Start-Up

En quoi est-il utile d’avoir une ligne de conduite sur l’Internet ?

« Personne ne me voit, personne ne me connaît, personne sait qui je suis… dès lors, je fais ce que je veux, quand je veux ! »

Est-ce la bonne manière de faire ?

Peu probable (…). Le fait qu’il n’y ait pas de contact direct, et un certain anonymat laisse régulièrement place à des dérives d’une partie des utilisateurs. Que ce soit sous forme des règlements de comptes, insultes, racismes, et autres faits du même genre. C’est bien dommage, d’autant plus que l’Internet est un outil extraordinaire. Que ce soit pour échanger, apprendre, garder le contact ou s’en faire des nouveaux.

Trier ses mots est essentiel

Cela est d’autant plus vrai, lorsqu’il s’agit d’activités liées à votre entreprise.

À chaque visite, nos lecteurs se font un avis sur nous. Les images et les mots sont disséqués, et ainsi notre image forgée. Vus sous ce contexte, nous sommes loin de pouvoir dire et faire comme bon nous semble. Nous sommes tenus — si nous voulons prospérer — à avoir une ligne de conduite irréprochable.

Bien sûres, nous pouvons faire part de notre avis, même engagé. Ce qui compte, c’est que les propos soient fondés et que leur but s’oriente vers l’information au lieu de l’offense.

La présence ? Oui, elle est indiquée !

Nous pouvons le constater chaque jour, une présence en ligne — plus particulièrement sur les médias sociaux — est devenue chose courante, pour toute personne ou entreprise qui se veut être connue du grand public.

En tant qu’entreprise s’est même devenu un must. 

Se lancer, c’est également repenser la manière de faire. Pour vous soutenir dans cette démarche, voici :

12 points qui peuvent faire la différence

Pensez les médias sociaux comme un moyen de dialoguer

Que ce soit avec vos clients, collègues ou partenaires. En d’autres termes, la publication d’informations c’est que le premier pas. L’interaction, avec les personnes qui se donnent la peine de commenter, c’est le second.

Imaginez-vous ; vous donnez une conférence, quelqu’un vous pose une question et vous, vous restez muet… ! C’est ce qui se passe encore trop souvent sur les médias sociaux.

Soyez autrement, interagissez !

Développer de bonnes relations prend du temps

Il serait illusoire, comme d’ailleurs dans la vie réelle, de croire qu’une communauté peut être mise en place en quelques jours ou semaines seulement. Comptez entre six à douze mois — selon votre implication — pour réaliser ce projet.

Soyez un connecteur, rendez la pareille

Donnez des conseils, de bonnes adresses et recommandez d’autres personnes autour de vous. Cette démarche va, en plus de votre satisfaction, générer la reconnaissance de vos pairs. 

Lorsque vous recevez, pensez à redonner et à remercier la personne qui vous a soutenue.

Cela semble évident, il n’en est en fait rien à travers les médias sociaux.

Donnez plus que ce que vous prenez

Les « pique-assiettes » sont vite reconnus et mis dans les oubliettes. De donner, sans rien attendre, bien plus que ce que vous avez pris, est un très bon moyen de créer une communauté fidèle.

Rendez vos clients autonomes, ne vendez rien

Donnez tout ce dont vous êtes capable, afin que le lecteur puisse être autonome pour les choses simples. La rétention d’information ; pour obliger le lecteur à vous contacter ou/et vous rémunérer pour l’information, est un mauvais plan.

Si vous offrez une réelle plus-value, vous y trouverez votre compte le moment venu.

Soyez authentique et transparent

Dévoilez-vous et dites ce que vous pensez. Osez dire les choses telles qu’elles sont. Les conversations peuvent être engagées, informatives et devraient apporter une plus-value au lecteur.

En vous lançant sur les médias sociaux, vous allez vous exposer. Car il vous sera difficile de contrôler la situation. Évitez — lorsque c’est possible — la censure, qui donne une mauvaise image et diminue la confiance en vous.

Développez une confiance mutuelle

C’est ici que vous ferez la différence avec une communauté bâtie sur la confiance.

