Entrepreneurship

Les activités-clés

« Lorsqu’il est question de business model, chacun pense immédiatement à une startup ou du moins à une entreprise. »

Information

Si vous avez manqué le début de la série, il est peut-être utile de voir l’étape précédente, vous trouvez le lien ci-dessous ou en fin d’article.

Le début est identique dans chaque module, ce qui permet de lire les diverses publications de manière autonome, tout en comprenant les sens généraux.

À vous de décider, ce qui vous sied le mieux.

Déjà paru dans la série

Introduction

De nombreuses personnes définissent et documentent des pratiques d’entreprises, rares sont ceux qui définissent ou documentent méthodiquement des modèles économiques. Plus rares encore sont les individus qui appliquent le concept de business model à leur propre carrière.

C’est ce que nous allons faire à travers cette série de neuf articles, où nous allons aborder le sujet un peu différemment. Il sera question du : comment utiliser le BMC et établir — en plus du business model professionnel — celui qui est pour vous en tant qu’individu.

En d’autres termes ; comment vous allez devenir le centre — à défaut du monde — du moins d’un business model.

Comment entretenir réussite et satisfaction ?

En comprenant votre mode de fonctionnement, pour ensuite adapter votre approche aux évolutions de votre environnement.

C’est ce qui vous sera proposé durant les neuf étapes du BMC.

Juste un rappel

Au niveau économique le plus élémentaire, un modèle économique (business model) est : la logique avec laquelle une organisation assure sa viabilité financière.

Plus simplement, la façon dont une organisation entend gagner de l’argent.

Dans le domaine personnel c’est la façon d’exploiter vos points forts et vos talents pour vous développer sur les plans personnels et professionnels.

L’avantage de la matrice

Elle permet de décrire les business-modèles personnels exactement comme les modèles économiques d’entreprise, avec deux différences :

  1. Dans le business model de l’individu, la ressource clé, c’est l’individu, en l’occurrence, vous : vos centres d’intérêt, vos compétences et capacités, votre personnalité, et les actifs que vous possédez ou contrôlez.
    Dans les organisations, l’éventail des ressources clés est souvent plus large — ainsi des ressources humaines en particulier
  2. Un business model personnel prend en compte des coûts et des bénéfices “immatériels” (le stress et la satisfaction, par exemple) difficiles à quantifier.
    Le modèle économique d’une organisation ne prend généralement en compte que les coûts et les bénéfices monétaires.

L’approche est fondée sur quatre piliers

  1. La modélisation
    Qui consiste à découvrir et à apprendre à utiliser les outils de description et d’analyse des modèles économiques.
  2. La réflexion
    Qui consiste à revisiter vos choix et à explorer de nouvelles pistes pour mettre en harmonie vos aspirations personnelles et professionnelles.
  3. La réinvention
    Qui consiste à rectifier, ou à réinventer, votre vie professionnelle en vous servant de la matrice et des découvertes que vous avez faites dans les étapes une et deux.
  4. L’action
    Qui consiste à donner vie à votre nouveau business model.

Le model sur neuf segments

  1. Clients : qui vous aidez
  2. Valeur apportée : votre contribution
  3. Canaux : comment vous diffusez votre offre
  4. Relations avec le client : comment vous interagissez
  5. Revenus : ce que vous recevez
  6. Ressources clés : vous et les moyens dont vous disposez
  7. Activités-clés : ce que vous faites
  8. Partenaires clés : qui vous aidez
  9. Coûts : ce que vous donnez

Nous allons aborder chaque élément dans le détail durant ces prochains jours et semaines.

À chaque article, un des segments sera expliqué et opposé au BMC professionnel ce qui vous permettra de l’utiliser de manière plus complète.

Les activités-clés (KR)

Sont les activités physiques ou intellectuelles accomplies pour les clients.

Ce sont les tâches et actions concrètes requises pour créer et apporter les éléments décrits dans les modules précédents. Leur maîtrise fait la différence dans les succès du modèle économique d’une startup.

Comme pour les ressources clés, que nous avons abordées dans le poste, il est question de créer de la valeur ajoutée.

Nous avons tendance à envisager notre travail en termes de tâches en non en termes de valeur apportée par les tâches en question. Lorsque les clients choisissent une organisation, ils sont plus intéressés par la valeur qu’ils ne recevront que par la tâche en tant que telle.

Pensez-y !

Les activités-clés peuvent être catégorisées

  • En faire : Fabriquer les produits, concevoir/développer/délivrer des services et résoudre des problèmes. Pour les entreprises de service, “faire” peut désigner à la fois la préparation de la prestation future et la prestation elle-même.
  • En vendre : Promouvoir, faire connaître ou former les clients à la valeur du service ou du produit. (appels commerciaux, planification ou déploiement des campagnes de publicité ou des promotions, et sensibilisation ou formation.
  • En résoudre des problèmes : Développement de nouvelles solutions qui résolvent les problèmes des clients.
  • En soutenir : Contribue au fonctionnement harmonieux de l’organisation, mais n’est pas directement associés à “faire” ou à “vendre” (recruter des collaborateurs, tenir la comptabilité ou d’autres tâches administratives).

Incluez uniquement des activités

Qui sont réellement importantes, celles qui vous démarquent des autres.

Il ne sert à rien de lister toutes les tâches que vous allez effectuer, dans la matrice.

Note : Les activités-clés qui engendrent des coûts immatériels très élevés sont souvent révélatrices d’une inadéquation entre les ressources clés et les activités-clés.

En résumé

Les activités-clés découlent de qui vous ou/et votre entreprise êtes.

