un kilowatt d’électricité lève la main.“

Taylor, le grand artisan de cet engrenage

Même si certaines de ses intentions étaient bonnes, puisqu’il pensait que le meilleur travail ne s’obtiendrait non pas par la domination des chefs (ceux qui pensent), mais par la collaboration entre eux et les ouvriers qui, eux, connaissaient le terrain. 

Mais, consciemment ou non, au lieu d’aider les travailleurs à développer leurs connaissances et à se former, il les transforma en engrenages.

Lorsqu’il dit : “La paresse constitue le plus problématique des maux qui caractérisent les travailleurs” il touche le fond !

C’est ce qui le poussa à organiser scientifiquement le travail. Pour ce faire, il conçut la démarche suivante, qui devait permettre d'obtenir un modèle fiable :

  1. Choisissez dix à quinze ouvriers pour leur habilité dans la tâche à analyser.
  2. Étudiez la suite précise des mouvements que ces ouvriers réalisent pour exécuter le travail, ainsi que les matériaux et les outils qu’ils utilisent.
  3. Déterminez à l’aide d’un chronomètre le temps nécessaire pour accomplir chacun des mouvements élémentaires qui composent la tâche, puis éliminez les mouvements inutiles ou trop lents.
  4. Définissez comme modèle de travail la suite des mouvements résultante et faites le appliquer par tous les ouvriers.

Peut-être que cela vous dit quelque chose…

Ce mal, toujours très présent dans nos entreprises, qui consiste à prétendre qu’il existe qu’une bonne manière d’accomplir le travail, nous la devons donc à Taylor.

“Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises solutions, il y a des solutions adaptées et d’autres qui ne le sont pas.”

Ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que ce modèle — même si les résultats peuvent être meilleurs au début — démotive et diminue drastiquement l’intérêt des travailleurs après peu de temps déjà.

Comment votre entreprise fonctionne-t-elle ?

3. L’erreur de méthodologie

“Les paradigmes sur lesquels se centrent la plupart de nos concepts de gestion sont ancrés dans un modèle mécaniste qui puise ses racines dans le siècle de l’illustration et dans la vision que l’on y avait de l’Univers comme quelque chose de statique, répétitif, prévisible et linéaire.” Joan Anton Ros Guasch

Descartes n’est plus de ce monde depuis des centaines d’années, et son Discours de la méthode qui date de 1637 est en grande partie obsolète. 

Malgré tout, ce texte continue à profondément marquer la pensée et les actes de nos jours.

Descartes affirmait d’une part…L’univers, dans son ensemble — mis à par l’esprit qui est d’une autre nature que le corps — est susceptible d’une interprétation mathématique.

Tous les phénomènes doivent pouvoir s’expliquer par des raisons mathématiques, écrivait-il également.

Cette vision est partagée par les théoriciens du management, lesquels cherchent inlassablement à transposer leur monde en mathématiques.

Ils utilisent, comme preuve de la véracité de leurs jugements, ce qu’ils nomment l’intuition évidente.

Cette évidence intuitive est non seulement une condition nécessaire, mais aussi suffisante. Ce qui signifie que d’en être intimement persuadé, autorise à considérer une intuition comme vraie.

Est-ce vraiment scientifique ?

Où est-ce simplement le début d’un nouveau dogme ?

Et affirmait d’autre part…Le fait de tout fragmenter permet de comprendre et de dominer le sujet.

Ce principe cartésien est responsable de l’obstination, de tout fragmenter, des théoriciens du management.

Ils considèrent, que le tout n’est que l’assemblage de partie et qu’il est possible de le connaître, de le dominer, et de le comprendre, si chaque élément est suffisamment décomposé.

Si cela peut être vrai, pour un système linéaire et statique, cela ne l’est pas pour un système social vivant.

“Le contrôle systématique et absolu est la reconnaissance de notre incapacité à bien diriger les personnes, de la même manière que la violence soit celle de notre incapacité à dialoguer et à construire ensemble.”

Dans votre entreprise, quelle méthodologie utilisez-vous ?

4. L’erreur de jugement

Qui peut s’illustrer par :Les entreprises sont vertueuses, les travailleurs sont pervers.”

Cela signifie également, que si le comportement ou l’attitude du personnel ne correspond pas aux attentes, c’est qu’il faut appliquer quelque chose pour les corriger.

Que ce soit sous forme de stimulants ou de sanctions, ce qui est certain, c’est que la cause des problèmes est issue du seul personnel.

McGregor a formalisé ces maux ainsi

  • Naturellement, l’être humain moyen n’aime pas le travail et l’évitera s’il le peut.
  • Du fait de leur aversion à l’égard du travail, la plupart des gens doivent être contrôlés, voire menacés, afin qu’ils travaillent suffisamment durs.
  • Les travailleurs ne fournissent l’effort attendu que sous la contrainte ou contre récompense (le salaire).
  • L’humain moyen préfère être dirigé.
  • Il n’aime pas les responsabilités.
  • Il désire la sécurité par-dessus tout.
  • Il ne déploie vraiment son intelligence que pour contourner les règlements… etc.
Ces propos étaient déjà présents dans les écrits de Taylor, qui continue à marquer profondément les directions actuelles, qui disait : “Le travailleur est incapable de comprendre entièrement son travail, que ce soit par manque d’éducation ou par insuffisance de capacités intellectuelles.”

Un management fondé sur ces préjugés…

Motive deux démarches complémentaires.

  1. Il renforce sans cesse des solutions inefficaces. C’est-à-dire, on va privilégier une intensification des mauvaises solutions au lieu de changer de stratégie. Comme le dit si bien Paul Watzlawick, dans son livre : Comment réussir à échouer : “si une solution ne fonctionne pas, augmentons la dose.”
  2. Il empêche toute remise en question du système de management en le déclarant non coupable par hypothèse.

Quand seul enfreindre la loi…

Garantis le bon fonctionnement de l’entreprise.

Le système fonctionne parce que les gens de la base, qui doivent l’appliquer, utilisent leurs bons sens et leur conscience pour enfreindre des normes et des règlements qui, si on les respectait entièrement, les bloqueraient.

“Si vous cherchez le pire chez les gens, c’est ce que vous trouverez, vous le trouverez sûrement.” Abraham Lincoln

Avez-vous déjà été ou êtes vous actuellement confronté à ce genre de situation ?

La partie émergente de l’iceberg

Même si les points relatés sont qu’une partie du problème du management actuel, ils démontrent cependant que gêne il y a. 

Le fait qu’ils soient de surcroît basé sur des modèles périmés, pourrait nous pousser à la réflexion et la correction.

L’objectif de créer un management nouveau, qui exclut les erreurs de base et qui donne une chance à chaque membre de l’équipe pour qu’il puisse y trouver son compte, serait une belle option.

Dix avantages de l’organisation fractale

Si la nature fonctionne avec une système fractale, c’est avec une raison précise. Elle a compris que chacun avait besoin de l’autre, dans certaines situations, et ambitionne d’y trouver sa place.