Utilisez votre bon sens

Le bon sens est le maître-mot. Ici comme ailleurs, ce mot important prend tout son sens sur les médias sociaux. En manquer conduira irrémédiablement à un échec cuisant.

Évitez d’être sur la défensive — soyez ouvert à des commentaires critiques

Une critique ouverte à toujours un avantage ; elle va vous permettre de prendre connaissance du ressenti du lecteur, et de changer votre approche. Ou du moins ; reconnaître que votre manière de faire rencontre de la résistance.

Utiliser les médias sociaux pour amplifier

Les médias sociaux ont été créés ; pour communiquer, partager des idées, donner des informations. Au lieu de cela, une bonne partie des utilisateurs professionnels l’utilise comme moyen de marketing.

Personne n’est opposé à une touche commerciale, de temps à autres, à condition que le lecteur en tire un avantage. 

Il convient juste de trouver le bon dosage.

Avoir des suiveurs c’est différent qu’avoir une communauté

Lorsque l’on parle du nombre de suiveurs — ce qui est souvent le cas — nous sommes très souvent loin du succès ou d’une vente. Il s’agit uniquement, jusqu’à nouvel avis, d’une personne qui a cliqué en une fraction de seconde sur le bouton « J’aime ».

Votre ambition devrait être d’en faire un membre de la communauté et, par la suite, un client fidèle.

Vous voilà avez quelques sujets de réflexion de plus

À vous de trouver le meilleur chemin et comment vous présenter au mieux à votre publique cible. Rien n’est jamais acquis, surtout dans le monde des médias sociaux.

Parfois il suffit d’une maladresse, pour que la confiance nous échappe. À nous de faire en sorte pour que cela arrive le moins souvent possible…

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Ces voleurs de temps qui gouvernent la vie

« Lorsque Voltaire dit : « Il y a plusieurs manières de perdre son temps : Ne rien faire. Mal faire ce qu’il faudrait faire. Le faire au mauvais moment. » il a certainement raison. »

Comment gérez-vous votre temps ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, votre réponse ne sera que partiellement positive !

Peut-être que vous vous surchargez. Vous devez souvent travailler (trop) tard pour tenir vos délais. Ou vos jours semblent passer d’une crise à l’autre, ce qui vous angoisse et vous démoralise.

Nous le savons, nous pourrions faire mieux

Mais nous avons des difficultés à identifier nos erreurs et, de savoir comment nous pourrions améliorer la situation. 

Lorsque nous avons — par périodes — une bonne gestion de notre temps, nous sommes bien plus productifs et beaucoup moins stressés. 

Cela nous laisse du temps pour des projets intéressants, qui peuvent faire une réelle différence dans notre vie.

En bref, nous sommes heureux !

Principales causes de la mauvaise gestion du temps

L’absence de buts personnels clairs

Savez-vous où vous voulez être dans six mois, un an ou plus ? 

Si la réponse est non, il est peut-être temps de fixer vos objectifs personnels !

L’établissement de buts personnels, est essentiel pour la bonne gestion de votre temps. Ils vous donnent une destination, et la vision claire, pour savoir sur quoi vous devez vous concentrer en priorité. 

Lorsque vous savez où vous voulez aller, il vous sera plus facile de fixer vos priorités, ainsi que le temps et les ressources nécessaires pour y arriver.

Il vous sera également plus facile de détecter si le temps est investi au bon endroit ou s’il s’agit d’une distraction.

Pour savoir comment fixer un but clair et motivant, lisez également : Poursuivez-vous le bon but ?

L’omission de priorisation des tâches

Entre terminer un rapport de travail, faire le repassage, aller promener le chien, ou encore sortir au cinéma, il est parfois difficile de savoir comment donner la priorité, surtout quand vous faites face à un flot de tâches apparemment urgentes. Cela est souvent le cas, lorsque nous sommes confrontés à des urgences dans divers domaines, et que chacune semble requérir notre attention immédiatement.