Dix points à retenir

  1. Les activités-clés sont les activités physiques ou intellectuelles accomplies pour les clients
  2. Ce sont les actions requises pour créer ou apporter les valeurs ajoutées
  3. Envisagez votre travail en termes de valeur apportée au lieu de tâches accomplies
  4. Les activités-clés se déclinent en faire : concevoir/développer/délivrer des services et résoudre des problèmes
  5. En vendre : Promouvoir, faire connaître ou former les clients à la valeur du service ou du produit
  6. En résoudre des problèmes : Développement de nouvelles solutions qui résolvent les problèmes des clients
  7. En soutenir : Contribue au fonctionnement harmonieux de l’organisation, mais n’est pas directement associé à faire ou vendre
  8. Notez uniquement les activités qui vous démarquent des autres
  9. Évitez de confondre des activités-clés à de la valeur apportée
  10. Les activités-clés qui engendrent des coûts immatériels très élevés sont souvent révélatrices d’une inadéquation entre les ressources clés et les activités-clés

Questions pour faire le point sur les activités clés

  • Une de vos capacités ou compétences est-elle inexploitée ou sous-exploitée ?
  • Pouvez-vous réduire/modifier les activités-clés requises pour servir le client ?
  • Le client pourrait-il prendre en charge une de vos activités-clés ?
  • Pouvez-vous redéfinir, repositionner ou modifier vos activités-clés pour vous centrer davantage sur les éléments essentiels de la valeur apportée ?
  • Le client assimile-t-il, activités-clés et tâches à accomplir ? Et vous ?
  • Si votre premier objectif est la fidélisation, une de vos activités évalue-t-elle la satisfaction du client ?
  • Si votre objectif est l’acquisition, avez-vous besoin d’ajouter ou de développer des activités-clés liées à la vente ou au marketing ?
  • Certaines activités-clés pourraient-elles être réduites ou supprimées sans dommage pour la valeur apportée ?

Faites le tour de vos activités-clés

Cela va vous pousser vers une réflexion de fond autour de la notion cruciale qu’est la valeur que vous apportez à vos clients.

Contentez-vous de noter les principales? tout en laissant les génériques pour d’éventuelles listes de tâches dans la planification de vos divers projets.

Mettez à jour votre matrice, et faites-moi savoir comment les choses se passent pour vous, et si vous avez fait d’autres observations que celles qui sont mentionnés dans ce poste

La prochaine étape, que je vais présenter, sera : Partenaires clés : qui vous aidez.

Restez connectés, et venez faire un tour dans les prochains jours.

Lecture proposée

Business Model nouvelle génération
Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

Liens utiles

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Article apparenté

Les ressources clés mettent en oeuvre le projet du business modèle

« Lorsqu’il est question de business model, chacun de nous pense immédiatement à une startup ou du moins à une entreprise. »

Information

Si vous avez manqué le début de la série, il est peut-être utile de voir l’étape précédente, vous trouvez le lien ci-dessous ou en fin d’article.

Le début est identique dans chaque module, ce qui permet de lire les diverses publications de manière autonome, tout en comprenant les sens généraux.

À vous de décider, ce qui vous sied le mieux.

Déjà paru dans la série

Introduction

De nombreuses personnes définissent et documentent des pratiques d’entreprises, rares sont ceux qui définissent ou documentent méthodiquement des modèles économiques. Plus rares encore sont les individus qui appliquent le concept de business model à leur propre carrière.

C’est ce que nous allons faire à travers cette série de neuf articles, où nous allons aborder le sujet un peu différemment. Il sera question du : comment utiliser le BMC et établir — en plus du business model professionnel — celui qui est pour vous en tant qu’individu.

En d’autres termes ; comment vous allez devenir le centre — à défaut du monde — du moins d’un business model.

Comment entretenir réussite et satisfaction ?

En comprenant votre mode de fonctionnement, pour ensuite adapter votre approche aux évolutions de votre environnement.

C’est ce qui vous sera proposé durant les neuf étapes du BMC.

Juste un rappel

Au niveau économique le plus élémentaire, un modèle économique (business model) est : la logique avec laquelle une organisation assure sa viabilité financière.

Plus simplement, la façon dont une organisation entend gagner de l’argent.

Dans le domaine personnel c’est la façon d’exploiter vos points forts et vos talents pour vous développer sur les plans personnels et professionnels.

L’avantage de la matrice

Elle permet de décrire les business-modèles personnels exactement comme les modèles économiques d’entreprise, avec deux différences :

  1. Dans le business model de l’individu, la ressource clé, c’est l’individu, en l’occurrence, vous : vos centres d’intérêt, vos compétences et capacités, votre personnalité, et les actifs que vous possédez ou contrôlez.
    Dans les organisations, l’éventail des ressources clés est souvent plus large — ainsi des ressources humaines en particulier
  2. Un business model personnel prend en compte des coûts et des bénéfices “immatériels” (le stress et la satisfaction, par exemple) difficiles à quantifier.
    Le modèle économique d’une organisation ne prend généralement en compte que les coûts et les bénéfices monétaires.

L’approche est fondée sur quatre piliers

  1. La modélisation
    Qui consiste à découvrir et à apprendre à utiliser les outils de description et d’analyse des modèles économiques.
  2. La réflexion
    Qui consiste à revisiter vos choix et à explorer de nouvelles pistes pour mettre en harmonie vos aspirations personnelles et professionnelles.
  3. La réinvention
    Qui consiste à rectifier, ou à réinventer, votre vie professionnelle en vous servant de la matrice et des découvertes que vous avez faites dans les étapes une et deux.
  4. L’action
    Qui consiste à donner vie à votre nouveau business model.

Le model sur neuf segments

  1. Clients : qui vous aidez
  2. Valeur apportée : votre contribution
  3. Canaux : comment vous diffusez votre offre
  4. Relations avec le client : comment vous interagissez
  5. Revenus : ce que vous recevez
  6. Ressources clés : vous et les moyens dont vous disposez
  7. Activités-clés : ce que vous faites
  8. Partenaires clés : qui vous aidez
  9. Coûts : ce que vous donnez

Nous allons aborder chaque élément dans le détail durant ces prochains jours et semaines.

À chaque article, un des segments sera expliqué et opposé au BMC professionnel ce qui vous permettra de l’utiliser de manière plus complète.

Ressources clés (KR)

Sans elles rien ne fonctionne bien longtemps.

Décrit les moyens nécessaires pour effectuer les démarches nécessaires à la réussite de l’entreprise.

Les ressources clés sont les marchandises et ressources nécessaires pour créer et mettre à disposition les éléments cités dans les points précédents.

Ces ressources peuvent être existantes ou acquises à travers les partenaires clés.

