Start-Up

Un groupe c’est bien, une équipe mieux !

“Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite.” Henry Ford, industriel

Le rôle d’un leader de groupe

Consiste à cultiver l’esprit d’équipe.

Dans bien des situations, le plus grand défi est de limiter les égoïsmes personnels de ses collaborateurs, et de soi-même…, pour travailler ensemble.

Si le team building passe avant tout par des actes, il convient de garder à l’esprit que le choix des mots est également souvent primordial.

Il y a des milliers de modèles

Comment former et diriger une équipe.

Un des modèles, issu des Américains Alan Drexler et David Sibbet (cofondateurs de la société de consulting d’entreprise Grove), est particulièrement intéressant.

Ce modèle connu sous le nom de TPM ou Team Performance Model démontre que chaque groupe passe à travers sept différentes étapes lors d’un projet.

À chaque étape des questions pertinentes

En suivant le modèle, chaque étape peut être facilement reconnue à travers des questions de base. Par exemple au début, c’est de savoir : pourquoi je suis ici ? Au milieu : Comment, allons-nous faire ? Et à la fin : Devons-nous continuer ?

À chaque étape quelques adjectifs

Qui nous permettent de situer facilement le sentiment éprouvé par l’équipe, et ainsi mieux comprendre les réactions.

Nous aurons les groupes : résolu et non résolu.

Ce qui est également important : L’expérience démontre que chaque groupe passe par toutes les phases. Si il en saute une, il sera contrainte d’y revenir ultérieurement.

Un système vivant

Qui tente de favoriser le travail d’équipe.

Il permet de faciliter les réunions ; de travailler à la fois le processus, tout en garder la vue d’ensemble sur la productivité ; d’augmenter la connexion et la sensation d’appartenance à l’équipe.

Les sept étapes du modèle

Qui ont une partie de création partant de l’étape 1 jusqu’à l’étape 4. Et une autre partie entretient partant de l’étape 5 jusqu’à l’étape 7.

Chaque étape contient une situation résolue ou non résolue, que nous pourrons définir avec les adjectifs ci-après.

1. Orientation : Pourquoi, je suis ici ?

Résolu : l’équipe connaît la finalité du projet, les membres qui participent, et se sentent intégrés.
Non résolu : Il y a de la confusion, des incertitudes et de la peur.

2. Construire la confiance : Qui êtes-vous ?

Résolu : Le respect mutuel, la sincérité et la confiance sont de mise.
Non résolu : La précaution, la méfiance et la duplicité, empêchent d’avancer de manière sereine.

3. Clarifier les objectifs : Que fait-on ?

Résolu : Les hypothèses sont explicites, les objectifs clairs, et la vision partagée par tous.
Non résolu : Le groupe est apathique, sceptique et il y règne une concurrence interne inapproprié.

4. L’engagement : Comment fait-on ?

Résolu : Les tâches sont allouées, les rôles définis, les décisions prises.
Non résolu : Il existe une dépendance et une résistance par manque de clarté.

5. Implémentation : Qui fait quoi, quand et où ?

Résolu : Le processus est clair, cohérent et l’exécution organisée.
Non résolu : Il y a des conflits, de la confusion et des jalons manquants.

6. Haute performance : Bravo !

Résolu : Les interactions spontanées et la synergie sont présentes dans l’équipe, et les résultats sont surpassés.
Non résolu : Il y a un ressenti de surcharge et d’incohérence dans le groupe.

7. Renouvellement : Pourquoi continuer ?

Résolu : Il y a de la reconnaissance et des félicitations, la maîtrise du changement et de l’endurance dans le travail de groupe.
Non résolu : Il y a un ressenti d’ennui et d’épuisement.

Un doute sur la phase où se trouve votre équipe ?

Un bon soutien est de noter quelques adjectifs, selon les exemples fournis précédemment, et de poser les questions suivantes :

  • Quels mots vous concernent personnellement ?
  • Quels mots concernent l’équipe ?