Pour cette raison — et gérer votre temps au mieux — il est essentiel d’apprendre à prioriser les tâches efficacement.

Un outil qui va vous aider à prioriser efficacement est la matrice d’action prioritaire. Elle vous vous aidera à déterminer si une tâche à un impact important et quel effort elle demande. Elle vous permettra également de mieux gérer votre temps, en vous focalisant sur l’essentiel.

Un autre outil, qui peut être utilisé conjointement avec le précédent, est la matrice de Dwight D. Eisenhower. Pour en savoir plus, lisez également : Plus efficace et moins stressé.

L’absence d’une liste de tâches

Vous arrive-t-il d’avoir le sentiment que vous avez oublié de faire une chose importante ?

Oui !

Cela signifie probablement que vous n’avez aucune liste des tâches, pour vous rappeler les choses importantes qui restent en suspens.

Si vous en avez une, et que vous avec également ce ressenti, c’est que vous l’utilisez probablement avec une efficacité insuffisante. Pour améliorer cette dernière, utilisez une priorisation du style de celle Dwight D. Eisenhower, ou, au minimum, une liste numérotée.

Pour gérer de grands projets, une liste simple peut s’avérer insuffisante car les entrées sont souvent trop vagues. Par exemple, vous avez écrit : débutez projet web. Mais qu’est-ce que cela implique ?

Le manque de précision pourrait vous amener à remettre à plus tard, ou de manquer des étapes clés.

Assurez-vous qu’un grand projet soit partagé en tâches spécifiques, et en étapes réalisables, cela vous évitera d’oublier quelque chose d’important.

Vous pouvez également utiliser un logiciel pour gérer vos projets, ce qui est d’un grand soutien.

Voici quelques outils que j’utilise quotidiennement : La gestion de projets ou le casse-tête chinois.

Une mauvaise gestion des interruptions

Qu’ils viennent de courriels, conversations de messagerie instantanée, des collègues dans une crise, ou d’appels téléphoniques divers. 

Ces distractions nous empêchent d’atteindre notre vitesse de croisière, que nous sommes capables de fournir sans effort lorsque nous sommes à 100 % engagés dans une tâche.

Si vous voulez prendre le contrôle de votre journée, et faire au mieux votre travail, il est essentiel de savoir comment minimiser et gérer efficacement les nombreuses interruptions. 

Commencez par arrêter votre conversation de messagerie instantanée. Informez les personnes qui vous distraient trop souvent de leur fait. Mettez votre téléphone portable sur silence.

Vous devez également apprendre à améliorer votre concentration, même lorsque vous êtes confronté à des interruptions fréquentes.

Être “victime” de la procrastination

La fâcheuse tendance à tout remettre au lendemain

De nombreuses choses nous font repousser. Que ce soit la peur de réussir, ou de subir l’échec. Le « plaisir » d’avoir la pression, oui cela existe… Le besoin de se protéger contre tout et tout le monde. Le manque de confiance, ou encore le manque de motivation… la liste est bien plus longue encore.

Ce qui est certain, c’est que la procrastination dégrade notre existence, nous empêche d’avancer et d’être heureux.

Lisez la suite dans : Moi un procrastinateur ? Nous en reparlerons demain…

Dire oui à tout et à tout le monde

Êtes-vous une personne qui a du mal à dire non ? Si c’est le cas, vous avez probablement beaucoup trop de projets et engagements dans votre pipeline.

Ce qui conduit à une mauvaise performance, une augmentation du stress et une baisse du moral.

Peut-être êtes-vous un micro gestionnaire qui s’ignore. 

C’est quelqu’un qui insiste pour contrôler ou faire tout le travail lui-même, parce qu’il ne fait confiance à personne, et pense que seul lui est en mesure de faire le travail correctement.

C’est un immense poids à porter, et cela grève lourdement la gestion du temps. En plus— de la réputation d’être un micro gestionnaire —l’assimilation au travailleur précipité qui bâclé tout, se fait également rapidement entendre.

Pour mettre un frein à cet état d’être, lancez-vous dans l’art subtil de dire oui à la personne et non à la tâche. 