Il existe quatre ressources en particulier

Ressources physiques : Les terrains, les bâtiments, les machines et les véhicules sont des éléments essentiels dans nombreux modèles économiques.

Ressources intellectuelles : Les éléments immatériels comme : marques, systèmes et méthodes développés par l’entreprise, logiciels, brevets, droits de propriété intellectuelle.

Ressources humaines (même si je suis de l’avis que les hommes ne sauraient être assimilés à des ressources, je vais utiliser ce terme pour cet article) : Les collaborateurs de l’entreprise.

Ressources financières : Liquidités, lignes de crédit ou garanties financières.

Pour l’individu, nous pouvons rajouter

Les centres d’intérêt : Les choses qui vous enthousiasment et vous passionnent — pourraient bien être votre ressource la plus précieuse.

Les capacités et compétences : qu’elles soient innées ou acquises.

Votre personnalité et des moyens dont vous disposez, comme :

  • Vos connaissances : qui vous permettent d’offrir une valeur complémentaire à vos clients
  • Vos expériences : qui vous permettent d’exécuter un travail de manière plus efficace
  • Vos contacts personnels et professionnels : qui peuvent être essentiels dans certains secteurs de vie
  • Toutes autres ressources ou actifs matériels et immatériels

En résumé

Il est possible d’affirmer que sans les ressources clés, le business modèle de l’entreprise ne peut exister.

Dix points à retenir

  1. Les ressources clés sont les moyens dont vous devez disposer pour créer et mettre à disposition une valeur ajoutée
  2. Ils soutiennent l’entreprise à servir un marché
  3. A entretenir la relation avec les clients
  4. A générer du chiffre d’affaires
  5. Il existe de ressources intellectuelles
  6. Le capital humain (ressources humaines)
  7. Des ressources intellectuelles
  8. Et, financières
  9. Pour l’individu, ce sont les centres d’intérêt ; Les capacités ; les compétences ; sa personnalité (connaissances, expériences, contacts e autres ressources
  10. Le manque des ressources clés peut signifier l’échec pur et simple du modèle d’affaire

Questions pour faire le point sur les partenaires clés de l’entreprise

  • Qui sont vos partenaires clés ?
  • Un partenaire clé pourrait-il prendre en charge une de vos activités-clés ?
  • Pourriez-vous diminuer vos coûts en renforçant une relation avec un partenaire clé ?
  • Pourriez-vous modifier la valeur apportée ou en créer une nouvelle en vous alliant avec un partenaire clé ?
  • Pourriez-vous obtenir depuis l’externe une ressource clé importante à un coût moindre ?
  • Pourriez-vous obtenir depuis l’externe une ressource clé importante avec une meilleure efficacité ?
  • Pourriez-vous obtenir depuis l’externe une ressource clé importante avec une meilleure qualité ?
  • Pourriez-vous repositionner un collègue en partenaire clé ?
  • Devriez-vous éliminer un partenaire clé existant ?

Étudiez de près vos ressources clés

Cela va vous faire avancer d’un pas dans la matrice, où vous avez à présent atteint le sixième module.

C’est une étape très importante, où il convient de tenir compte de plusieurs éléments. Si les ressources matérielles sont en principe relativement clair, il en va tout autrement avec le capital humain.

Ce volet doit être vu avec une attention toute particulière, car c’est d’elle que va dépendre votre bien-être et celui de l’entreprise. Faire de mauvais choix ici, va avoir des conséquences défavorables à court et moyen terme.

Prenez-vous le temps nécessaire pour faire les meilleurs choix possible !

Mettez à jour votre matrice, et faites-moi savoir comment les choses se passent pour vous, et si vous avez fait d’autres observations que celles qui sont mentionnés dans ce poste

La prochaine étape, que je vais présenter, sera : Activités-clés : ce que vous faites

Restez connectés, et venez faire un tour dans les prochains jours.

Lecture proposée

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

Business Model nouvelle génération
Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

Liens utiles

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Article apparenté

L’organisation fractale, une lueur d’espoir

À l’image de la nature, qui nous montre parfaitement le chemin, une organisation fractale partage tout ce qui est nécessaire et utile pour faire avancer toutes les parties prenantes. Elle sait s’emboîter, de façon à ne former qu’un.

Une question de point de vue

À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit. Jean de la Bruyère

Une rencontre pleine de perspective…

Lorsque j’ai fait connaissance, il y a quelques années, de Michel Henric-Coll sur LinkedIn, le sujet du management était déjà très présent dans mes pensées et les écrits.

Il me semblait inconcevable qu’aucune autre idée — meilleure que celles enseignées dans les HS, et souvent obsolètes — existe.

Une ou l’être humain prend tout son sens et son importance. 

Ou il est question de travail d’équipe, plutôt que d’une compétition animée et (parfois) encouragé par une direction consentante ou/et peu scrupuleuse.

C’est après avoir lu le livre de Michel : L’Organisation Fractale, qu’une lueur d’espoir est née, et que j’ai pris conscience que mes idées sur la manière de créer, de diriger, et de développer une vie sociale dans le secteur professionnel étaient quelque chose que d’autres personnes pensaient également utiles et nécessaire.

Pour reprendre, en grandes lignes, les propos tenus dans cet ouvrage — que je vous encourage à lire — voici les principaux points que j’ai retenus. 

Je tiens à préciser que cela n’engage que moi, et qu’il est fortement probable que vous en retiendrez d’autres points.

Le modèle de l’organisation fractale

Est un modèle alternatif de gestion centré sur les personnes dans l’entreprise, adapté aux réalités sociales, économiques et humaines actuelles.

Il est construit sur des bases conceptuelles différentes, et souvent opposé aux doctrines tayloriennes et bureaucrates qui constituent le modèle dominant actuel.

On observe dans tous les pays industrialisés qui appliquent les doctrines tayloriennes (dites classiques), une démotivation et un désengagement des travailleurs. Cela se traduit par une baisse de compétitivité et d’efficacité pour l’entreprise, par des surcoûts sociaux importants et par une amertume et démobilisation sociale généralisée.

L’Organisation fractale présente de nouveaux paradigmes, de nouvelles valeurs d’entreprise et organise l’entreprise en une structure cohérente capable de faire face à la fois aux besoins de ce nouveau siècle et de concilier les attentes des propriétaires avec les buts des salariés.

