Développement personnel

La délégation, c’est la porte vers les malentendus !

« Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi réfréner son envie de s’en mêler pendant qu’ils les font. -Theodore Roosevelt »

La délégation, un signe qui dévoile le vrai leader

Un sujet délicat qui peut fâcher, mais également créer beaucoup de bonnes choses.

Lorsqu’il est question de déléguer, les avis divergents fortement. Et, les interprétations sont sans fin. Pourquoi cette activité donne autant à discuter ou est (trop) souvent mal comprise, sortie de son contexte et réduite à un : je me débarrasse de ce que je n’aime pas faire.

Pour vous, que signifie la délégation ?

Quels mots vous viennent à l’esprit, lorsqu’il est question de délégation ?

Avant de poursuivre la lecture, pensez-y un instant.

Comment déléguez vous ?

Il s’agit uniquement de quelques exemples, de nombreux autres groupes pourraient être créés.

  1. Je ne délègue jamais
  2. Je délègue tout
  3. Je délègue ce que je n’aime pas faire
  4. Je délègue ce que je n’ai pas le temps de faire
  5. Je délègue certaines tâches bien précises

Nous pourrions aborder chaque groupe en détail, ce qui n’est pas le but à ce stade. C’est plutôt l’idée générale, que je vais aborder avec vous.

La délégation, un outil de débarras

Cette interprétation est régulièrement présente. 

Je préfère plutôt y voir un instrument puissant, qui nous permet d’illustrer la confiance que nous avons en nous, ainsi qu’aux personnes à qui nous déléguons des tâches importantes. 

Qui va permettre, à tous les acteurs de devenir meilleurs, d’accroître leurs compétences, ou encore de devenir plus responsables.

Que du positif, qu’en pensez-vous ?

J’ai délégué, la balle est dans votre camp

La tâche je l’ai déléguée à Pierre qui a fait des erreurs, je n’en peux rien !

Un peu simple… la tâche reste sous la responsabilité de la personne qui l’a déléguée. Cela signifie qu’elle doit soutenir Pierre, en cas de besoin, pour qu’il puisse arriver dans les meilleures conditions à son terme.

La délégation devrait être quelque chose de gratifiant où chacun peut grandir et évoluer favorablement. 

La délégation signifie également, soutenir et contrôler, pensez-y.

C’est décidé, je m’y mets

À ce jour, vous avez peu délégué. Quelle que soit la raison, il est possible de changer. Commencez par des petites tâches, en observant ce qui se passe.

Quelques idées pour vous lancer dans la délégation

  • Faites une liste de toutes les tâches qui peuvent être déléguées
  • Fixez les priorités
  • Ajoutez le nom de la personne à qui vous pourriez déléguer la tâche
  • Avant de déléguer, donnez toutes les informations utiles pour que le travail puisse être fait dans de bonnes conditions
  • Une fois délégué, ajoutez une date pour contrôler l’avancement (idéalement dans un outil électronique)
  • Restez à disposition de la personne, en cas de besoin
  • Acceptez qu’elle le fasse les choses d’une autre manière, que vous l’auriez fait. Finalement, ce qui compte c’est le résultat

C’est à vous de jouer !

Je vous encourage à déléguer des tâches gratifiantes, et de donner tout votre possible pour que le projet soit une réussite totale, vous allez ainsi créer des liens et un message très forts autour de vous.

Vous avec des suggestions pour améliorer la démarche, merci de laisser un commentaire.

Autres articles utiles : Plus efficace et moins stressé ?

Un Mastermind group ne sert à rien !

“Aucun de nous ne sait ce que nous savons tous, ensemble.” Euripide, dramaturge

Que faire d’un groupe…

la vie est déjà assez compliqué en étant seul.

De penser que nous pouvons atteindre, seul, tout ce que nous voulons, peut être assimilé à une certaine insolence. C’est ce que j’ai entendu dernièrement dans un séminaire qui traitait du sujet.

Qu’en pensez-vous ?

Être autonome, la panacée ?

Si je reste de l’avis qu’il faut être capable de faire une grande partie de nos tâches de manière autonome, force m’est de constater qu’il est parfois nécessaire et agréable d’être entouré de personnes qui peuvent me faire avancer dans ma vie.

Oui, je l’ai fait

En y regardant de plus près, je me suis d’ailleurs rapidement rendu compte que la participation dans un Mastermind group, à de très nombreux avantages. En plus du soutien des autres membres du groupe, je me suis trouvé d’un coup enrichi d’un réseau de connaissances bien plus large.

C’est également un très bon moyen pour rester focalisé sur un but, et tenir ses engagements.

De plus, et c’est un point essentiel pour moi, ce fut une expérience très avantageuse au point de vue humain. 

De participer à un Mastermind group, est une démarche qui a de multiples facettes. 

En savoir plus sur le sujet

Tentez de créer ou de participer à un Mastermind group dès que l’occasion se présente. Si elle ne se présente pas, créez l’opportunité ou cherchez plus activement un groupe que vous pourriez rejoindre.