Cette compétence vous aidera à vous affirmer, tout en conservant une atmosphère agréable au sein du groupe. Si l’autre personne insiste pour obtenir le oui à sa tâche, apprenez à rester calme et déterminé dans votre action même si la pression est grande.

Pensez à déléguer plus souvent : La délégation, c’est la porte vers les malentendus ! est un bon soutien pour ce sujet.

Prospérer dans la surcharge de travail

Certaines personnes ont un besoin viral de surcharge de travail pour être… heureuse. Avec des délais tenus de justesse. Des courriels qui débordent sans fin. Des piles de dossiers qui s’entassent sur le bureau, et qui nécessitent une attention accrue. La course effrénée d’une réunion à une autre… !

Le problème est qu’une dépendance à la surcharge de travail signifie rarement que vous êtes efficace. Non, elle conduit plutôt régulièrement à des situations de stress, voire de burnout, dans certains cas.

Au lieu de cela, essayez de ralentir, et d’apprendre a mieux géré votre temps et les tâches que vous effectuez.

Être professionnel dans l’art du multitâche

Parfois utile, cette manière de travailler peut également apporter son lot de problèmes.

Lorsque nous sommes en surcharge de travail, nous avons tendance à passer au multitâche. C’est le cas, par exemple, lorsque vous écrivez un courriel important, et que vous jugez utile de tenir un entretien téléphonique avec un client en même temps. Si de prime abord, cela semble être une bonne idée pour gagner du temps, il n’en est en fait rien. Car, en vérité, il va vous falloir 20 à 40 % plus de temps, pour faire les mêmes tâches de manière individuelles. De plus, il y a bien des chances que vos courriels soient pleins d’erreurs, et vos clients frustrés par votre manque de concentration.

Il peut être utile d’utiliser le multitâche, dans certaines situations qui le permettent. Lorsque l’activité demande une concentration accrue, il est cependant préférable de se concentrer sur une tâche à la fois. Ainsi vous produirez à coup sûr un travail de meilleure qualité.

Un outil utile, et plus d’informations dans : L’art du « SLASH » ou multitâches.

Supprimer les pauses

C’est agréable de penser que vous pouvez travailler de longues heures d’affilée, en particulier lorsque vous travaillez pour respecter un délai. Mais il s’avère que l’homme ne peut se concentrer, et produire un travail de qualité, sans donner à son cerveau un peu de temps pour se reposer et recharger les accus.

De négliger les pauses, et les considérer comme une perte de temps, est une grande erreur. Car elles fournissent de précieux temps d’arrêt, qui nous permettent de penser de façon créative, et de travailler plus efficacement ensuite.

Si vous éprouvez des difficultés à vous arrêter de travailler, réglez une alarme qui vous rappelle que c’est le moment de prendre une pause. Optez pour une marche rapide — c’est également possible au bureau — prenez un verre d’eau, ou asseyez-vous pour une courte méditation. 

Une pause de cinq minutes, toutes les unes ou deux heures, semble être une bonne moyenne.

Également, accordez-vous suffisamment de temps pour le repas. Car, vous ne produirez aucun travail de qualité si vous avez faim !

Une planification inefficace des tâches

Êtes-vous une personne du matin ? Où, trouvez-vous votre énergie maximale une fois que le soleil commence à se coucher ?

Nous avons tous des rythmes différents. Et, c’est à de différents moments de la journée que nous ressentons l’énergie monter et que nous sommes plus productif.

En sachant cela, vous ferez le meilleur usage de votre temps en programmant vos travaux importants durant vos heures de pointe. Consacrez-vous aux travaux de faible importance, comme retourner les appels téléphoniques (en dehors des urgents, bien sûre), la lecture des courriels, ou le classement, dans votre période creuse.

Rapidement, vous verrez que vous faites beaucoup plus en bien moins de temps.

Et vous, quels sont les voleurs de temps qui vous ralentissent ?

Comment améliorer votre productivité ?

En prenant le temps pour définir ce qui vous ralentit, et où vous pourriez vous améliorer ! 