Les quatre problèmes du management

“Les bénéfices sont aux entreprises ce que l’oxygène est aux personnes. Si les entreprises ne gagnent pas suffisamment, elles coulent. Si les personnes ne respirent pas assez, elles meurent. Mais si nous croyons que l’unique but des entreprises est de maximiser les bénéfices ou que la vie consiste à respirer, nous perdons quelque chose de très important.” Russell Lincoln Ackoff — un pionnier dans le domaine de la recherche opérationnelle, la pensée systémique et des sciences du management.

1. L’erreur d’objectif

La priorité des entreprises est d’obtenir le maximum de bénéfices.

Cette phrase résume parfaitement les propos. De dire qu’une entreprise doit être rentable pour (sur)vivre, est un doux euphémisme, tout le monde en convient aisément. Or, dans la phrase citée, il est affirmé haut et fort que c’est la priorité absolue de l’entreprise, ce qui démontre clairement une erreur d’objectif !

Une priorité absolue signifie

Que chaque choix doit être fait en fonction de l’objectif prioritaire, qui est dans ce cas le rendement. 

Une telle approche peut-elle vraiment servir la cause ?

J’en doute fortement !

Drucker disait : “Je prends le risque d’affirmer qu’aucune entreprise bien dirigée ne peut être gérée sous la doctrine de la valeur maximale pour l’actionnaire de façon durable. La doctrine de la valeur maximale pour l’actionnaire est une route systématique vers l’échec, quel que soit le pays du monde.”

Les différentes façons de considérer le bénéfice

a. C’est une fin en soi.

b. Un moyen d’atteindre un but de niveau de but supérieur, mais pas toujours explicite.

c. Doit être compatible avec les finalités de toutes parties prenantes, c’est-à-dire celles des actionnaires, des travailleurs, des clients et de la société. Les bénéfices ont par conséquent une mission plurale qui est : économique, humaine et sociale.

Quelle signification a le bénéfice pour vous ?

2. L’erreur de science

Les humains sont gérés comme des ressources.

Lorsque l’entreprise considère son personnel comme des ressources, elle le place au même niveau que la matière première, de l’énergie qu’elle achète, de ses possessions ou un outil quelconque à son service.

Qui ose sérieusement s’étonner que son personnel ne le considère à son tour comme des ressources financières qu’il s’agit d’exploiter au mieux?

“Ressources Humaines, humains ressources ? Que celui qui s’identifie à un litre d’essence ou à un kilowatt d’électricité lève la main.“

Taylor, le grand artisan de cet engrenage

Même si certaines de ses intentions étaient bonnes, puisqu’il pensait que le meilleur travail ne s’obtiendrait non pas par la domination des chefs (ceux qui pensent), mais par la collaboration entre eux et les ouvriers qui, eux, connaissaient le terrain. 

Mais, consciemment ou non, au lieu d’aider les travailleurs à développer leurs connaissances et à se former, il les transforma en engrenages.

Lorsqu’il dit : “La paresse constitue le plus problématique des maux qui caractérisent les travailleurs” il touche le fond !

C’est ce qui le poussa à organiser scientifiquement le travail. Pour ce faire, il conçut la démarche suivante, qui devait permettre d'obtenir un modèle fiable :

  1. Choisissez dix à quinze ouvriers pour leur habilité dans la tâche à analyser.
  2. Étudiez la suite précise des mouvements que ces ouvriers réalisent pour exécuter le travail, ainsi que les matériaux et les outils qu’ils utilisent.
  3. Déterminez à l’aide d’un chronomètre le temps nécessaire pour accomplir chacun des mouvements élémentaires qui composent la tâche, puis éliminez les mouvements inutiles ou trop lents.
  4. Définissez comme modèle de travail la suite des mouvements résultante et faites le appliquer par tous les ouvriers.

Peut-être que cela vous dit quelque chose…

Ce mal, toujours très présent dans nos entreprises, qui consiste à prétendre qu’il existe qu’une bonne manière d’accomplir le travail, nous la devons donc à Taylor.

“Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises solutions, il y a des solutions adaptées et d’autres qui ne le sont pas.”

Ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que ce modèle — même si les résultats peuvent être meilleurs au début — démotive et diminue drastiquement l’intérêt des travailleurs après peu de temps déjà.

Comment votre entreprise fonctionne-t-elle ?

3. L’erreur de méthodologie

“Les paradigmes sur lesquels se centrent la plupart de nos concepts de gestion sont ancrés dans un modèle mécaniste qui puise ses racines dans le siècle de l’illustration et dans la vision que l’on y avait de l’Univers comme quelque chose de statique, répétitif, prévisible et linéaire.” Joan Anton Ros Guasch

Descartes n’est plus de ce monde depuis des centaines d’années, et son Discours de la méthode qui date de 1637 est en grande partie obsolète. 

Malgré tout, ce texte continue à profondément marquer la pensée et les actes de nos jours.

Descartes affirmait d’une part…L’univers, dans son ensemble — mis à par l’esprit qui est d’une autre nature que le corps — est susceptible d’une interprétation mathématique.

Tous les phénomènes doivent pouvoir s’expliquer par des raisons mathématiques, écrivait-il également.

Cette vision est partagée par les théoriciens du management, lesquels cherchent inlassablement à transposer leur monde en mathématiques.

Ils utilisent, comme preuve de la véracité de leurs jugements, ce qu’ils nomment l’intuition évidente.

Cette évidence intuitive est non seulement une condition nécessaire, mais aussi suffisante. Ce qui signifie que d’en être intimement persuadé, autorise à considérer une intuition comme vraie.

Est-ce vraiment scientifique ?

Où est-ce simplement le début d’un nouveau dogme ?

Et affirmait d’autre part…Le fait de tout fragmenter permet de comprendre et de dominer le sujet.

Ce principe cartésien est responsable de l’obstination, de tout fragmenter, des théoriciens du management.

Ils considèrent, que le tout n’est que l’assemblage de partie et qu’il est possible de le connaître, de le dominer, et de le comprendre, si chaque élément est suffisamment décomposé.