Le modèle d’organisation fractal est non seulement différent en son fonctionnement, il l’est surtout en ses fondements, ce qui a divers effets positifs.

1. Elle place la personne au centre

Qui évolue et passe du statut de ressource humaine à celle de moyen humain.

Chacun devient un membre à part entière d’une équipe, au lieu d’un fonctionnaire qui remplit uniquement sa tâche de manière détachée.

Et l’équipe, devient un amalgame cosmique — où tout réagit interactivement sur tout — qui ne peut être entièrement connu ni exhaustivement décrit, vu que chacun est unique. Au lieu d’un assemblage d’engrenages et de leviers en chaîne sans âme ni envie.

Le résultat : une duplication de la motivation et de l’investissement de chacun.

2. Elle donne un nouveau sens…

À la vie, au travail, aux tâches ou l’appartenance de groupe.

“Une vie qui n’a pas de sens, n’a aucun sens !”

Le sens, c’est ce qui meut les personnes lorsque leurs besoins fondamentaux ont été satisfaits. Apporter un sens à sa vie, trouver un sens à ce que l’on fait, sont des conditions indispensables à l’implication et à la motivation.

C’est la notion de sens de notre vie qui nous en permet la sublimation, qui nous rend capables de renoncer à des satisfactions immédiates en vue de buts plus importants mais plus lointains. C’est ce qui justifie la patience, les efforts et les sacrifices.

3. Elle donne plus d’autonomie…

Au niveau des buts, de l’organisation structurelle, fonctionnelle et opérationnelle.

En déplaçant certaines décisions vers ceux qui, possédant la meilleure connaissance de l’outil et du terrain, se trouvent dans la meilleure position pour déterminer les pratiques les mieux adaptées.

En accordant la responsabilité des méthodes de travail à ceux qui ont la responsabilité des résultats, nous enrichissons leur contribution, nous évitons les paradoxes, nous donnons du sens au travail, bref nous le réhumanisons.

4. Elle augmente la réciprocité…

Qui consiste à veiller, à ce que tous ce qui contribuent au succès de l’entreprise puissent atteindre leurs buts.

La vision qui prétend que pour gagner, un autre doit perdre, est étroite et surannée. C’est une vérité quand nous parlons de marchés, mais une erreur quand nous la transposons à la gestion des collaborateurs.

L’ambition de l’employé est d’une nature autre que celle de l’investisseur, car leurs apports sont de natures différentes. 

C’est comme la métaphore de l’omelette au jambon, dans laquelle “la poule collabore, mais le porc s’implique.”

5. Elle renforce la loyauté…

Qui est une force de régulation qui permet la continuité et l’amélioration de l’esprit du groupe.

Elle augmente les échanges et les discussions ouvertes, et est bâtie sur des bases plus saines.

Elle signifie également à toutes les parties, que chacun à des droits et des obligations envers toutes les parties prenantes.

6. Elle donne une mission commune…

Ou chacun se sent responsable et intéressé à atteindre les objectifs fixés en commun.

Du fait de l’autonomie, fixée par l’organisation fractale, chacun connaît les buts et les enjeux de son travail et de celui du groupe dans son ensemble. Cela permet à tout le groupe d’avancer dans le même sens, et d’avoir la même vision devant les yeux.

7. Elle améliore le travail d’équipe…

Par le système structurel imbriqué.

Ou les départements de l’entreprise deviennent des groupes soudés, ou chacun est informé de l’état de la situation et l’importance de la collaboration.

Un groupe qui devient une équipe, où la notion de but commun est présente et acceptée par tous les membres.

Une équipe où tous les membres peuvent librement établir des relations entre eux sans subir de cloisonnements issus d’un manuel de définition de tâches individuelles, par exemple.

Une équipe ou le NOUS a remplacé le JE

Une équipe soudée et prête a tout pour réussir les projets les plus difficiles et extravagants.

8. Elle améliore la communication…

En donnant accès, de manière plus large, aux informations favorisées par le travail d’équipe.

Vu que chaque équipe à un représentant dans chacune des autres, la communication et le flux d’information sont améliorés.

9. Elle créé de nouveaux leaders…

En donnant plus de responsabilité à certains membres du groupe.

Qui assumeront une mission double vis-à-vis de leur équipe et envers la direction de l’entreprise. Ce qui leur permettra de progresser de manière significative et d’améliorer leur leadership.

Note : Dans cet exemple, le leader est un rôle d’équipe non une fonction statutaire. Dans une certaine mesure c’est son meneur.

10. Elle favorise la confiance

Entre tous les acteurs de l’entreprise.

L’élément le plus important pour créer un esprit de groupe sain, qui laisse envisager une collaboration durable.

Cette nomenclature est loin d’être exhaustive, et pourrait être alimentée de nombreux autres points forts.

Et la méthode, me direz-vous, elle consiste en quoi ?

C’est ce que je vous laisse découvrir dans le livre de l’auteur ou dans ces larges extraits qu’il propose ICI.

Chacun de nous peut contribuer au changement

En apportant une petite pierre à l’édifice.

Peut-être que vous n’y avez encore jamais pensé, aujourd’hui c’est le bon moment.

Je vous encourage à lire se livre, pour vous pencher sur une autre approche du management, peut-être que vous en serez conquis comme je le suis.

Ma conviction

  • Je suis convaincu qu’une approche fractale, du monde de l’entreprise, est la meilleure solution pour nous sortir de notre système obsolète.
  • Un enseignement, basé sur ce concept, est une nécessité et doit voir le jour le plus rapidement (un cri du cœur, vers Michel, est lancé… qu’il puisse m’entendre) possible, pour que ce style de management puisse être enseigné aux managers d’aujourd’hui et de demain.

Vous, quel est votre sentiment sur le sujet du management contemporain ?

Lecture proposée

HENRIC-COLL, M. (2013). L’organisation fractale: pour des entreprises plus humaines et plus performantes.

Vous aimeriez lire de larges extraits : http://issuu.com/michelhenriccoll/docs/extraitslivre/1?e=6334235/1056194

Plus sur l’auteur

Michel Henric-Coll

Entrepreneur et créateur d’entreprise, consultant et formateur.

Il est le créateur du modèle biomimétique d’organisation fractale FractalTeams® qui inclut la Direction Par Missions.

  • Fondateur et directeur de HC&A Team Management
  • Fondateur et directeur d’EQUIPO HUMANO, SL
  • Consultant en entreprises
  • Coach d’équipes.
  • Formateur
  • Professeur collaborateur en programmes Master des :
    - Universidad Politécnica de Valencia (Programa MEGE).
    - Universidad de Alicante (FUNDEUNT, Master Internacional).
    - Cámara de Comercio de Castellón (Master Internacional).
  • Professeur collaborateur de l’École des Affaire Lluis Vives de la Chambre de Commerce de Valencia.
  • Professeur et coordinateur de département de la Escuela Superior de Estudios Empresariales, Valencia.