Si l’ampleur de la tâche vous retient, commencez par des petits pas et des plus petites tâches.

Reconnaissez et corrigez vos erreurs de gestion du temps.

En surmonter ses erreurs, vous constaterez rapidement une énorme différence dans votre productivité. 

Vous serez également plus heureux, et subirez moins de stress !

Comment éviter ces pièges

Fixez-vous des buts

En avoir un vous donne une direction, un cap à tenir. Avec, en ligne de mire, un résultat à atteindre, vous saurez ainsi jusqu’où vous devez aller pour réussir. 

Sans but personnel, vous serez guidé par ceux des autres et travaillerez à la réalisation de leurs. 

Est-ce vraiment cela que vous voulez ?

En plus de l’idée claire, qu’un but vous donne, il est également un très fort vecteur de motivation.

Comment fixer un but, plus d’informations ici : Poursuivez-vous le bon but ?

Définissez vos priorités

Vous avez quantité de choses à faire, et la vie quotidienne est remplie de tâches, d’obligations et d’interactions en tous genres. Mais elle est aussi pleine de distractions et de tâches inutiles qui vous prennent un temps considérable.

Cela nous oblige à faire des choix à chaque instant de notre vie. Ce choix consiste à définir ce qui compte vraiment pour nous, pour notre bien-être, voire notre entreprise.

En passant des activités qui nous occupent uniquement, à des activités vraiment utiles, nous mettons la première pierre à l’édifice pour atteindre les buts fixés à l’étape précédente.

Pour vous soutenir dans cette démarche, référez-vous à : Plus efficace et moins stressé.

Maintenant, vous êtes prêt à planifier

Vous pouvez l’adapter à votre manière de fonctionner. Que ce soit par jour, semaine ou mois, voire à plus long terme pour d’importants projets. Cela va vous permettre d’avoir une meilleure vue d’ensemble de vos activités.

Mettez une limite de temps

Limiter une tâche dans le temps est nécessaire et utile pour canaliser son énergie, et rester concentré sur le but. 

Laisser le temps faire les choses, comme l’adage le dit, mène très rarement au but fixé.

Donner une échéance, est à considérer comme une invitation pour la terminer à temps. C’est également un bon moyen pour éviter la procrastination, et tous les effets négatifs qui l’accompagnent.

À présent vous êtes prêt pour vous concentrer sur l’essentiel, l’action !

Car, ce qui compte, c’est de commencer.

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Trouver de nouvelles idées, être créatif, dites-vous ?

« La créativité, comme la vie humaine elle-même, naît dans le noir. Julia Cameron »

Une étincelle a besoin d’obscurité pour briller

Souvent nous pensons qu’une idée géniale apparaît d’un coup, sans prévenir. La réalité est plutôt qu’elle germe et se développe en nous sans que nous en ayons pris conscience.

C’est en s’imprégnant des choses que nous voyons et qui nous inspirent, qui prépare le terrain vers l’idée finale.

Ces choses finissent par s’accumuler et s’organiser, pour former une certaine cohérence. Et souvent, au moment où on s’y attend le moins, l’idée survient comme un éclair de lucidité. Cela paraît presque évident sur le moment, pourtant c’est le fruit d’un long travail intérieur en amont.

Parfois, les choses doivent aller plus vite

Il est souvent difficile de trouver des nouvelles idées, surtout lorsqu’il s’agit de développer ou d’améliorer un produit ou un service existant. Dans cette situation, souvent imprégnée d’une certaine urgence, il est utile d’avoir quelques outils à disposition.

Une activité de remue-méninges (brainstorming) créatif, comme la technique SCAMPER, peuvent vous être d’une grande utilité dans cette démarche. 

Rappelez-vous que le mot produit se réfère, en plus des produits physiques, également aux processus, services ainsi qu’aux personnes. Ce qui permet d’adapter cette technique à un large éventail de situations.

SCAMPER, de quoi s’agit-il ?