Si cela peut être vrai, pour un système linéaire et statique, cela ne l’est pas pour un système social vivant.

“Le contrôle systématique et absolu est la reconnaissance de notre incapacité à bien diriger les personnes, de la même manière que la violence soit celle de notre incapacité à dialoguer et à construire ensemble.”

Dans votre entreprise, quelle méthodologie utilisez-vous ?

4. L’erreur de jugement

Qui peut s’illustrer par :Les entreprises sont vertueuses, les travailleurs sont pervers.”

Cela signifie également, que si le comportement ou l’attitude du personnel ne correspond pas aux attentes, c’est qu’il faut appliquer quelque chose pour les corriger.

Que ce soit sous forme de stimulants ou de sanctions, ce qui est certain, c’est que la cause des problèmes est issue du seul personnel.

McGregor a formalisé ces maux ainsi

  • Naturellement, l’être humain moyen n’aime pas le travail et l’évitera s’il le peut.
  • Du fait de leur aversion à l’égard du travail, la plupart des gens doivent être contrôlés, voire menacés, afin qu’ils travaillent suffisamment durs.
  • Les travailleurs ne fournissent l’effort attendu que sous la contrainte ou contre récompense (le salaire).
  • L’humain moyen préfère être dirigé.
  • Il n’aime pas les responsabilités.
  • Il désire la sécurité par-dessus tout.
  • Il ne déploie vraiment son intelligence que pour contourner les règlements… etc.
Ces propos étaient déjà présents dans les écrits de Taylor, qui continue à marquer profondément les directions actuelles, qui disait : “Le travailleur est incapable de comprendre entièrement son travail, que ce soit par manque d’éducation ou par insuffisance de capacités intellectuelles.”

Un management fondé sur ces préjugés…

Motive deux démarches complémentaires.

  1. Il renforce sans cesse des solutions inefficaces. C’est-à-dire, on va privilégier une intensification des mauvaises solutions au lieu de changer de stratégie. Comme le dit si bien Paul Watzlawick, dans son livre : Comment réussir à échouer : “si une solution ne fonctionne pas, augmentons la dose.”
  2. Il empêche toute remise en question du système de management en le déclarant non coupable par hypothèse.

Quand seul enfreindre la loi…

Garantis le bon fonctionnement de l’entreprise.

Le système fonctionne parce que les gens de la base, qui doivent l’appliquer, utilisent leurs bons sens et leur conscience pour enfreindre des normes et des règlements qui, si on les respectait entièrement, les bloqueraient.

“Si vous cherchez le pire chez les gens, c’est ce que vous trouverez, vous le trouverez sûrement.” Abraham Lincoln

Avez-vous déjà été ou êtes vous actuellement confronté à ce genre de situation ?

La partie émergente de l’iceberg

Même si les points relatés sont qu’une partie du problème du management actuel, ils démontrent cependant que gêne il y a. 

Le fait qu’ils soient de surcroît basé sur des modèles périmés, pourrait nous pousser à la réflexion et la correction.

L’objectif de créer un management nouveau, qui exclut les erreurs de base et qui donne une chance à chaque membre de l’équipe pour qu’il puisse y trouver son compte, serait une belle option.

Dix avantages de l’organisation fractale

Si la nature fonctionne avec une système fractale, c’est avec une raison précise. Elle a compris que chacun avait besoin de l’autre, dans certaines situations, et ambitionne d’y trouver sa place.

Le modèle d’organisation fractal est non seulement différent en son fonctionnement, il l’est surtout en ses fondements, ce qui a divers effets positifs.

1. Elle place la personne au centre

Qui évolue et passe du statut de ressource humaine à celle de moyen humain.

Chacun devient un membre à part entière d’une équipe, au lieu d’un fonctionnaire qui remplit uniquement sa tâche de manière détachée.

Et l’équipe, devient un amalgame cosmique — où tout réagit interactivement sur tout — qui ne peut être entièrement connu ni exhaustivement décrit, vu que chacun est unique. Au lieu d’un assemblage d’engrenages et de leviers en chaîne sans âme ni envie.

Le résultat : une duplication de la motivation et de l’investissement de chacun.

2. Elle donne un nouveau sens…

À la vie, au travail, aux tâches ou l’appartenance de groupe.

“Une vie qui n’a pas de sens, n’a aucun sens !”

Le sens, c’est ce qui meut les personnes lorsque leurs besoins fondamentaux ont été satisfaits. Apporter un sens à sa vie, trouver un sens à ce que l’on fait, sont des conditions indispensables à l’implication et à la motivation.

C’est la notion de sens de notre vie qui nous en permet la sublimation, qui nous rend capables de renoncer à des satisfactions immédiates en vue de buts plus importants mais plus lointains. C’est ce qui justifie la patience, les efforts et les sacrifices.

3. Elle donne plus d’autonomie…

Au niveau des buts, de l’organisation structurelle, fonctionnelle et opérationnelle.

En déplaçant certaines décisions vers ceux qui, possédant la meilleure connaissance de l’outil et du terrain, se trouvent dans la meilleure position pour déterminer les pratiques les mieux adaptées.

En accordant la responsabilité des méthodes de travail à ceux qui ont la responsabilité des résultats, nous enrichissons leur contribution, nous évitons les paradoxes, nous donnons du sens au travail, bref nous le réhumanisons.

4. Elle augmente la réciprocité…

Qui consiste à veiller, à ce que tous ce qui contribuent au succès de l’entreprise puissent atteindre leurs buts.

La vision qui prétend que pour gagner, un autre doit perdre, est étroite et surannée. C’est une vérité quand nous parlons de marchés, mais une erreur quand nous la transposons à la gestion des collaborateurs.

L’ambition de l’employé est d’une nature autre que celle de l’investisseur, car leurs apports sont de natures différentes. 

C’est comme la métaphore de l’omelette au jambon, dans laquelle “la poule collabore, mais le porc s’implique.”

5. Elle renforce la loyauté…

Qui est une force de régulation qui permet la continuité et l’amélioration de l’esprit du groupe.

Elle augmente les échanges et les discussions ouvertes, et est bâtie sur des bases plus saines.