Acceptez les réponses négatives

Provoquées par l’insatisfaction des membres du groupe. Pire que le conflit ouvert celui occulté va vous obliger, sur la dernière ligne droite, de régler des thèmes qui devaient l’être depuis bien longtemps.

Évitez d’adapter formellement votre équipe à ce modèle. Voyez-le plutôt comme une boussole qu’un stimulateur cardiaque. 

L’original du site des auteurs http://www.grove.com

The Team Performance Model expliqué par David Sibbet — (anglais durée 10’43’’) également très intéressant.

En résumé

Il est possible d’affirmer que : le TPM couvre aussi bien l’étape de création de l’esprit d’équipe que celle de l’entretien de sa performance.

Mais également que tout est une éternelle remise en cause — ce qui semble inévitable pour autant que l’homme intervient dans le processus — qu’il s’agit de garder en mémoire.

Rien n’est jamais acquis ! 

Même un groupe qui devient une équipe soudée, arrive un jour au point 7. 

Restez vigilant !

Comment mettre en pratique le TPM

Dans un contexte projet.

Pour vous servir au mieux de cette méthode, si vous dirigez une équipe, il est conseillé d’expliquer le TPM à tous les participants du projet dès le début.

Après avoir démarré le projet, faites régulièrement un sondage en demandant à l’équipe :

  • Vous êtes dans quelle phase du TPM ?
  • De quoi avez-vous besoin pour passer à la prochaine phase du TPM ?

À quoi correspondent les étapes

Si nous les transposons en grandes lignes sur un projet.

  • Les étapes 1 à 4 pourraient être assimilées à une réunion de lancement de projet, où sont définis le contenu, l’équipe et leur mission.
  • L’étape 5, si absente à la réunion de lancement, trouve en général sa place dans une réunion commune de planification. Cela permettra à chacun de connaître clairement le plan d’action avec les délais et les principaux jalons.
  • Avant de passer à l’étape 6, nous pouvons ajouter une boucle autoadaptive, qui se situe en général entre les étapes 5 et 6. Elle s’inscrit dans un contexte dynamique, qui est consécutif à des facteurs internes ou/et externes à l’entreprise, et au traitement d’imprévus ou de nouvelles demandes. 
  • Dans une situation de crise — lorsque les résultats intermédiaires sont sur la sellette — ou l’équipe doit être remise sur les rails, les étapes seraient 6–2–3–4–5.
  • L’étape 6, la bonne, peut être assimilée à la fête qui suit le succès d’un projet…
  • La dernière, l’étape 7, permet de remotiver l’équipe en reconnaissant l’apport des participants et les résultats obtenus : au même titre que la réunion de bilan du projet, le renforcement de l’appréciation s’avère une condition préalable au renouvellement du processus collaboratif de travail en mode projet. 

Un groupe avance uniquement

Lorsqu’une personne a le courage de faire le premier pas.

En vous mettant en route, vous serez le vecteur qui fera bouger votre équipe. Vous devriez d'ailleurs être prêt à être le premier à vous lancer et à faire des erreurs.

Quels sont vos secrets pour créer plus d’esprit d’équipe ?

Merci de votre partage!

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L’organisation fractale, une lueur d’espoir

À l’image de la nature, qui nous montre parfaitement le chemin, une organisation fractale partage tout ce qui est nécessaire et utile pour faire avancer toutes les parties prenantes. Elle sait s’emboîter, de façon à ne former qu’un.

Une question de point de vue

À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit. Jean de la Bruyère

Une rencontre pleine de perspective…

Lorsque j’ai fait connaissance, il y a quelques années, de Michel Henric-Coll sur LinkedIn, le sujet du management était déjà très présent dans mes pensées et les écrits.

Il me semblait inconcevable qu’aucune autre idée — meilleure que celles enseignées dans les HS, et souvent obsolètes — existe.

Une ou l’être humain prend tout son sens et son importance. 