C’est une mnémonique, créée par Bob Eberle (professeur et auteur), qui développa cet outil pour rendre ses élèves plus imaginatifs et créatifs. Il fut largement repris par Alex Osborn (souvent cité comme étant le père du brainstorming), qui consiste à se poser des questions et d’émettre des idées dans la foulée.

La mnémonique est la suivante :

Substitute — Remplacer
Combine — Combiner
Adapt — Adapter
Modify — Modifier
Put to another use — Destiner à un autre usage
Eliminate — Éliminer 
Reverse — Inverser

Entre le noir et le néant, il y a un abysse

Qu’il faut parfois combler rapidement. Même si les idées peuvent germer dans le noir, et faire surface de manière subite et imprévue, nous avons parfois besoin d’un coup de pouce, autre que celui du destin…

La mise en pratique de SCAMPER

  1. Prenez un produit, ou un service existant. Il peut s’agir d’un existant, que vous aimeriez améliorer. Un, avec lequel vous avez des problèmes. Ou un, qui pourrait être la base de départ pour en développer un nouveau.
  2. Posez des questions sous forme de remue-méninges, sur le produit que vous avez choisi, en utilisant la mnémonique pour vous guider.
  3. Regardez les réponses, qui ont été données. Y en a-t-il une qui semble viable ? Pourriez-vous utiliser l’une d’elles pour développer un produit existant, ou en créer un nouveau produit ? S’il vous semble que l’une des solutions proposées semble viable, vous pourrez l’explorer davantage par la suite.

Certaines idées générées seront peut-être impossibles à réaliser, ou peu adaptées à la situation. Ce qui compte, dans un premier temps, c’est de générer autant d’idées que vous pouvez.

Quelques exemples de questions, que vous pourriez vous poser, pour chaque catégorie de la mnémonique

Remplacer — Substitute

  • Que se passerait-il, si votre sentiment ou l’attitude envers le produit changeait ?
  • Quels matériaux ou ressources pourraient être remplacés ou échangés pour améliorer le produit ?
  • Quel autre produit ou procédé pourraient être utilisés ?
  • Ce produit pourrait-il être utilisé ailleurs, ou en remplacer un autre ?
  • Quelles règles pourraient être remplacées ?

Combiner — Combine

  • Comment pourriez-vous combiner les qualités et les ressources pour créer une nouvelle approche de ce produit ?
  • Que se passerait-il si l’on combinait ce produit avec un autre, pour créer quelque chose de nouveau ?
  • Que pourriez-vous combiner pour maximiser l’utilisation de ce produit ?
  • Que faire si vous avez combiné divers buts ou objectifs ?

Adapter — Adapt

  • Comment pourriez-vous adapter ou réajuster ce produit pour qu’il serve à une autre fin ?
  • Qui ou quoi pourriez-vous inspirer pour adapter ce produit ?
  • Quels autres produits ou idées pourriez-vous utiliser pour vous inspirer ?
  • Quoi d’autre est comme votre produit ?
  • À quoi d’autre peut servir ce produit ?
  • Dans quel autre contexte pourriez-vous mettre votre produit ?

Modifier — Modify

  • Que pourriez-vous ajouter pour modifier ce produit ?
  • Quel élément, de ce produit, pourriez-vous renforcer pour créer quelque chose de nouveau ?
  • Comment pourriez-vous changer la forme, le regard, ou le ressenti de votre produit ?
  • Que pourriez-vous souligner ou mettre en avant pour créer plus de valeur ?

Destiner à un autre usage — Put to another use

  • Pourriez-vous recycler les déchets de ce produit pour faire quelque chose de nouveau ?
  • Qui d’autre pourrait utiliser ce produit ?
  • Comment ce produit se comporterait-il dans un autre contexte ?
  • Pouvez-vous utiliser ce produit ailleurs, peut-être dans une autre industrie ?

Éliminer — Eliminate

  • Quelles sont les caractéristiques, les pièces ou règles que vous pourriez éliminer ?
  • Comment pourriez-vous rationaliser ou simplifier ce produit ?
  • Qu’arriverait-il si l’on enlevait une partie de ce produit ? Que voudriez-vous avoir à sa place ?
  • Que pourriez-vous sous-estimer ou atténuer ?
  • Comment pourriez-vous le rendre plus petit, plus rapide, plus léger ou plus amusant ?