Vous avez créé un groupe, où déjà participe à une telle activité, alors vos expériences m’intéressent au plus haut point.

Merci de nous nous laisser un commentaire.

Pourquoi les clients me disent-ils non ?

« L’échec est la mère du succès. » Proverbe chinois

Paul est à moins d’une heure du rendez-vous

Il est 7 h 30, Paul boit tranquillement son café, en lisant les dernières nouvelles du monde.

Loin de penser au rendez-vous, qui va débuter dans moins d’une heure, et des préoccupations de son peut-être futur client. Lorsque Paul se met en route, pour arriver à l’heure chez son premier client de la journée, il est loin de savoir ce qu’il l’attend en arrivant chez lui.

Paul fait connaissance avec son client

Bonjour, mon nom est Paul Dufresne, j’ai rendez-vous avec monsieur Dupuis, dit-il avec nonchalance à la personne qui le reçoit.

Veuillez prendre place quelques instants, je vais avertir monsieur Dupuis de votre arrivée.

Paul est maintenant assis et tend sa main vers un magazine spécialisé dans le golf, qui se trouve sur la petite table devant lui.

Après quelques minutes d’attente, monsieur Dupuis est devant lui, ils se saluent et partent dans son bureau.

Les présentations sont rapidement faites, ce qui permet à Paul de passer à la présentation de ses produits. Il débite sans relâche, en usant de tous les arguments possibles et imaginables, les avantages multiples de son produit-phare qui est, comme il prétend ; le meilleur du marché, avec en plus un prix imbattable.

Environ trente minutes plus tard, il est au bout de son latin, et il a utilisé tout ce qu’il avait en réserve.

Il se dit, que c’est le moment de demander au client ce qu’il pense de son produit.

De la science-fiction, dites-vous ?

Non, malheureusement, c’est régulièrement la réalité.

Quelle peut bien être la réponse du client ? Vous vous en doutez certainement.

Je fais autrement, me direz-vous. Oui, ce serait souhaitable pour vous et les autres personnes présentes.

Quel est le constat ?

  • À aucun moment, Paul s’est préparé pour l’entretien
  • Il arrive chez son client sans savoir qui il est, et ce dont il a vraiment besoin
  • S’est-il intéressé à savoir ce que son client pense ? Selon ce scénario, certainement non
  • Comment Paul peut-il savoir ce dont son client a besoin, s’il ne pose aucune question ? 

Vous l’aurez compris, la chance est assez mince pour qu’il trouve la bonne réponse.

Ce cas est poussé à l’extrême, certes. Il correspond cependant à ce qui se passe dans la plupart des cas où un commercial a des échecs à répétition.

Que faire, pour changer cette situation ?

  1. Préparez-vous pour le rendez-vous
  2. Faites des recherches sur l’entreprise et la personne (si vous ne les connaissez pas encore). Avec l’Interne,t vous avez un outil puissant. Il va vous permettre d’en apprendre beaucoup sur les deux, dans la plupart des cas
  3. Avant de commencer votre présentation, demandez au client, ce dont il a besoin et quelles sont ses priorités
  4. Fort de ces informations, présente- lui uniquement la meilleure variante (celle que vous choisiriez pour vous), que votre expérience vous dicte. À aucun moment vous devriez être guidé par une aspiration mercantile
  5. Posez-lui des questions, encore des questions et toujours des questions
  6. Regardez son attitude (il n’est nullement nécessaire d’être un expert en morphopsychologie, pour décrypter cette dernière…). S’il est fermé (par exemple avec les bras croisés), continuez de poser des questions, vous n’êtes pas encore sur la bonne voie. S’il est ouvert et intéressé (par exemple s’il se penche en avant), continuez sur le même chemin, vous semblez être à la bonne place
  7. Propose- lui les diverses options possibles, assurez-vous qu’il a tout compris et qu’aucune question n’est restée ouverte
  8. En cas d’accord, donnez-lui un stylo pour signer le contrat de vente
  9. Demandez-lui éventuellement des recommandations (selon la branche et l’usage)
  10. Fixez le prochain rendez-vous, s’il a lieu d’être
  11. Passez encore un peu de temps avec lui (si son temps le permet) pour parler d’autre chose que d’affaire. Cette démarche favorise les relations humaines, à condition qu’elle soit sincère
  12. Agendez un suivi, lorsque le produit ou le service l’exige
  13. Gardez le contact (annoté avec quelques renseignements importants) dans votre outil de contacts

Si vous connaissez bien vos produits ou services, et qu’ils sont de qualité, rien ne devrait vous empêcher de réussir mieux.

Je vous encourage…

À vous préparer pour vos rendez-vous, de poser beaucoup de questions, et de vous intéresser à votre client et à ses besoins spécifiques. Vous aurez des biens meilleurs résultats commerciaux, et gagnerez l’estime et la confiance de vos clients.

Restez authentique, car les jeux de rôle sont vite démasqués.

Tentez un essai, je me réjouis de lire vos commentaires.