Ou il est question de travail d’équipe, plutôt que d’une compétition animée et (parfois) encouragé par une direction consentante ou/et peu scrupuleuse.

C’est après avoir lu le livre de Michel : L’Organisation Fractale, qu’une lueur d’espoir est née, et que j’ai pris conscience que mes idées sur la manière de créer, de diriger, et de développer une vie sociale dans le secteur professionnel étaient quelque chose que d’autres personnes pensaient également utiles et nécessaire.

Pour reprendre, en grandes lignes, les propos tenus dans cet ouvrage — que je vous encourage à lire — voici les principaux points que j’ai retenus. 

Je tiens à préciser que cela n’engage que moi, et qu’il est fortement probable que vous en retiendrez d’autres points.

Le modèle de l’organisation fractale

Est un modèle alternatif de gestion centré sur les personnes dans l’entreprise, adapté aux réalités sociales, économiques et humaines actuelles.

Il est construit sur des bases conceptuelles différentes, et souvent opposé aux doctrines tayloriennes et bureaucrates qui constituent le modèle dominant actuel.

On observe dans tous les pays industrialisés qui appliquent les doctrines tayloriennes (dites classiques), une démotivation et un désengagement des travailleurs. Cela se traduit par une baisse de compétitivité et d’efficacité pour l’entreprise, par des surcoûts sociaux importants et par une amertume et démobilisation sociale généralisée.

L’Organisation fractale présente de nouveaux paradigmes, de nouvelles valeurs d’entreprise et organise l’entreprise en une structure cohérente capable de faire face à la fois aux besoins de ce nouveau siècle et de concilier les attentes des propriétaires avec les buts des salariés.

Les quatre problèmes du management

“Les bénéfices sont aux entreprises ce que l’oxygène est aux personnes. Si les entreprises ne gagnent pas suffisamment, elles coulent. Si les personnes ne respirent pas assez, elles meurent. Mais si nous croyons que l’unique but des entreprises est de maximiser les bénéfices ou que la vie consiste à respirer, nous perdons quelque chose de très important.” Russell Lincoln Ackoff — un pionnier dans le domaine de la recherche opérationnelle, la pensée systémique et des sciences du management.

1. L’erreur d’objectif

La priorité des entreprises est d’obtenir le maximum de bénéfices.

Cette phrase résume parfaitement les propos. De dire qu’une entreprise doit être rentable pour (sur)vivre, est un doux euphémisme, tout le monde en convient aisément. Or, dans la phrase citée, il est affirmé haut et fort que c’est la priorité absolue de l’entreprise, ce qui démontre clairement une erreur d’objectif !

Une priorité absolue signifie

Que chaque choix doit être fait en fonction de l’objectif prioritaire, qui est dans ce cas le rendement. 

Une telle approche peut-elle vraiment servir la cause ?

J’en doute fortement !

Drucker disait : “Je prends le risque d’affirmer qu’aucune entreprise bien dirigée ne peut être gérée sous la doctrine de la valeur maximale pour l’actionnaire de façon durable. La doctrine de la valeur maximale pour l’actionnaire est une route systématique vers l’échec, quel que soit le pays du monde.”

Les différentes façons de considérer le bénéfice

a. C’est une fin en soi.

b. Un moyen d’atteindre un but de niveau de but supérieur, mais pas toujours explicite.

c. Doit être compatible avec les finalités de toutes parties prenantes, c’est-à-dire celles des actionnaires, des travailleurs, des clients et de la société. Les bénéfices ont par conséquent une mission plurale qui est : économique, humaine et sociale.

Quelle signification a le bénéfice pour vous ?

2. L’erreur de science

Les humains sont gérés comme des ressources.

Lorsque l’entreprise considère son personnel comme des ressources, elle le place au même niveau que la matière première, de l’énergie qu’elle achète, de ses possessions ou un outil quelconque à son service.