Inverser — Reverse

  • Quels sont les composants que vous pourriez remplacer pour modifier l’état de ce produit ?
  • Qu’arriverait-il si vous inversez ce processus ou arrangez les choses différemment ?
  • Comment pourriez-vous réorganiser ce produit?
  • Qu’arrivera-t-il si vous essayez de faire exactement le contraire de ce que vous essayez de faire maintenant ?
  • Quels rôles pourriez-vous inverser ou échanger ?

Comme vous pouvez vous en rendre compte, les questions sont sans limites. A vous de trouver celles qui vous parlent le plus, et qui vous mènent à un résultat probant.

La balle est dans votre camp

Faites un test, avec un sujet qui vous laisse dans le noir… en vous entourant de quelques personnes de votre équipe. Si vous n’avez pas d’équipe, pensez à créer un groupe de travail, avec d’autres entrepreneurs, ou lancez-vous dans un Mastermind group, qui est un excellent moyen pour trouver de nouveaux chemins.

L’objectif primaire est de passer par-dessus la feuille blanche, et de trouver la solution qui sied le mieux à votre situation.

C’est à vous !

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Un Mastermind group ne sert à rien

J'ai une excellente idée, comment le faire savoir au monde entier

Le succès, il commence où ?

Il y a autant d’interprétations, que d’êtres humains

Chacun de nous le définit d’une autre manière, et en fonction des priorités qu’il se fixe dans sa vie. Si pour une grande partie l’argent tient le haut du pavé, pour d’autres c’est la réussite socioprofessionnelle ou encore familiale qui peut primer.

Je peux affirmer, sans grand risque, que chacun d’entre nous définit le succès de manières différentes en fonction des priorités qu’il s’est fixé.

Si je transfère le mot succès sur une startup, nous nous trouvons exactement devant le même dilemme… 

Seule certitude, ceux pour qui l’argent et la réussite sociale sont les principales motivations, la probabilité de passer par des moments difficiles semble programmé.

Plusieurs sages l’ont dit bien avant nous

Il est bon de connaître la destination de son voyage. Le plus important, cependant, c’est d’aimer le chemin qui y mène.

À quoi bon avoir du succès, si vous n’éprouvez aucun plaisir à ce que vous faites ? Autre question : peut-on toujours utiliser le mot succès dans ce cas ? 

Nous y voici, à l’interprétation du… succès.

Et vous, comment définissez-vous votre succès ?

Finalement, c’est la seule chose qui compte. 

Personne n’est en mesure de vous le dire, même s’il y a de très nombreuses personnes qui tentent de vous faire croire qu’ils le savent. Pires, qui tentent de vous le faire prendre pour argent comptant.

Savoir est un bout du succès

Il est essentiel, voire indispensable, de faire un dessin de son propre succès. 

Ainsi, vous serez également plus à même de laisser de côté les nombreuses sollicitations et autres fausses pistes qui vous seront proposées sur votre chemin du succès.

Y réfléchir, de temps à autre, semble être un bon plan

Savoir où nous voulons aller, et ce que nous voulons atteindre, va nous permettre de célébrer nos succès. Nous faire prendre conscience où nous allons réellement. Démontrer si nous ignorons une partie ou tout sur le sujet.

Dessinez le chemin vers VOTRE succès

Contentez-vous en aucun cas de suivre les chemin des autres et, mettez tous les atouts de votre côté pour célébrer des succès à votre image.

Essayer c’est le premier pas, d’autres suivront…

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J’ai une excellente idée, comment le faire savoir au monde entier ?

« Dans le domaine des idées, tout dépend de l’enthousiasme. Dans le monde réel, tout repose sur la persévérance.
Johann Wolfgang von Goethe »

Les bonnes idées qui meurent dans leur coquille

Que ce soit pour des raisons de confiance, de communication, de persévérance ou encore financement. En y regardant de plus près, les raisons précitées sont souvent liées l’une à l’autre.