Articles similaires : http://www.martingysler.com/blog/2014/12/17/je-matrise-le-sujet-mais-choue-tout-de-mme

Comment gérez-vous les critiques et les compliments ?

« Vous les connaissez les faux compliments, et les critiques trop acerbes, qui provoquent souvent des situations de crise. »

Donner un retour d'information est souvent un défi

Que ce soit du côté du donneur ou du receveur. Cela est vrai dans beaucoup de situations, et encore plus au sein d’un groupe.

C’est un processus qui demande beaucoup de délicatesse et il devrait — en principe — être sollicité, ce qui est (trop) régulièrement ignoré.

Un mauvais retour comporte des risques

Si un compliment inadapté peut nous rendre trop confortables ou surexcités, la critique peut nous rendre plus fragiles, diminuer notre confiance, ou provoquer des actions inappropriées.

Quels sont les “bonnes” questions ?

Que trouves-tu bien ? que trouves-tu mauvais ? donne rarement une réponse utile. 

Il serait nettement plus intéressant d’avoir un retour qui nous permet de savoir quelles questions nous poser. Des questions utiles du style : Que-ce qui peut rester en l’état ? Que-ce qui doit être modifié, même si c’est bien ? et ainsi agir avec plus d’aisance ensuite.

La matrice, une solution

Pour s’extirper de cette situation, voici une matrice qui contient quatre cases et qui peut nous soutenir dans cette démarche. 

La situation dicte le retour d’information

L’objectif primaire de la matrice est de créer un retour constructif, qui exclut au maximum une réaction/décision basée sur l’émotionnel.

Quatre réponses possibles

  1. Le projet est bien, mais il doit être modifié — CONSEIL
  2. Le projet est mauvais, il doit être modifié — CRITIQUE
  3. Le projet est excellent — FÉLICITER
  4. Le projet est mauvais, mais il est possible de vivre avec — REMARQUE

Essayez, passez à la pratique

Prenez un retour d’information que vous avez reçu, mettez-le dans une des quatre cases de la matrice, et décidez si vous voulez ; suivre le conseil reçu, modifier quelque chose en fonction d’une critique faite, ou quelle remarque vous allez ignorer.

Cela devrait vous soutenir dans la prise de décision, et éliminer une grande partie des effets négatifs produits par le retour d’information.

Demandez-vous également

Si le succès ou l’échec est à mettre au profit du hasard. Si vous êtes devenu l’homme du match, parce que le ballon est rentré par hasard dans le but. Ou encore, si vous avez vraiment mérité ce compliment ?

Cette démarche va générer quelque chose de nouveau chez vous et les personnes qui vous entourent, c’est certain.

Vous souhaitez partager vos expériences, merci de laisser un commentaire.

Ce qui me retient, ou me pousse en avant

« Une décision n’est bonne que lorsqu’elle est prise »

C'est parfois un réel défi

Notre vie est jonchée de décisions, qui peuvent être compliquées à prendre, nous pourrions même les assimilées à un dilemme, surtout lorsque plusieurs variantes semblent intéressantes.

Si, jusqu’à ce jour, vous vous êtes servis de la méthode du « pour et contre », voici une nouvelle formule. A prime abord, elle semble très peu différée de la première. Or, la formule qui consiste à se poser la question « Que-ce qui me retient et que-ce qui me tire en avant ? » est formulé de manière positive.

Dans la variante du « pour et contre », la formulation serait du style : je n’aime pas ceci ou cela, ce qui nous met d’entrée sur une base négative. Ce qui est évité avec cette méthode. 

Cela signifie, que nous rentrons dans une autre dynamique. Une dynamique où nous nous écartons de la formule « positif vs négatif », pour voir la situation d’un autre angle. Dès lors quelque chose se passe dans notre esprit, que nous pouvons utiliser pour faire un pas de plus.

La mise en pratique est simple

  1. Prenez une feuille de papier
  2. Mettez en titre la décision qui est à prendre, ou une des options possibles
  3. Si vous aimez dessiner, faites un dessin sous le titre qui illustre la situation de tiraillement
  4. Faites un trait au milieu de la page
  5. Dans la colonne de gauche, mettez le titre « me retient »
  6. Dans la colonne de droite, mettez le titre « me tire »
  7. Complétez les deux colonnes, avec des phrases positives
  8. Faites la même démarche, si vous avez plusieurs options
  9. Attendez 15 minutes et relisez la/les feuilles
  10. Si nécessaire, complétez ou tirez-en les enseignements
  11. Décidez immédiatement, ou attendez*, si c’est nécessaire, quelque temps avant de décider

*Le point 11 est une invitation à l’action. Le fait de se laisser un temps de réflexion ne signifie nullement que la décision doit être retardée à l’infini. Pensez-y !

« Comme le dit si bien Paulo Coelho, « Un homme doit choisir. En cela est sa force : le pouvoir de ses décisions.  »

Faites un essai, vous vous rendrez compte de la différence qui s’opère dans votre esprit.

Merci pour vos commentaires et réflexions.