Et également auteur de :

“INTRODUCCIÓN A FractalTeams® Una organización empresarial para el siglo XXI” (non traduit en Français et disponible sur le site amazon.com).

“LAS FALACIAS DEL TECNOMANAGEMENT. La verdadera crisis está en la dirección del personal”, (non traduit en Français et disponible sur le site amazon.com

Le temps me manque et pourtant j’augmente mes charges…

Il est 9 heures du matin et Paul se réveille péniblement, qu’à bien pu se passer, il est en retard pour le travail ? 

Il se sent fatigué et sans motivation ni élan. Il aimerait tellement rester dans son lit douillet et bien chaud. Continuer son rêve magnifique d’une plage de sable ensoleillé, loin de son travail et de ses collègues qui l’exaspèrent…

Il ne voit aucune lueur à l’horizon

Depuis plus de dix ans qu’il travaille dans une société d’assurance, en tant que responsable du service des sinistres, il lui semble que le travail n’a cessé d’augmenter.

De se dire qu’il lui reste encore de très nombreuses années à tirer jusqu’à sa retraite, lui enlève le dernier courage qui lui restait encore.

Il le sait, rien ne va changer

Lui qui aime tant le travail bien fait. Ce que la majorité des collaborateurs de son service ne semblent pas avoir compris à ce jour.

Alors que faire, si ce n’est de le faire lui-même.

La direction apprécie son travail

Ce qui ajoute encore du travail de la part des sa direction, vu qu’il connaissent son sérieux et la qualité exceptionnelle de son dur labeur.

Oui, la situation devient intenable et semble être sans issue pour lui.

Une histoire qui se répète jour après jour

Peut-être pour un de vos proches, un collègue de travail ou pour vous-même.

Si c’est le cas, sachez que vous faites partie d’un groupe bien représenté dans notre société actuelle. Qui tente tout, pour se sortir de cette spirale infernale.

Le problème, peu y arrivent vraiment.

Un court instant dans la vie de Pierre Desproges…

Je ne suis pas à proprement parler ce que l’on appelle un maniaque

Simplement, j’aime que tout brille et que tout soit bien rangé. Quand je rentre à la maison, la première chose que je fais, c’est de me servir du thé. Je me verse moi-même le thé, bien au milieu du bol. Le sucre doit être vertical. Sinon, c’est le bordel. Ensuite, je range le bureau, le chien, les gosses et j’astique le zèbre. […] J’aime beaucoup les zèbres, les rayures sont bien parallèles. J’aime que les choses soient bien parallèles. Je n’apprécie rien tant que cet instant, trop éphémère, hélas, où ma montre à quartz indique 11 h 11. Parfois j’ai un orgasme jusqu’à 11 h 12.

Extrait de Pierre Desproges se donne en spectacle (Papiers).

De quel groupe faites-vous partie ?

En réduisant le nombre de groupes à trois, nous pouvons considérer qu’ils sont les suivants :

1. Le perfectionniste

Pour qui ce n’est jamais assez bien. Il va dans les derniers détails en permanence — même lorsque c’est inutile — ce qui lui demande un temps considérable. Cela se traduit très régulièrement par un manque de temps et parfois une remise du travail tardive.

Ce groupe a également souvent beaucoup de peine à déléguer du travail, car comme à l’image de Paul, ils pensent que les tâches seront exécutées de manière imparfaite.

Je vis avec un perfectionniste, un témoignage poignant : Le credo de Paul : placer la barre toujours plus haut, et ce dans les moindres détails. Dans notre vie commune aussi, il cherche la petite bête. Et cela m’agace ! Alors, je prends le contre-pied, pour rétablir l’équilibre. Je laisse volontairement traîner mes affaires, je rate un plat de temps en temps, je déplace exprès un cadre de deux millimètres… Je le provoque, je le titille, je me moque de lui : « Tiens, tu as un lacet plus long que l’autre ». En tout cas, je n’accepte plus ses reproches, ni ses tentatives pour me culpabiliser.

2. Le dirigé par autrui

Vous en connaissez certainement au minimum un dans votre entourage proche. C’est celui qui dit toujours oui à tout et à tout le monde. De dire non, c’est plus qu’un défi… finalement il ne veut blesser personne.

En y regardant de plus près, nous pouvons constater que le fait de dire oui à tout, il devient très compliqué de rester à un niveau acceptable de volume de travail.

C’est dans ce groupe que nous rencontrons le plus de personnes qui subissent un burnout.

Méditez sur ces préceptes : « L’apprentissage de la désobéissance est un long cheminement. Il faut toute une vie pour aboutir. » Maurice Rajsfus, historien. « Très peu d’hommes et de femmes existent par eux-mêmes, ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes. » Marguerite Yourcenar, écrivain et académicienne. « Penser, c’est dire non. » Alain, philosophe.

3. Le désorganisé (désordonné)

Certainement ceux qui sont le plus difficile à gérer. 

Très souvent ce sont des personnes créatives ou/et chaotiques. Ils n’ont jamais de problèmes avec le temps, vu qu’ils n’en ont pas fixé. Lorsque nous leur posons la question : où en êtes-vous ?, ils répondent généralement qu’il leur faut un peu plus de temps pour être créatifs.

Ils préfèrent d’ailleurs largement rêver, plutôt que d’exécuter des travaux ennuyants, jusqu’au jour où ils se font subitement rattraper par leur entourage qui attend qu’ils fournissent leur part de travail.

Je subis mon désordre de plein fouet : En étant désordonnée, c’est moi que je pénalisais le plus dit Julie. Je crois être devenue désordonnée pour ne pas être réduite, comme certaines femmes de ma famille, à un rôle de femme d’intérieur. Chez moi, j’ai laissé les choses s’accumuler pour affirmer ma liberté… et sans doute aussi pour contrer une mère qui m’a répété toute mon enfance de ne rien jeter “parce que c’est du gaspillage”. Il se peut enfin que j’aie entretenu une joyeuse pagaille dans ma maison par opposition à la discipline que requiert mon activité professionnelle…

Peut-être êtes-vous dans un de ces groupes, ou dans plusieurs en même temps. Ce qui compte, dans un premier temps, c’est de reconnaître qui nous sommes, c’est ce qui va nous faire avancer par la suite.

Nous pouvons considérer

  • Que le temps, même que chacun de nous en possède le même montant, semble avoir une durée différente pour chacun d’entre nous.
  • Que nous sommes régulièrement confrontés à des impasses, provoqués par nos agissements.
  • Que nous subissions la situation en fonction de notre manière d’être, de penser, et d’agir.

Alors, que faire ?

Même s’il est possible d’être un mélange, des trois groupes cités, chacun a une tendance à être plus l’un que les autres.

Certains remèdes, que je vais lister ci-après, peuvent servir tous les groupes, et d’autres seront plutôt adaptés à un seul des trois.