Elle signifie également à toutes les parties, que chacun à des droits et des obligations envers toutes les parties prenantes.

6. Elle donne une mission commune…

Ou chacun se sent responsable et intéressé à atteindre les objectifs fixés en commun.

Du fait de l’autonomie, fixée par l’organisation fractale, chacun connaît les buts et les enjeux de son travail et de celui du groupe dans son ensemble. Cela permet à tout le groupe d’avancer dans le même sens, et d’avoir la même vision devant les yeux.

7. Elle améliore le travail d’équipe…

Par le système structurel imbriqué.

Ou les départements de l’entreprise deviennent des groupes soudés, ou chacun est informé de l’état de la situation et l’importance de la collaboration.

Un groupe qui devient une équipe, où la notion de but commun est présente et acceptée par tous les membres.

Une équipe où tous les membres peuvent librement établir des relations entre eux sans subir de cloisonnements issus d’un manuel de définition de tâches individuelles, par exemple.

Une équipe ou le NOUS a remplacé le JE

Une équipe soudée et prête a tout pour réussir les projets les plus difficiles et extravagants.

8. Elle améliore la communication…

En donnant accès, de manière plus large, aux informations favorisées par le travail d’équipe.

Vu que chaque équipe à un représentant dans chacune des autres, la communication et le flux d’information sont améliorés.

9. Elle créé de nouveaux leaders…

En donnant plus de responsabilité à certains membres du groupe.

Qui assumeront une mission double vis-à-vis de leur équipe et envers la direction de l’entreprise. Ce qui leur permettra de progresser de manière significative et d’améliorer leur leadership.

Note : Dans cet exemple, le leader est un rôle d’équipe non une fonction statutaire. Dans une certaine mesure c’est son meneur.

10. Elle favorise la confiance

Entre tous les acteurs de l’entreprise.

L’élément le plus important pour créer un esprit de groupe sain, qui laisse envisager une collaboration durable.

Cette nomenclature est loin d’être exhaustive, et pourrait être alimentée de nombreux autres points forts.

Et la méthode, me direz-vous, elle consiste en quoi ?

C’est ce que je vous laisse découvrir dans le livre de l’auteur ou dans ces larges extraits qu’il propose ICI.

Chacun de nous peut contribuer au changement

En apportant une petite pierre à l’édifice.

Peut-être que vous n’y avez encore jamais pensé, aujourd’hui c’est le bon moment.

Je vous encourage à lire se livre, pour vous pencher sur une autre approche du management, peut-être que vous en serez conquis comme je le suis.

Ma conviction

  • Je suis convaincu qu’une approche fractale, du monde de l’entreprise, est la meilleure solution pour nous sortir de notre système obsolète.
  • Un enseignement, basé sur ce concept, est une nécessité et doit voir le jour le plus rapidement (un cri du cœur, vers Michel, est lancé… qu’il puisse m’entendre) possible, pour que ce style de management puisse être enseigné aux managers d’aujourd’hui et de demain.

Vous, quel est votre sentiment sur le sujet du management contemporain ?

Lecture proposée

HENRIC-COLL, M. (2013). L’organisation fractale: pour des entreprises plus humaines et plus performantes.

Vous aimeriez lire de larges extraits : http://issuu.com/michelhenriccoll/docs/extraitslivre/1?e=6334235/1056194

Plus sur l’auteur

Michel Henric-Coll

Entrepreneur et créateur d’entreprise, consultant et formateur.

Il est le créateur du modèle biomimétique d’organisation fractale FractalTeams® qui inclut la Direction Par Missions.

  • Fondateur et directeur de HC&A Team Management
  • Fondateur et directeur d’EQUIPO HUMANO, SL
  • Consultant en entreprises
  • Coach d’équipes.
  • Formateur
  • Professeur collaborateur en programmes Master des :
    - Universidad Politécnica de Valencia (Programa MEGE).
    - Universidad de Alicante (FUNDEUNT, Master Internacional).
    - Cámara de Comercio de Castellón (Master Internacional).
  • Professeur collaborateur de l’École des Affaire Lluis Vives de la Chambre de Commerce de Valencia.
  • Professeur et coordinateur de département de la Escuela Superior de Estudios Empresariales, Valencia.

Et également auteur de :

“INTRODUCCIÓN A FractalTeams® Una organización empresarial para el siglo XXI” (non traduit en Français et disponible sur le site amazon.com).

“LAS FALACIAS DEL TECNOMANAGEMENT. La verdadera crisis está en la dirección del personal”, (non traduit en Français et disponible sur le site amazon.com

J’ai une super idée ! C'est juste dommage que personne ne le sait...

Avoir une idée et y travailler avec toute son énergie devient seulement utile lorsque notre public cible sait que nous, et ce que nous proposons, existe.

C’est parfois comme si nous étions seuls dans une île desserte à la recherche d’un bateau et que nous ne voyons rien venir.

Être un génie du développement est insuffisant

Que ce soit dans notre bureau, au café, soit dans le garage, y développer notre idée est le premier pas vers l’entrepreneuriat.

Nous l’avons l’idée de génie, et y travaillons d’arrache-pied. Mais, avons-nous pensé, comment nous pourrions faire savoir que nous existons au-delà de notre personne ? Que nous avons un truc génial à proposer !

C’est souvent ici que le bât blesse et que les idées de génie prennent fin… bien dommage d’ailleurs !

Pourtant, les outils de communication existent

Comme l’Internet qui gagne du terrain année après année

Selon les chiffres fournis par l’office fédéral de la statistique suisse, la tendance est claire. Nous sommes chaque année plus à consacrer du temps à la grande toile.

Ce qui fut jadis réservé à une poignée de geeks et autres universitaires de haut vol, est aujourd’hui présent dans presque toutes les entreprises et ménages.

En y regardant de plus près les statistiques d’âge, par exemple, nous pouvons nous rendre compte que les plus âgés, qui faisaient encore de la résistance, il y a une dizaine d’années, sont également toujours plus nombreux à se délecter des avantages fournis par le web.

Vous trouverez plus d’informations sur la page de l’OFS, qui consacre un article très complet à ce sujet ICI.