Qui ose sérieusement s’étonner que son personnel ne le considère à son tour comme des ressources financières qu’il s’agit d’exploiter au mieux?

“Ressources Humaines, humains ressources ? Que celui qui s’identifie à un litre d’essence ou à un kilowatt d’électricité lève la main.“

Taylor, le grand artisan de cet engrenage

Même si certaines de ses intentions étaient bonnes, puisqu’il pensait que le meilleur travail ne s’obtiendrait non pas par la domination des chefs (ceux qui pensent), mais par la collaboration entre eux et les ouvriers qui, eux, connaissaient le terrain. 

Mais, consciemment ou non, au lieu d’aider les travailleurs à développer leurs connaissances et à se former, il les transforma en engrenages.

Lorsqu’il dit : “La paresse constitue le plus problématique des maux qui caractérisent les travailleurs” il touche le fond !

C’est ce qui le poussa à organiser scientifiquement le travail. Pour ce faire, il conçut la démarche suivante, qui devait permettre d'obtenir un modèle fiable :

  1. Choisissez dix à quinze ouvriers pour leur habilité dans la tâche à analyser.
  2. Étudiez la suite précise des mouvements que ces ouvriers réalisent pour exécuter le travail, ainsi que les matériaux et les outils qu’ils utilisent.
  3. Déterminez à l’aide d’un chronomètre le temps nécessaire pour accomplir chacun des mouvements élémentaires qui composent la tâche, puis éliminez les mouvements inutiles ou trop lents.
  4. Définissez comme modèle de travail la suite des mouvements résultante et faites le appliquer par tous les ouvriers.

Peut-être que cela vous dit quelque chose…

Ce mal, toujours très présent dans nos entreprises, qui consiste à prétendre qu’il existe qu’une bonne manière d’accomplir le travail, nous la devons donc à Taylor.

“Il n’y a pas de bonnes et de mauvaises solutions, il y a des solutions adaptées et d’autres qui ne le sont pas.”

Ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que ce modèle — même si les résultats peuvent être meilleurs au début — démotive et diminue drastiquement l’intérêt des travailleurs après peu de temps déjà.

Comment votre entreprise fonctionne-t-elle ?

3. L’erreur de méthodologie

“Les paradigmes sur lesquels se centrent la plupart de nos concepts de gestion sont ancrés dans un modèle mécaniste qui puise ses racines dans le siècle de l’illustration et dans la vision que l’on y avait de l’Univers comme quelque chose de statique, répétitif, prévisible et linéaire.” Joan Anton Ros Guasch

Descartes n’est plus de ce monde depuis des centaines d’années, et son Discours de la méthode qui date de 1637 est en grande partie obsolète. 

Malgré tout, ce texte continue à profondément marquer la pensée et les actes de nos jours.

Descartes affirmait d’une part…L’univers, dans son ensemble — mis à par l’esprit qui est d’une autre nature que le corps — est susceptible d’une interprétation mathématique.

Tous les phénomènes doivent pouvoir s’expliquer par des raisons mathématiques, écrivait-il également.

Cette vision est partagée par les théoriciens du management, lesquels cherchent inlassablement à transposer leur monde en mathématiques.

Ils utilisent, comme preuve de la véracité de leurs jugements, ce qu’ils nomment l’intuition évidente.

Cette évidence intuitive est non seulement une condition nécessaire, mais aussi suffisante. Ce qui signifie que d’en être intimement persuadé, autorise à considérer une intuition comme vraie.

Est-ce vraiment scientifique ?

Où est-ce simplement le début d’un nouveau dogme ?

Et affirmait d’autre part…Le fait de tout fragmenter permet de comprendre et de dominer le sujet.

Ce principe cartésien est responsable de l’obstination, de tout fragmenter, des théoriciens du management.

Ils considèrent, que le tout n’est que l’assemblage de partie et qu’il est possible de le connaître, de le dominer, et de le comprendre, si chaque élément est suffisamment décomposé.