Si le perfectionniste maîtrise en principe très bien les buts, le désorganisé, n’en a souvent même jamais entendu parler. Quand le désorganisé peut très facilement dire non, le dirigé par autrui se bat quotidiennement avec ce problème.

Pour éclaircir les choses, je vais ajouter les groupes (I) (II) et (III) en fin de phrase, pour donner une direction du/des groupe-s que cela touche le plus. Il s’agit d’une indication uniquement.

Dix remèdes pour diminuer votre stress

Dans un ordre aléatoire.

1. Apprenez à dire NON (II)

Peut-être que vous serez contraint d’expliquer à la personne qu’il s’agit d’un non envers la tâche uniquement. C’est pourtant le seul moyen pour que la charge de travail devienne supportable pour vous.

2. Déléguez (I) (II)

Cela peut constituer un réel défi pour le groupe I, lui qui aime tellement le travail parfait (…) au détriment de toute autre chose. Si vous êtes dans cette situation, faites un pas vers le partage des tâches et donnez ainsi plus de confiance aux personnes qui vous entourent.

Pour le groupe II, il s’agit plutôt d’une question de survie. Si vous gardez toutes les tâches que vous avez acceptées, même que c’était de la folie pure, vous courrez tôt ou tard vers votre perte. Que ce soit la vie sociale — il faut que je travaille jour et nuit et sept jours sur sept pour y arriver — soit de votre santé… le burnout guette à la porte.

3. Fixez-vous un but (III) (II)

Même en étant une personne créative du groupe III, il est possible de se fixer des buts. Cela devient même nécessaire, lorsque le travail s’effectue en équipe. Imaginez-vous que l’avancement du projet dépend de votre travail.

Pour le groupe II, il s’agit bien plus de se fixer des buts de réductions de travail. Un but qui va vous ramener progressivement vers un rythme de travail plus sain pour vous et votre entourage.

4. Faites de l’ordre (III)

Dans vos projets, vos dossiers, votre bureau et partout où c’est nécessaire pour que vous puissiez y voir plus clair. De plus, cela va vous faire gagner un temps considérable, vu que vous ne serez plus obligé de chercher vos affaires.

5. Allez un pas plus loin (I)

Lorsque toute autre personne se dit : j’y reviendrais plus tard, la personne du groupe I ne peut franchir ce pas. Impossible d’avancer, c’est un blocage total. Même si le souci du travail bien fait peut avoir des avantages, celui du travail parfait semble avoir bien plus d’inconvénients que d’avantages.

Pensez-y, lorsque vous serez à nouveau dans cette situation, faites un pas de plus. Commencez avec des tâches de moindre importance, avant de vous attaquer à celles qui sont essentielles à vos yeux.

6. Fixez des priorités (I) (II) (III)

Pour le groupe I, les priorités posent des frontières et vous indiquent clairement ce Sur quoi vous pouvez travailler et ce que vous devez ignorer. Et pour chaque activité, les priorités vous indiquent le niveau suffisant de qualité à atteindre.

Pour le groupe II, les priorités sont axées sur la vie privée, sociale et professionnelle et vous remettent à l’ordre lorsque vous délaissez totalement l’un de ces trois volets nécessaires pour l’équilibre.

Finalement, le groupe III, les priorités servent à donner un ordre des choses qui sont à faire, pour que les délais puissent être respectés.

7. Prenez un rendez-vous avez-vous (I) (II)

Une démarche qui revêt une très grande importance pour ces deux groupes. D’avoir un rendez-vous quotidien, un tête-à-tête avec soi-même, permet de se poser des questions essentielles.

Si pour le groupe I ce sont des questions du genre :

  • Ai-je fait preuve de perfectionnisme ?
  • De ce fait, ai-je blessé ou été désagréable avec mon entourage ?
  • Que dois-je faire, ou ne pas faire, aujourd’hui ?

Pour le groupe II, ce sera plus :

  • Ai-je dit oui, ou je devais refuser ?
  • Ai-je délaissée un des trois piliers de ma vie ?
  • Ai-je pris les pauses pour manger et pour faire un minimum d’activités physiques ?

8. Faites-vous confiance (I) (II)

La confiance en soi permet d’aller de l’avant, de prendre des risques, mais aussi de s’adapter aux situations nouvelles quand l’occasion se présente. Elle est nécessaire lorsqu’il s’agit de mobiliser des compétences spécifiques afin de relever un défi ou de se remettre d’un échec.

Sans elle, tout semble beaucoup plus compliqué.

L’estime de soi connaît des hauts et des bas, mais peut aussi s’altérer, faute d’attention et de soins réguliers.

Voici un exercice, conçu par Frédéric Fanget (psychiatre et psychothérapeute) qui peut vous aider à améliorer votre confiance.

  • Choisissez l’expérience positive, parmi toutes celles que vous avez pu vivre par le passé, qui vous a permis de vous sentir fier de vous, de mobiliser des compétences ou des ressources jusque-là inexploitées, ou encore de surmonter un obstacle que vous pensiez de prime abord infranchissable.
  • Accordez-vous un temps de calme et de solitude pour revivre pleinement cet épisode positif, comme si c’était un film. Visualisez le plus grand nombre de scènes possible et laissez resurgir toutes les émotions qui y sont associées.
  • Questionnez-vous à propos de cet événement : dans quel état émotionnel vous trouviez-vous avant de mobiliser vos forces (quelle était la nature de vos peurs, de vos doutes…) ? Aviez-vous au contraire des certitudes ? À quel type de ressources avez-vous fait appel (demande d’aide, affirmation de soi, courage, imagination, audace…) ? Qu’est-ce qui vous a poussé à agir ? Comment vous sentiez-vous pendant que vous agissiez (quelles étaient vos pensées, vos émotions) ? Quelles découvertes avez-vous faites (sur vous, sur les autres)?
  • Identifiez la compétence (ou bien le faisceau de compétences) qui, in fine, vous a permis de réussir et d’atteindre votre objectif (l’intuition, l’esprit de synthèse, l’enthousiasme communicatif…).
  • Installez-vous dans la sensation de votre réussite, revivez pleinement les images et les émotions qui y sont liées (fierté, étonnement, soulagement, euphorie…).
  • Félicitez-vous : adressez-vous un compliment qui porte sur les talents que vous avez utilisés pour réussir.

9. Organisez-vous mieux

Le fait de s’organiser, de manière claire, enlève souvent le poids nécessaire de nos épaules pour faire le pas supplémentaire. L’organisation peut avoir des sens multiples. Que ce soit l’organisation de notre travail, celui de notre vie familiale ou sociale. 

Avoir quelques repères, même souples, aide déjà beaucoup.

10. Acceptez le changement

Modifier un certain nombre de paramètres dans notre vie, suppose également que nous soyons prêts à accepter le changement.

Un changement qui semble si souvent poser un immense problème à nombre d’entre nous. Il nous semble parfois plus facile de supporter l’insupportable uniquement pour ne rien changer à nos habitudes.