Une communication devenue abordable pour tous

L’avènement de l’Internet, et plus récemment des médias sociaux, à plus d’un avantage pour les créateurs d’entreprises.

En plus de la facilité d’accès, il permet de donner la lumière nécessaire à chacun d’entre nous pour dire haut et fort ce qui nous tient à cœur.

Qu’il s’agisse d’un projet de société, d’un produit, d’un service, de l’activité d’un club ou simplement de nos expériences, tout peut y trouver sa place.

Si par le passé il fallait un gros compte en banque pour mettre à la vue du grand public, ce que nous avions à proposer, il en est tout autrement aujourd’hui.

Pourquoi rester seuls dans notre île desserte ?

Alors que quelques simples cliques et une ébauche* de stratégie, nous permet de lancer de manière autonome notre campagne d’information.

À notre disposition ; de nombreuses plates-formes, la plupart du temps gratuit ou accessible pour une maigre contribution.

*Lorsqu’il est question d’une ébauche de stratégie, cela signifie en premier lieu, qu’elle peut être faite avec une certaine facilité, et que chacun d’entre nous peut s’en charger de manière autonome, sans avoir recours à un spécialiste de la communication (ce qui ne signifie nullement que vous devez vous en passer si vous le jugez nécessaire).

Tout le monde aime les start-up

Utilisez cet avantage, et osez une communication originale.

Ce qui ne signifie nullement que tout et n’importe quoi est à l’ordre du jour. Même si les erreurs sont plus facilement pardonnées à une startup qu’a une grande entreprise.

Ce capital sympathie est d’ailleurs le plus grand atout pour régater contre la notoriété des grands groupes. Car, finalement, votre but est de faire parler de vous et de ce que vous proposez.

Créer votre startup et devenir entrepreneur est-ce le nirvana ?

Peut-être que c’est le mauvais terme… Oui, cela peut le devenir, mais avant cela, il y a nombre de questions et de tâches qui vous attendent.

Cela devrait vous décourager ? Non, pourquoi ?

Nous allons commencer par :

Comment faire la différence dans un monde toujours plus concurrentiel

Voici la question que tout le monde se pose, vous peut-être également.

Si le prix, l’innovation ou encore l’utilité, peuvent faire partie des arguments de base, nous allons plutôt aborder la manière de le communiquer.

Il s’agit, en premier lieu, de mettre au grand jour :

  • Qui nous sommes
  • Ce que nous faisons
  • À quoi cela sert
  • En quoi c’est utile
  • En quoi c’est différent
  • Pourquoi nous pensons que chacun devrait l’avoir (pour un produit ou service adapté, bien sûre)

Cette démarche peut également avoir lieu bien avant que l’offre que nous proposions soit prête à la vente. En d’autres termes, pendant que nous réfléchissons et développons le produit (matériel/intellectuel), nous pouvons en faire part à la communauté que nous visons et celle qui nous suit peut-être déjà à travers nos médias sociaux.

Vous l’aurez compris, vendre son projet avant l’heure par la communication, est du grand art. Et, que cette démarche est pour beaucoup d’entre nous un défi important qu’il est cependant nécessaire de relever.

Voici quelques idées pour vous mettre sur la piste

Communiquez régulièrement

Ce qui compte, c’est de trouver le juste milieu entre le trop et le trop peu. Je vous l’accorde, c’est un point délicat qui dépend d’un certain nombre d’éléments.

Si une communauté de geeks va adorer d’en savoir le plus possible, cela sera peu ou pas le cas pour monsieur tout le monde. À vous de déterminer votre publique cible, et d’adapter les publications.

La chose qui est à retenir, c’est qu’il vaut mieux communiquer une fois par jour, semaine ou mois, plutôt que de balancer très irrégulièrement de l’information.

Utilisez les outils pratiques

Un très bon moyen de communiquer ses idées, et de construire une communauté — le but ultime de toute entreprise — c’est la mise en place d’un blogue. Le grand avantage de ce genre de média est sa facilité d’utilisation et l’interaction avec sa communauté.

Contrairement aux Facebook, twitter où autres plates-formes de médias sociaux, il n’est nul besoin que le lecteur soit membre de la plate-forme pour lire et commenter vos informations.

Favorisez l’interaction

En posant des questions, en demandant des précisions, ou simplement en remerciant les personnes qui se prennent le temps de vous faire des remarques.

Imaginez-vous la tête dans le guidon depuis de longs mois voire même des années, et posez-vous les questions :

  • Suis-je encore en mesure d’avoir une idée claire sur le sujet ?
  • Comment pourrai-je faire le pas de plus qui me permettra de lancer (enfin) ma startup ?
  • Quels sont les points qui clochent ?
  • Mon offre intéresse-t-elle vraiment mon public cible ?

Et d’autres dans le style. Pour la dernière question, même si cela peut paraître farfelu, c’est une question que nous nous posons parfois trop tard. Tellement convaincu que nous tenons la pépite en or, nous en oublions de nous demander l’essentiel : le marché est-il vraiment intéressé de l’avoir.

Pensez-y, c’est un point qui peut vous faire gagner bien du temps et souvent de l’argent.

Restez original et authentique

Ce point est essentiel !

C’est ici que vous commencerez à créer votre image de marque et à gagner la confiance de votre communauté. Chacun de nous peut se tromper, avoir de mauvaises idées ou oublier quelque chose. Ce qui compte, c’est de l’accepter et de rester ouvert, surtout aux critiques qui sont souvent présentes à travers les médias sociaux.

Essayez d’en faire le maximum, pour que les remarques puissent vous faire évoluer. Et, pensez à remercier les auteurs, leur demander des précisions, voire les idées qu’ils ont pour améliorer la situation.

En se faisant, la situation va devenir du gagnant-gagnant, certainement la meilleure manière pour créer une entreprise pérenne.

Outils utiles

  • Pour créer un blogue moderne et gratuit : www.medium.com
  • Pour créer votre site web gratuit : www.squarespace.com
  • Pour les médias sociaux : www.linkedin.com est certainement la plate-forme la plus utile pour démarrer. Utilisez maximum une à deux plates-formes — qui sont à jour — ce sera bien plus efficace et vous demandera moins de temps.