Si cela peut être vrai, pour un système linéaire et statique, cela ne l’est pas pour un système social vivant.

“Le contrôle systématique et absolu est la reconnaissance de notre incapacité à bien diriger les personnes, de la même manière que la violence soit celle de notre incapacité à dialoguer et à construire ensemble.”

Dans votre entreprise, quelle méthodologie utilisez-vous ?

4. L’erreur de jugement

Qui peut s’illustrer par :Les entreprises sont vertueuses, les travailleurs sont pervers.”

Cela signifie également, que si le comportement ou l’attitude du personnel ne correspond pas aux attentes, c’est qu’il faut appliquer quelque chose pour les corriger.

Que ce soit sous forme de stimulants ou de sanctions, ce qui est certain, c’est que la cause des problèmes est issue du seul personnel.

McGregor a formalisé ces maux ainsi

  • Naturellement, l’être humain moyen n’aime pas le travail et l’évitera s’il le peut.
  • Du fait de leur aversion à l’égard du travail, la plupart des gens doivent être contrôlés, voire menacés, afin qu’ils travaillent suffisamment durs.
  • Les travailleurs ne fournissent l’effort attendu que sous la contrainte ou contre récompense (le salaire).
  • L’humain moyen préfère être dirigé.
  • Il n’aime pas les responsabilités.
  • Il désire la sécurité par-dessus tout.
  • Il ne déploie vraiment son intelligence que pour contourner les règlements… etc.
Ces propos étaient déjà présents dans les écrits de Taylor, qui continue à marquer profondément les directions actuelles, qui disait : “Le travailleur est incapable de comprendre entièrement son travail, que ce soit par manque d’éducation ou par insuffisance de capacités intellectuelles.”

Un management fondé sur ces préjugés…

Motive deux démarches complémentaires.

  1. Il renforce sans cesse des solutions inefficaces. C’est-à-dire, on va privilégier une intensification des mauvaises solutions au lieu de changer de stratégie. Comme le dit si bien Paul Watzlawick, dans son livre : Comment réussir à échouer : “si une solution ne fonctionne pas, augmentons la dose.”
  2. Il empêche toute remise en question du système de management en le déclarant non coupable par hypothèse.

Quand seul enfreindre la loi…

Garantis le bon fonctionnement de l’entreprise.

Le système fonctionne parce que les gens de la base, qui doivent l’appliquer, utilisent leurs bons sens et leur conscience pour enfreindre des normes et des règlements qui, si on les respectait entièrement, les bloqueraient.

“Si vous cherchez le pire chez les gens, c’est ce que vous trouverez, vous le trouverez sûrement.” Abraham Lincoln

Avez-vous déjà été ou êtes vous actuellement confronté à ce genre de situation ?

La partie émergente de l’iceberg

Même si les points relatés sont qu’une partie du problème du management actuel, ils démontrent cependant que gêne il y a. 

Le fait qu’ils soient de surcroît basé sur des modèles périmés, pourrait nous pousser à la réflexion et la correction.

L’objectif de créer un management nouveau, qui exclut les erreurs de base et qui donne une chance à chaque membre de l’équipe pour qu’il puisse y trouver son compte, serait une belle option.

Dix avantages de l’organisation fractale

Si la nature fonctionne avec une système fractale, c’est avec une raison précise. Elle a compris que chacun avait besoin de l’autre, dans certaines situations, et ambitionne d’y trouver sa place.

Le modèle d’organisation fractal est non seulement différent en son fonctionnement, il l’est surtout en ses fondements, ce qui a divers effets positifs.

1. Elle place la personne au centre

Qui évolue et passe du statut de ressource humaine à celle de moyen humain.

Chacun devient un membre à part entière d’une équipe, au lieu d’un fonctionnaire qui remplit uniquement sa tâche de manière détachée.