Nous y voici

Maintenant c’est à vous de prendre conscience de votre situation et d’y apporter les changements qui vont améliorer votre vie et celle de vos proches.

Même le plus long chemin commence par un premier pas, osez-le faire dès maintenant.

Bonne route !

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Chacun de nous naît vendeur !

Cela ressemble à une mauvaise nouvelle pour les auteurs de livres qui traitent de techniques de vente.

« De dire que nous sommes vendeurs nés, et que nous perdons nos capacités au fil du temps, est malheureusement la réalité. Nous en sommes d’ailleurs la première victime. »

Vous avez entendu autre chose ?

Si c’est le cas, rappelez-vous que depuis tout petit déjà chacun de nous savait très bien se faire entendre pour obtenir ce qu’il pensait être son dû.

Le but consistait à vendre nos besoins du moment, ce que nous savions très bien faire.

Rien n’a changé…

Nous sommes toujours cet enfant qui sait se vendre.

La seule chose qui a changé depuis, c’est que nous avons acquis de nouvelles compétences et la croyance que nous ne le sommes plus ou ne l’avons jamais été.

Fort de cette certitude erronée, nous avons construit le mur en face de nous et pris cette situation pour une réalité immuable. I

La vente est en premier lieu un acte relationnel

Ou il s’agit de découvrir ce dont a besoin votre client.

Même si vous êtes le spécialiste, la meilleure manière reste encore et toujours de poser des questions, ce qui va vous permettre de tenir compte des besoins de votre client. Dès que vous les connaissez, vous pouvez passer à la prochaine étape qui consiste à prodiguer vos conseils.

Tout le monde aimerait se sentir considéré et en confiance

Réfléchissez quelques instants à la dernière fois que vous étiez dans la situation de l’acheteur et que vous avez acquis un objet ou un service.

  • Pourquoi avez-vous acheté ?
  • Quels sont les éléments qui vous ont fait faire le pas ?
  • Quels éléments, venant du commercial, avez-vous particulièrement appréciés ?

En vous mettant dans cet état d’esprit, vous serez plus apte à vous mettre dans la situation de votre client.

Pourquoi oublions-nous l’intérêt de notre client ?

C’est la question que nous devrions nous poser en premier.

À chaque fois que j’ai accompagné des commerciaux et que l’entretien prenait le chemin de l’échec, la cause était un manque d’intérêt criant envers le client et de ses besoins.

Dans certains cas c’était également l’intérêt personnel, qui consistait à engranger un maximum de commission, qui prévalait.

Que cette attitude soit la mauvaise, semble de prime abord clair pour tous, et pourtant c’est un fait récurrent… !

La bonne attitude est innée

Il suffit de se la remémorer et de l’utiliser.

Revenons aux sources des choses, en pensant aux réels avantages que nous pouvons fournir à notre client. Cela même si l’option idéale se traduit par une commission moindre, c’est la seule option valable.

Pensez au futur et qu’une recommandation peut peser bien plus lourd dans la balance qu’un surplus de commission acquis de manière peu reluisante.

En conseillant votre client, vous avez la responsabilité

De lui proposer ce dont il a besoin et rien de plus.

Il en va de votre éthique professionnelle et de l’image de votre entreprise. Si un autre comportement est demandé par votre hiérarchie, sous le couvert du chiffre d’affaires qui doit augmenter, courez et éloignez-vous le plus rapidement possible de cette entreprise.

Il en va de votre image, tellement importante dans le monde du commercial et de votre paix de l’esprit.

Être à l’écoute, poser des questions et proposer la solution idéale, en écartant tout agissement fondé sur le mercantilisme, semble être le meilleur chemin vers un succès durable.

Proposez vos produits en 10 étapes

Il s’agit d’un chemin possible, qui contient les principaux points d’une démarche commerciale.

  1. Fixer rendez-vous avec la bonne personne, celles qui sont habilitées à prendre des décisions. Par le passé j’ai souvent constaté que de nombreux commerciaux perdent un temps considérable en s’adressant aux personnes sans pouvoir de décision.
  2. Renseignez-vous sur les besoins de vos clients, lorsque c’est possible, avant la première rencontre. Ces informations devraient uniquement servir de soutien. Avant de considérer que ses besoins sont réels, cherchez une confirmation dans le point suivant.
  3. Posez des questions, beaucoup de questions, pour en savoir le maximum sur les besoins de votre client. Laissez-le ensuite parler aussi longtemps qu’il le juge nécessaire. Pour que vous ayez suffisamment de temps à disposition, évitez une planification trop serrée.
  4. Donnez un feedback régulier durant les explications de votre client. Cela peut être un simple signe de la tête, un oui, pourriez-vous s’il vous plaît être plus précis, que voulez-vous dire par… et d’autres interventions du genre. Prenez également des notes, surtout s’il s’agit d’une situation complexe, afin que vous puissiez vous appuyer dessus par la suite. Cela démontre que vous êtes à l’écoute, et que vous êtes intéressé aux informations fournies.
  5. Analysez, tout en étant à l’écoute de ce que le client vous dit et élaborez quelques stratégies possibles. Faites-le uniquement si cela vous est possible et que vous puissiez suivre facilement la discussion.
  6. Lorsque le client a terminé, faites un résumé de ce que vous avez compris. En ayant quelques notes sous les yeux, vous pourrez les utiliser pour ce point.
  7. Demandez une confirmation à votre client pour être certain que vous avez bien compris ce qu’il vous a dit, et s’il a des corrections à faire. Cela évite de partir dans des interprétations, qui peuvent s’avérer fausses, et vous emmener vers l’échec.
  8. Après le feu vert de votre client, c’est le moment de proposer vos solutions. Donnez-lui deux ou trois variantes, en lui indiquant les avantages et les inconvénients de chaque variante.
  9. Assurez-vous que votre client a bien compris la différence entre les variantes proposées, et demandez-lui celle qui lui semble le plus adaptés à ses besoins. Cela sous-entend que toutes les variantes proposées sont valables.
  10. Maintenant, et sans tarder, passez à la négociation de la conclusion. Ce point revêt une importance capitale.

Le bon moment...

De passer au point 10 avant ou après le bon moment se termine en principe par un échec.

Lorsque vous vous trouvez avant le bon moment, le client sera hésitant, veut réfléchir, en parler avec X, ou est tout simplement peu intéressé à votre offre. Cette insécurité peut se traduire par des bras croisés, un regard fuyant ou tout autre moyen de distraction.

Lorsque c’est après le bon moment, votre client commence à sérieusement douter de vous et de votre produit, ce qui peut se traduire par de l’ennui. Cet état est détectable dans son attitude et se traduit par de l’impatience, l’annonce qu’il doit partir pour un autre rendez-vous, qu’il doit en référer à X, où tout autre subterfuge pour qu’il puisse se débarrasser de vous.