Il en existe bien sûre de nombreux autres. Essayez ceux-ci, ou trouvez en d'autres qui conviennent mieux à votre style de travail.

Maintenant, c’est à vous de jouer

Vous seul avez le pouvoir d’agir, de modifier votre monde et d’avancer.

C’est certainement le bon moment !

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Articles apparentés

En quoi est-il utile d’avoir une ligne de conduite sur l’Internet ?

« Personne ne me voit, personne ne me connaît, personne sait qui je suis… dès lors, je fais ce que je veux, quand je veux ! »

Est-ce la bonne manière de faire ?

Peu probable (…). Le fait qu’il n’y ait pas de contact direct, et un certain anonymat laisse régulièrement place à des dérives d’une partie des utilisateurs. Que ce soit sous forme des règlements de comptes, insultes, racismes, et autres faits du même genre. C’est bien dommage, d’autant plus que l’Internet est un outil extraordinaire. Que ce soit pour échanger, apprendre, garder le contact ou s’en faire des nouveaux.

Trier ses mots est essentiel

Cela est d’autant plus vrai, lorsqu’il s’agit d’activités liées à votre entreprise.

À chaque visite, nos lecteurs se font un avis sur nous. Les images et les mots sont disséqués, et ainsi notre image forgée. Vus sous ce contexte, nous sommes loin de pouvoir dire et faire comme bon nous semble. Nous sommes tenus — si nous voulons prospérer — à avoir une ligne de conduite irréprochable.

Bien sûres, nous pouvons faire part de notre avis, même engagé. Ce qui compte, c’est que les propos soient fondés et que leur but s’oriente vers l’information au lieu de l’offense.

La présence ? Oui, elle est indiquée !

Nous pouvons le constater chaque jour, une présence en ligne — plus particulièrement sur les médias sociaux — est devenue chose courante, pour toute personne ou entreprise qui se veut être connue du grand public.

En tant qu’entreprise s’est même devenu un must. 

Se lancer, c’est également repenser la manière de faire. Pour vous soutenir dans cette démarche, voici :

12 points qui peuvent faire la différence

Pensez les médias sociaux comme un moyen de dialoguer

Que ce soit avec vos clients, collègues ou partenaires. En d’autres termes, la publication d’informations c’est que le premier pas. L’interaction, avec les personnes qui se donnent la peine de commenter, c’est le second.

Imaginez-vous ; vous donnez une conférence, quelqu’un vous pose une question et vous, vous restez muet… ! C’est ce qui se passe encore trop souvent sur les médias sociaux.

Soyez autrement, interagissez !

Développer de bonnes relations prend du temps

Il serait illusoire, comme d’ailleurs dans la vie réelle, de croire qu’une communauté peut être mise en place en quelques jours ou semaines seulement. Comptez entre six à douze mois — selon votre implication — pour réaliser ce projet.

Soyez un connecteur, rendez la pareille

Donnez des conseils, de bonnes adresses et recommandez d’autres personnes autour de vous. Cette démarche va, en plus de votre satisfaction, générer la reconnaissance de vos pairs. 

Lorsque vous recevez, pensez à redonner et à remercier la personne qui vous a soutenue.

Cela semble évident, il n’en est en fait rien à travers les médias sociaux.

Donnez plus que ce que vous prenez

Les « pique-assiettes » sont vite reconnus et mis dans les oubliettes. De donner, sans rien attendre, bien plus que ce que vous avez pris, est un très bon moyen de créer une communauté fidèle.

Rendez vos clients autonomes, ne vendez rien

Donnez tout ce dont vous êtes capable, afin que le lecteur puisse être autonome pour les choses simples. La rétention d’information ; pour obliger le lecteur à vous contacter ou/et vous rémunérer pour l’information, est un mauvais plan.

Si vous offrez une réelle plus-value, vous y trouverez votre compte le moment venu.

Soyez authentique et transparent

Dévoilez-vous et dites ce que vous pensez. Osez dire les choses telles qu’elles sont. Les conversations peuvent être engagées, informatives et devraient apporter une plus-value au lecteur.

En vous lançant sur les médias sociaux, vous allez vous exposer. Car il vous sera difficile de contrôler la situation. Évitez — lorsque c’est possible — la censure, qui donne une mauvaise image et diminue la confiance en vous.

Développez une confiance mutuelle

C’est ici que vous ferez la différence avec une communauté bâtie sur la confiance.

Utilisez votre bon sens

Le bon sens est le maître-mot. Ici comme ailleurs, ce mot important prend tout son sens sur les médias sociaux. En manquer conduira irrémédiablement à un échec cuisant.

Évitez d’être sur la défensive — soyez ouvert à des commentaires critiques

Une critique ouverte à toujours un avantage ; elle va vous permettre de prendre connaissance du ressenti du lecteur, et de changer votre approche. Ou du moins ; reconnaître que votre manière de faire rencontre de la résistance.

Utiliser les médias sociaux pour amplifier

Les médias sociaux ont été créés ; pour communiquer, partager des idées, donner des informations. Au lieu de cela, une bonne partie des utilisateurs professionnels l’utilise comme moyen de marketing.

Personne n’est opposé à une touche commerciale, de temps à autres, à condition que le lecteur en tire un avantage. 

Il convient juste de trouver le bon dosage.

Avoir des suiveurs c’est différent qu’avoir une communauté

Lorsque l’on parle du nombre de suiveurs — ce qui est souvent le cas — nous sommes très souvent loin du succès ou d’une vente. Il s’agit uniquement, jusqu’à nouvel avis, d’une personne qui a cliqué en une fraction de seconde sur le bouton « J’aime ».

Votre ambition devrait être d’en faire un membre de la communauté et, par la suite, un client fidèle.

Vous voilà avez quelques sujets de réflexion de plus

À vous de trouver le meilleur chemin et comment vous présenter au mieux à votre publique cible. Rien n’est jamais acquis, surtout dans le monde des médias sociaux.

Parfois il suffit d’une maladresse, pour que la confiance nous échappe. À nous de faire en sorte pour que cela arrive le moins souvent possible…

Partager et commenter, c’est un clin d’œil à l’auteur…

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