Et l’équipe, devient un amalgame cosmique — où tout réagit interactivement sur tout — qui ne peut être entièrement connu ni exhaustivement décrit, vu que chacun est unique. Au lieu d’un assemblage d’engrenages et de leviers en chaîne sans âme ni envie.

Le résultat : une duplication de la motivation et de l’investissement de chacun.

2. Elle donne un nouveau sens…

À la vie, au travail, aux tâches ou l’appartenance de groupe.

“Une vie qui n’a pas de sens, n’a aucun sens !”

Le sens, c’est ce qui meut les personnes lorsque leurs besoins fondamentaux ont été satisfaits. Apporter un sens à sa vie, trouver un sens à ce que l’on fait, sont des conditions indispensables à l’implication et à la motivation.

C’est la notion de sens de notre vie qui nous en permet la sublimation, qui nous rend capables de renoncer à des satisfactions immédiates en vue de buts plus importants mais plus lointains. C’est ce qui justifie la patience, les efforts et les sacrifices.

3. Elle donne plus d’autonomie…

Au niveau des buts, de l’organisation structurelle, fonctionnelle et opérationnelle.

En déplaçant certaines décisions vers ceux qui, possédant la meilleure connaissance de l’outil et du terrain, se trouvent dans la meilleure position pour déterminer les pratiques les mieux adaptées.

En accordant la responsabilité des méthodes de travail à ceux qui ont la responsabilité des résultats, nous enrichissons leur contribution, nous évitons les paradoxes, nous donnons du sens au travail, bref nous le réhumanisons.

4. Elle augmente la réciprocité…

Qui consiste à veiller, à ce que tous ce qui contribuent au succès de l’entreprise puissent atteindre leurs buts.

La vision qui prétend que pour gagner, un autre doit perdre, est étroite et surannée. C’est une vérité quand nous parlons de marchés, mais une erreur quand nous la transposons à la gestion des collaborateurs.

L’ambition de l’employé est d’une nature autre que celle de l’investisseur, car leurs apports sont de natures différentes. 

C’est comme la métaphore de l’omelette au jambon, dans laquelle “la poule collabore, mais le porc s’implique.”

5. Elle renforce la loyauté…

Qui est une force de régulation qui permet la continuité et l’amélioration de l’esprit du groupe.

Elle augmente les échanges et les discussions ouvertes, et est bâtie sur des bases plus saines.

Elle signifie également à toutes les parties, que chacun à des droits et des obligations envers toutes les parties prenantes.

6. Elle donne une mission commune…

Ou chacun se sent responsable et intéressé à atteindre les objectifs fixés en commun.

Du fait de l’autonomie, fixée par l’organisation fractale, chacun connaît les buts et les enjeux de son travail et de celui du groupe dans son ensemble. Cela permet à tout le groupe d’avancer dans le même sens, et d’avoir la même vision devant les yeux.

7. Elle améliore le travail d’équipe…

Par le système structurel imbriqué.

Ou les départements de l’entreprise deviennent des groupes soudés, ou chacun est informé de l’état de la situation et l’importance de la collaboration.

Un groupe qui devient une équipe, où la notion de but commun est présente et acceptée par tous les membres.

Une équipe où tous les membres peuvent librement établir des relations entre eux sans subir de cloisonnements issus d’un manuel de définition de tâches individuelles, par exemple.

Une équipe ou le NOUS a remplacé le JE

Une équipe soudée et prête a tout pour réussir les projets les plus difficiles et extravagants.

8. Elle améliore la communication…

En donnant accès, de manière plus large, aux informations favorisées par le travail d’équipe.

Vu que chaque équipe à un représentant dans chacune des autres, la communication et le flux d’information sont améliorés.

9. Elle créé de nouveaux leaders…

En donnant plus de responsabilité à certains membres du groupe.

Qui assumeront une mission double vis-à-vis de leur équipe et envers la direction de l’entreprise. Ce qui leur permettra de progresser de manière significative et d’améliorer leur leadership.

Note : Dans cet exemple, le leader est un rôle d’équipe non une fonction statutaire. Dans une certaine mesure c’est son meneur.