Tout réside dans l’art reconnaître le bon moment

Celui où le client a les yeux qui brillent, ou il se penche en avant pour en savoir plus, ou son corps est calme ou empreint d’une excitation positive, comme l’enfant qui attend avec impatience une friandise.

Lorsque ce moment est arrivé, toute explication et perte de temps doivent être bannies. C’est le moment de lui tendre le stylo pour la signature, et de conclure l’affaire.

Laissez-vous les temps après la conclusion

Votre travail de conseiller est terminé, remerciez votre client pour la confiance qu’il vous a témoignée. Rangez vos documents de travail, et entretenez-vous sur quelques autres sujets avec votre client. Faites-le avec plaisir et considérez-le comme un enrichissement mutuel.

Vous avez terminé votre travail avec succès

Il est temps de célébrer votre succès avant de vous concentrer sur le prochain rendez-vous.

Vous avez échoué, et alors…

Cela fait partie de la vie de chaque commercial.

Analysez votre entretien. Il se peut très bien que votre travail soit bon, mais que le client n’ait nul besoin de votre produit. Si vous avez bien fait votre travail, la porte va rester ouverte pour une prochaine fois.

Si vous constatez que vous avez fait des erreurs, corrigez le tir pour le prochain rendez-vous.

Considérez la possibilité d’être un excellent commercial

C’est le premier pas vers le succès.

Acceptez qu’il faille acquérir de l’expérience pour être encore plus efficace.

Quelle que soit votre situation actuelle, vous êtes en fait bien meilleur que ce que vous pensez.

Faites quelques tests avec la démarche proposée, et adaptez la si nécessaire, pour démarrer avec la bonne attitude dans votre prochain entretien de vente.

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Pourquoi devrais-je avoir un blogue que personne ne lit ?

Il y a mille raisons pour en avoir un… Que ce soit, pour partager vos expériences, donner votre avis, demander un avis, soit tout simplement parce que cela vous fait plaisir.

Le blogue est devenu populaire

Si nous regardons quinze ans en arrière, qui pouvaient publier gratuitement ce qu’il pensait. Mis à part, les journalistes, les écrivains et autres mondes politiques, peu de monde.

Cela a changé fondamentalement aujourd’hui, heureusement.

Vous pouvez lancer le vôtre dès maintenant

Oui, et en plus sans connaissance ni argent pour le faire.

Décidez simplement quelle plate-forme vous voulez utiliser, choisissez le nom de votre blogue, écrivez ce que le cœur vous dit… et publiez.

C’est aussi simple que cela.

Vous me direz, mais qui va me lire ?

Je vous répondrai simplement : est-ce là le plus important pour vous ?

Si c’est le cas, c’est certain que vous risquez d’abandonner rapidement cette activité. Par contre, si vous y prenez plaisir, et donnez régulièrement des informations utiles et plaisantes, les lecteurs seront tôt ou tard au rendez-vous.

La bonne nouvelle

Il n’est nullement nécessaire d’être un journaliste flanqué de diplômes pour avoir son blogue.

Un sujet qui vous passionne, est amplement suffisant. Surtout si votre objectif est de partager vos expériences et des informations utiles.

Par contre, de vouloir lancer un blogue scientifique sans avoir les compétences requises, ce serait une moins bonne idée…

Je peux vous apprendre à écrire mieux…

Non, personne ne peut apprendre à personne à écrire mieux.

Le grand avantage de l’écriture, c’est que chacun d’entre nous peut s’y adonner. Que ce soit vous, moi, soit même un sans-abri qui vit dans la rue, chacun peut s’exprimer librement, à sa manière et avec son style.

De savoir si cela va plaire à tout le monde c’est une autre question, quel que soit le style d’ailleurs.

Je manque de talent…

Ou s’agit-il plutôt d’entraînement ?

Comme beaucoup d’activités, l’écriture est surtout une question d’entraînement. C’est en étant assis jour après jour devant une feuille blanche, que les capacités se développent de manière naturelle.

Certains jours vous manquerez d’idées et d’inspirations, cela fait partie du jeu… Acceptez-le !

Le temps me manque…

C’est vrai qu’il en faut un peu.

Disons de dix à quinze minutes par jour sont suffisantes pour commencer. Ce qui compte c’est de le faire régulièrement, de préférence tous les jours.

Le temps que les automatismes se mettent en place, que les bons réflexes s’installent, et que vous prenez conscience que vous êtes bien meilleur que ce que vous pensiez initialement.

Finalement, tout réside dans le fait de commencer, comme si souvent d’ailleurs.

Personne ne peut prétendre qu’avoir un blogue, qui est régulièrement alimenté par des nouveaux billets, c’est facile. Par contre, en y travaillent sérieusement, le résultat sera intéressant à la longue. 

Quelques idées pour vous faciliter la tâche

Résumés en vingt points en ordre aléatoire.

1. Laissez-vous inspirer par les autres

Notez des phrases, de vos blogues et auteurs préférés, et gardez-les dans un endroit pour les utiliser au moment opportun.

Utilisez tout ce que vous pouvez, en mélangeant et en mixant les divers avis, y compris le vôtre, bien sûr.

Dites-vous, que les règles et les limites, c’est vous qui les fixez. Que le copyright est révolu, car qui peut encore se targuer — à de rares exceptions près — qu’il est le créateur de ses propos à cent pour cent. 

PS : Je précise qu’il s’agit de billets de blogue, et que cela est évidemment différent pour l’écriture d’un master.

2. Laissez l’expertise aux autres, sauf si vous êtes un expert dans le domaine

Contentez-vous de faits avérés ou d’histoires. Le jour où vous prétendez détenir la vérité, votre déclin risque de se mettre en marche rapidement. Restez vous-même, authentique, racontez simplement votre histoire.

3. Abandonnez les chiffres et statistiques à ceux qui savent

Intégrer une tonne de chiffre et de statistiques est la plupart du temps inutile et ennuie le lecteur. Il existe suffisamment de spécialistes dans le secteur, laissez-les faire.

Pimentez plutôt, lorsque le sujet le permet, le temps que le lecteur investit dans la lecture de votre billet.

PS : Cela n’exclut cependant nullement l’intégration d’un chiffre ou d’une statistique qui étaye vos dires.

4. Suivez ce qui se dit sur les divers médias

Les forums, médias sociaux ou autres, sont très utiles pour trouver des sujets d’écriture. Ce qui vous permet de partager vos idées, questions ou soucis sur un sujet particulier. Souvent ce sont les sujets les plus simples qui trouvent le plus d’écho, pensez-y avant de vous lancer dans un article sur le partage de molécules…

5. La machine à idées

Il existe quelques trucs et astuces, pour avoir suffisamment d’idées sous la main. Cela est surtout valable pour un blogue qui aborde de multiples sujets. Mais peut également l’être pour un blogue très spécialisé. Un bon truc est de noter dix idées par jour. Aucune importance si elles sont bonnes, ce qui compte c’est d’en noter dix. C’est un peu à l’image d’une séance de remue-méninges. Un livre qui traite de ce sujet est mentionné à la fin de ce billet.