Même si c’est souvent la raison financière qui est mentionné en premier, c’est régulièrement l’amalgame de plusieurs qui mène à l’abandon ou à l’échec d’un projet qui semblait pourtant très prometteur.

Le rêve, l’enthousiasme, est palpable

Imaginez-vous devant une personne, qui parle avec des yeux qui pétillent le bonheur et la confiance. Comment ressentez-vous son message ?

Vous allez certainement ressentir un intérêt accru et l’envie d’en savoir plus. C’est d’ailleurs ce que la publicité essaye de provoquer avec leur message. Construire sur un message fort, et authentique, va avoir un impact c’est certain.

J’ai un souvenir qui me reste, comme le meilleur exemple de l’enthousiasme et de ce qu’il génère. 

Lors de mon premier job de commercial, j’avais rencontré le patron pour décider si j’allais me lancer dans cette aventure. Je vois encore très bien cette personne devant moi, même que cela date de plus de 30 ans (…). Il m’a fait l’apogée du produit, que j’étais sensé proposer à mes futurs clients. Dès qu’il a démarré, c’était comme une tempête qui soufflait à tous vents. C’est comme s’il était montée sur la table — c’est l’image que j’en garde — pour crier haut et fort, pourquoi je devais absolument avoir ce produit chez moi à la maison (ce qui ne tardait d’ailleurs pas, c’est la première chose que j’ai faite lorsque j’ai débuté mon activité). 

À ce jour, il reste la référence absolue dans le domaine, extraordinaire !

La communication est claire et limpide

Lorsque vous présentez votre produit, ou service, avec enthousiasme, il est également important de le faire clairement. 

  • De quoi s’agit-il exactement? 
  • Pourquoi vous y croyez ? 
  • Quels avantages peuvent en être tirés ? 
  • Dans quelle situation, c’est utile de l’avoir ?
  • Les conséquences qui peuvent écouler, etc.

Pensez à préparer un pitch simple et attractif. Une présentation qui crée une atmosphère émotionnelle. Utilisez des phrases percutantes et une photo qui transporte votre méta message comme par enchantement.

Le même message doit se retrouver sur tous vos supports, que ce soit un dépliant, un fichier PDF ou encore votre site web et les médias sociaux.

Passer de l’échec à la réussite

Deux états qui sont souvent très proches l’un de l’autre. De mettre tous les atouts de son côté tient finalement qu’à quelques éléments ordonnés et bien transmises.

En quelques mots, il s’agit de transmettre son enthousiasme de manière claire, simple, et compréhensible, pour le plus de personnes possible dans votre segment cible.

Créez votre « landing page » attractive

Une bonne manière — en plus de ce qui peut se faire dans les présentations en direct — pour faire connaître votre projet de manière plus étendue, c’est une landing page.

L’avantage d’un tel outil, c’est la simplicité avec laquelle vous pouvez transmettre un message fort et de manière étendue.

Le contenu peut se résumer à :

  • Une vidéo
  • Une présentation, qui peut être la même, un peu remaniée, que celle utilisée dans vos interventions en direct
  • Un formulaire de contact
  • Un blogue, où vous informez sur l’avancement du projet
  • Un module de financement participatif, comme par exemple kickstarter (US), ulule (EU) ou encore goheidi (CH)
  • Une formule de donation, que vous pouvez ajouter à votre page

Ce qui est essentiel, c’est que le visiteur puisse humer qui vous êtes et ce que vous faites. Le message doit être suffisamment clair et motivant, pour qu’il provoque une action concrète, sous forme de partage, de demande de renseignements et dans le cas idéal, d’une participation financière.

Sortez des chemins battus…

Faire autrement que les autres, car l’originalité fait souvent la différence.

Réfléchissez à ce qui vous passionne le plus dans votre projet. Ce qui fait que vous investissez votre temps, et vous fait persévérer. 

Un tel message atteint très souvent sa cible.

Essayez, il en va de la réussite de votre projet !

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