10. Elle favorise la confiance

Entre tous les acteurs de l’entreprise.

L’élément le plus important pour créer un esprit de groupe sain, qui laisse envisager une collaboration durable.

Cette nomenclature est loin d’être exhaustive, et pourrait être alimentée de nombreux autres points forts.

Et la méthode, me direz-vous, elle consiste en quoi ?

C’est ce que je vous laisse découvrir dans le livre de l’auteur ou dans ces larges extraits qu’il propose ICI.

Chacun de nous peut contribuer au changement

En apportant une petite pierre à l’édifice.

Peut-être que vous n’y avez encore jamais pensé, aujourd’hui c’est le bon moment.

Je vous encourage à lire se livre, pour vous pencher sur une autre approche du management, peut-être que vous en serez conquis comme je le suis.

Ma conviction

  • Je suis convaincu qu’une approche fractale, du monde de l’entreprise, est la meilleure solution pour nous sortir de notre système obsolète.
  • Un enseignement, basé sur ce concept, est une nécessité et doit voir le jour le plus rapidement (un cri du cœur, vers Michel, est lancé… qu’il puisse m’entendre) possible, pour que ce style de management puisse être enseigné aux managers d’aujourd’hui et de demain.

Vous, quel est votre sentiment sur le sujet du management contemporain ?

Lecture proposée

HENRIC-COLL, M. (2013). L’organisation fractale: pour des entreprises plus humaines et plus performantes.

Vous aimeriez lire de larges extraits : http://issuu.com/michelhenriccoll/docs/extraitslivre/1?e=6334235/1056194

Plus sur l’auteur

Michel Henric-Coll

Entrepreneur et créateur d’entreprise, consultant et formateur.

Il est le créateur du modèle biomimétique d’organisation fractale FractalTeams® qui inclut la Direction Par Missions.

  • Fondateur et directeur de HC&A Team Management
  • Fondateur et directeur d’EQUIPO HUMANO, SL
  • Consultant en entreprises
  • Coach d’équipes.
  • Formateur
  • Professeur collaborateur en programmes Master des :
    - Universidad Politécnica de Valencia (Programa MEGE).
    - Universidad de Alicante (FUNDEUNT, Master Internacional).
    - Cámara de Comercio de Castellón (Master Internacional).
  • Professeur collaborateur de l’École des Affaire Lluis Vives de la Chambre de Commerce de Valencia.
  • Professeur et coordinateur de département de la Escuela Superior de Estudios Empresariales, Valencia.

Et également auteur de :

“INTRODUCCIÓN A FractalTeams® Una organización empresarial para el siglo XXI” (non traduit en Français et disponible sur le site amazon.com).

“LAS FALACIAS DEL TECNOMANAGEMENT. La verdadera crisis está en la dirección del personal”, (non traduit en Français et disponible sur le site amazon.com

J’ai une super idée ! C'est juste dommage que personne ne le sait...

Avoir une idée et y travailler avec toute son énergie devient seulement utile lorsque notre public cible sait que nous, et ce que nous proposons, existe.

C’est parfois comme si nous étions seuls dans une île desserte à la recherche d’un bateau et que nous ne voyons rien venir.

Être un génie du développement est insuffisant

Que ce soit dans notre bureau, au café, soit dans le garage, y développer notre idée est le premier pas vers l’entrepreneuriat.

Nous l’avons l’idée de génie, et y travaillons d’arrache-pied. Mais, avons-nous pensé, comment nous pourrions faire savoir que nous existons au-delà de notre personne ? Que nous avons un truc génial à proposer !

C’est souvent ici que le bât blesse et que les idées de génie prennent fin… bien dommage d’ailleurs !

Pourtant, les outils de communication existent

Comme l’Internet qui gagne du terrain année après année

Selon les chiffres fournis par l’office fédéral de la statistique suisse, la tendance est claire. Nous sommes chaque année plus à consacrer du temps à la grande toile.