6. Postez vos billets partout

Si vous voulez que votre blogue soit lu par le plus grand nombre de personnes possible, pensez à le publier sur toutes vos plates-formes de médias sociaux. Vous pouvez également, si la situation le justifie, mettre un lien vers votre blogue pour un complément d’information sur le sujet débattu sur un forum ou une plate-forme de médias sociaux.

7. Trouvez un titre qui claque

Un qui « oblige » le lecteur à vouloir en savoir plus sur le sujet. Même le meilleur article ne sera jamais lu, si le titre n’y invite pas. Utilisez divers titres, et teste sur les médias sociaux pour voir ce qui fonctionne le mieux. Essayez encore et encore, jusqu’à ce que vous trouviez ce qui fonctionne pour vous et votre communauté.

8. Commencez et terminez par des phrases fortes

Le début va décider si le lecteur continue sa lecture, et la fin s’il va recommander votre billet en le partageant ou en le favorisant. 

Lisez ce que vos auteurs préférés font, et inspirez-vous pour vos propres textes.

9. Soyez humain

Inutile de vouloir vous donner un genre ou de mettre un masque. Vos lecteurs verront rapidement que vous jouez un jeu. 

Osez dire que vous avez également des problèmes non résolus, des questions ou vous cherchez encore les réponses, ou que vous avez fait une erreur, cela sonnera bien plus naturel que le blanc qui est plus blanc que le blanc, selon la formule sacrée de Coluche.

10. Ne vous reposez jamais sur vos lauriers

Rien n’est jamais acquis.

Lorsque vous pensez que vous avez réussi, votre déclin est déjà en marche.

Continuez en permanence a donner le meilleur de vous. Innovez, osez être autrement, suivez votre style et votre intuition.

11. Commencez dès maintenant

Rien ne sert à attendre que vous soyez meilleur, vous le deviendrez uniquement si vous pratiquez. 

De vouloir attendre est souvent une excuse pour reporter le démarrage.

12. Écrivez comme vous parlez

Oubliez ce que vous avez appris à l’école. C’est pour les poètes et autres intellectuels, que la plupart d’entre nous ne sont pas. Écrivez de manière que la plupart des lecteurs puissent comprendre le message que vous voulez leur transmettre.

13. Exprimez votre opinion

Que le lecteur sache qui vous êtes et ce que vous pensez. Il y a trop de gens, à travers le monde, qui ont une opinion faible ou qui l’expriment rarement, que ce soit par peur ou pour un quelconque intérêt.

14. Prenez des notes dès que vous avez une idée

Ayez toujours quelque chose avec vous pour écrire, que ce soit sur papier, votre mobile ou une tablette. Cela pour vous souvenir des idées lumineuses qui traversent votre esprit, et qui ont tendance à s’en aller autant vite.

15. Éteignez votre mobile lorsque vous écrivez

Être atteignable c’est bien, l’être sans cesse nuit sérieusement à votre créativité. De plus — à moins que vous ne soyez médecin urgentiste — est-ce vraiment nécessaire ? 

Accordez à votre esprit le temps nécessaire pour qu’il puisse se reposer et être créatif.

16. Rechargez vos batteries

Avec une promenade en plein air, par exemple. Des études ont démontré que la marche augmente de plus de 100% l’activité cérébrale. 

Il semblerait que nous retrouvions nos instincts de chasseur et cueilleur, ce qui nous rend plus efficace et plus inventifs… affaire à suivre !

17. Réinventez-vous chaque jour

Soyez en permanence, dans votre manière d’écrire, innovatif.

Surprenez à tout moment votre lecteur, pour qu’il puisse se dire : WOW ! Là je ne m’y attendais vraiment pas, lorsque le sujet s’y prête. 

Une fois que vous avez trouvé ce qui convient à votre communauté, continuez de les étonner.

18. Grandissez naturellement

Rien ne sert à vouloir attirer vos lecteurs avec des quelconques artifices. Que ce soit par l’achat ou autres subterfuges du genre. Pour mettre en place un blogue qui a du succès, il faut un contenu de qualité, du temps et de la patience… beaucoup de patience.

19. Si vous faiblissez

Donnez-vous un coup dans le derrière, et continuez. 

Cherchez et cherchez encore des sujets, et transmettez-les avec passion. 

20. Commencez

C’est certainement le meilleur conseil, et le plus important, que je puisse vous donner. Sans action aucune réaction !

C’est à vous de jouer

Maintenant vous avez une bonne base pour démarrer votre activité de blogueur, et la balle est dans votre camp.

Rappelez-vous, que vous avez le choix de garder vos idées cachées dans un tiroir ou de les partager avec le monde.

Quel est votre choix ?

Outils utiles

  • www.medium.com : un blogue qui a été créé par les créateurs de twitter. J’adore ce blogue du fait de sa simplicité, et le design minimaliste et moderne qu’il propose. C’est un outil que j’utilise plusieurs fois par semaine.
  • www.wordpress.com : certainement le plus populaire à ce jour. Ce site vous permet également de transformer votre blogue en site internet, si vous le désirez.
  • www.tumblr.com : qui vous permet également de lancer un blogue gratuit.

Il en existe bien sûr de nombreux autres. Essayez ceux-ci, ou trouvez-en d’autres qui vous conviennent mieux à votre style de travail.

Lecture

Become an idea machine de Claudia Azula Altucher, que vous pouvez trouver sous format Kindle à moins d’un franc ICI.

Trouvons le dialogue

Si cet article vous a plu, et que vous l’avez trouvé utile, vous pourriez répondre à la question suivante : Quels conseils vous paraissent les plus pertinents ?

Merci de simplement ajouter votre réponse dans les commentaires. Si vous préférez le faire à travers un courriel il est également la bienvenue.

Partager, c’est gagner…

J’ai une super idée ! C'est juste dommage que personne ne le sait...

Avoir une idée et y travailler avec toute son énergie devient seulement utile lorsque notre public cible sait que nous, et ce que nous proposons, existe.

C’est parfois comme si nous étions seuls dans une île desserte à la recherche d’un bateau et que nous ne voyons rien venir.

Être un génie du développement est insuffisant

Que ce soit dans notre bureau, au café, soit dans le garage, y développer notre idée est le premier pas vers l’entrepreneuriat.

Nous l’avons l’idée de génie, et y travaillons d’arrache-pied. Mais, avons-nous pensé, comment nous pourrions faire savoir que nous existons au-delà de notre personne ? Que nous avons un truc génial à proposer !

C’est souvent ici que le bât blesse et que les idées de génie prennent fin… bien dommage d’ailleurs !

Pourtant, les outils de communication existent

Comme l’Internet qui gagne du terrain année après année

Selon les chiffres fournis par l’office fédéral de la statistique suisse, la tendance est claire. Nous sommes chaque année plus à consacrer du temps à la grande toile.

Ce qui fut jadis réservé à une poignée de geeks et autres universitaires de haut vol, est aujourd’hui présent dans presque toutes les entreprises et ménages.

En y regardant de plus près les statistiques d’âge, par exemple, nous pouvons nous rendre compte que les plus âgés, qui faisaient encore de la résistance, il y a une dizaine d’années, sont également toujours plus nombreux à se délecter des avantages fournis par le web.

Vous trouverez plus d’informations sur la page de l’OFS, qui consacre un article très complet à ce sujet ICI.

Une communication devenue abordable pour tous

L’avènement de l’Internet, et plus récemment des médias sociaux, à plus d’un avantage pour les créateurs d’entreprises.

En plus de la facilité d’accès, il permet de donner la lumière nécessaire à chacun d’entre nous pour dire haut et fort ce qui nous tient à cœur.

Qu’il s’agisse d’un projet de société, d’un produit, d’un service, de l’activité d’un club ou simplement de nos expériences, tout peut y trouver sa place.

Si par le passé il fallait un gros compte en banque pour mettre à la vue du grand public, ce que nous avions à proposer, il en est tout autrement aujourd’hui.

Pourquoi rester seuls dans notre île desserte ?

Alors que quelques simples cliques et une ébauche* de stratégie, nous permet de lancer de manière autonome notre campagne d’information.

À notre disposition ; de nombreuses plates-formes, la plupart du temps gratuit ou accessible pour une maigre contribution.

*Lorsqu’il est question d’une ébauche de stratégie, cela signifie en premier lieu, qu’elle peut être faite avec une certaine facilité, et que chacun d’entre nous peut s’en charger de manière autonome, sans avoir recours à un spécialiste de la communication (ce qui ne signifie nullement que vous devez vous en passer si vous le jugez nécessaire).

Tout le monde aime les start-up

Utilisez cet avantage, et osez une communication originale.

Ce qui ne signifie nullement que tout et n’importe quoi est à l’ordre du jour. Même si les erreurs sont plus facilement pardonnées à une startup qu’a une grande entreprise.

Ce capital sympathie est d’ailleurs le plus grand atout pour régater contre la notoriété des grands groupes. Car, finalement, votre but est de faire parler de vous et de ce que vous proposez.

Créer votre startup et devenir entrepreneur est-ce le nirvana ?

Peut-être que c’est le mauvais terme… Oui, cela peut le devenir, mais avant cela, il y a nombre de questions et de tâches qui vous attendent.

Cela devrait vous décourager ? Non, pourquoi ?

Nous allons commencer par :

Comment faire la différence dans un monde toujours plus concurrentiel

Voici la question que tout le monde se pose, vous peut-être également.

Si le prix, l’innovation ou encore l’utilité, peuvent faire partie des arguments de base, nous allons plutôt aborder la manière de le communiquer.

Il s’agit, en premier lieu, de mettre au grand jour :

  • Qui nous sommes
  • Ce que nous faisons
  • À quoi cela sert
  • En quoi c’est utile
  • En quoi c’est différent
  • Pourquoi nous pensons que chacun devrait l’avoir (pour un produit ou service adapté, bien sûre)

Cette démarche peut également avoir lieu bien avant que l’offre que nous proposions soit prête à la vente. En d’autres termes, pendant que nous réfléchissons et développons le produit (matériel/intellectuel), nous pouvons en faire part à la communauté que nous visons et celle qui nous suit peut-être déjà à travers nos médias sociaux.

Vous l’aurez compris, vendre son projet avant l’heure par la communication, est du grand art. Et, que cette démarche est pour beaucoup d’entre nous un défi important qu’il est cependant nécessaire de relever.

Voici quelques idées pour vous mettre sur la piste

Communiquez régulièrement

Ce qui compte, c’est de trouver le juste milieu entre le trop et le trop peu. Je vous l’accorde, c’est un point délicat qui dépend d’un certain nombre d’éléments.

Si une communauté de geeks va adorer d’en savoir le plus possible, cela sera peu ou pas le cas pour monsieur tout le monde. À vous de déterminer votre publique cible, et d’adapter les publications.

La chose qui est à retenir, c’est qu’il vaut mieux communiquer une fois par jour, semaine ou mois, plutôt que de balancer très irrégulièrement de l’information.

Utilisez les outils pratiques

Un très bon moyen de communiquer ses idées, et de construire une communauté — le but ultime de toute entreprise — c’est la mise en place d’un blogue. Le grand avantage de ce genre de média est sa facilité d’utilisation et l’interaction avec sa communauté.

Contrairement aux Facebook, twitter où autres plates-formes de médias sociaux, il n’est nul besoin que le lecteur soit membre de la plate-forme pour lire et commenter vos informations.

Favorisez l’interaction

En posant des questions, en demandant des précisions, ou simplement en remerciant les personnes qui se prennent le temps de vous faire des remarques.

Imaginez-vous la tête dans le guidon depuis de longs mois voire même des années, et posez-vous les questions :

  • Suis-je encore en mesure d’avoir une idée claire sur le sujet ?
  • Comment pourrai-je faire le pas de plus qui me permettra de lancer (enfin) ma startup ?
  • Quels sont les points qui clochent ?
  • Mon offre intéresse-t-elle vraiment mon public cible ?

Et d’autres dans le style. Pour la dernière question, même si cela peut paraître farfelu, c’est une question que nous nous posons parfois trop tard. Tellement convaincu que nous tenons la pépite en or, nous en oublions de nous demander l’essentiel : le marché est-il vraiment intéressé de l’avoir.

Pensez-y, c’est un point qui peut vous faire gagner bien du temps et souvent de l’argent.

Restez original et authentique

Ce point est essentiel !

C’est ici que vous commencerez à créer votre image de marque et à gagner la confiance de votre communauté. Chacun de nous peut se tromper, avoir de mauvaises idées ou oublier quelque chose. Ce qui compte, c’est de l’accepter et de rester ouvert, surtout aux critiques qui sont souvent présentes à travers les médias sociaux.

Essayez d’en faire le maximum, pour que les remarques puissent vous faire évoluer. Et, pensez à remercier les auteurs, leur demander des précisions, voire les idées qu’ils ont pour améliorer la situation.

En se faisant, la situation va devenir du gagnant-gagnant, certainement la meilleure manière pour créer une entreprise pérenne.

Outils utiles

  • Pour créer un blogue moderne et gratuit : www.medium.com
  • Pour créer votre site web gratuit : www.squarespace.com
  • Pour les médias sociaux : www.linkedin.com est certainement la plate-forme la plus utile pour démarrer. Utilisez maximum une à deux plates-formes — qui sont à jour — ce sera bien plus efficace et vous demandera moins de temps.

Il en existe bien sûre de nombreux autres. Essayez ceux-ci, ou trouvez en d'autres qui conviennent mieux à votre style de travail.

Maintenant, c’est à vous de jouer

Vous seul avez le pouvoir d’agir, de modifier votre monde et d’avancer.

C’est certainement le bon moment !

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