Ce qui fut jadis réservé à une poignée de geeks et autres universitaires de haut vol, est aujourd’hui présent dans presque toutes les entreprises et ménages.

En y regardant de plus près les statistiques d’âge, par exemple, nous pouvons nous rendre compte que les plus âgés, qui faisaient encore de la résistance, il y a une dizaine d’années, sont également toujours plus nombreux à se délecter des avantages fournis par le web.

Vous trouverez plus d’informations sur la page de l’OFS, qui consacre un article très complet à ce sujet ICI.

Une communication devenue abordable pour tous

L’avènement de l’Internet, et plus récemment des médias sociaux, à plus d’un avantage pour les créateurs d’entreprises.

En plus de la facilité d’accès, il permet de donner la lumière nécessaire à chacun d’entre nous pour dire haut et fort ce qui nous tient à cœur.

Qu’il s’agisse d’un projet de société, d’un produit, d’un service, de l’activité d’un club ou simplement de nos expériences, tout peut y trouver sa place.

Si par le passé il fallait un gros compte en banque pour mettre à la vue du grand public, ce que nous avions à proposer, il en est tout autrement aujourd’hui.

Pourquoi rester seuls dans notre île desserte ?

Alors que quelques simples cliques et une ébauche* de stratégie, nous permet de lancer de manière autonome notre campagne d’information.

À notre disposition ; de nombreuses plates-formes, la plupart du temps gratuit ou accessible pour une maigre contribution.

*Lorsqu’il est question d’une ébauche de stratégie, cela signifie en premier lieu, qu’elle peut être faite avec une certaine facilité, et que chacun d’entre nous peut s’en charger de manière autonome, sans avoir recours à un spécialiste de la communication (ce qui ne signifie nullement que vous devez vous en passer si vous le jugez nécessaire).

Tout le monde aime les start-up

Utilisez cet avantage, et osez une communication originale.

Ce qui ne signifie nullement que tout et n’importe quoi est à l’ordre du jour. Même si les erreurs sont plus facilement pardonnées à une startup qu’a une grande entreprise.

Ce capital sympathie est d’ailleurs le plus grand atout pour régater contre la notoriété des grands groupes. Car, finalement, votre but est de faire parler de vous et de ce que vous proposez.

Créer votre startup et devenir entrepreneur est-ce le nirvana ?

Peut-être que c’est le mauvais terme… Oui, cela peut le devenir, mais avant cela, il y a nombre de questions et de tâches qui vous attendent.

Cela devrait vous décourager ? Non, pourquoi ?

Nous allons commencer par :

Comment faire la différence dans un monde toujours plus concurrentiel

Voici la question que tout le monde se pose, vous peut-être également.

Si le prix, l’innovation ou encore l’utilité, peuvent faire partie des arguments de base, nous allons plutôt aborder la manière de le communiquer.

Il s’agit, en premier lieu, de mettre au grand jour :

  • Qui nous sommes
  • Ce que nous faisons
  • À quoi cela sert
  • En quoi c’est utile
  • En quoi c’est différent
  • Pourquoi nous pensons que chacun devrait l’avoir (pour un produit ou service adapté, bien sûre)

Cette démarche peut également avoir lieu bien avant que l’offre que nous proposions soit prête à la vente. En d’autres termes, pendant que nous réfléchissons et développons le produit (matériel/intellectuel), nous pouvons en faire part à la communauté que nous visons et celle qui nous suit peut-être déjà à travers nos médias sociaux.

Vous l’aurez compris, vendre son projet avant l’heure par la communication, est du grand art. Et, que cette démarche est pour beaucoup d’entre nous un défi important qu’il est cependant nécessaire de relever.

Voici quelques idées pour vous mettre sur la piste

Communiquez régulièrement

Ce qui compte, c’est de trouver le juste milieu entre le trop et le trop peu. Je vous l’accorde, c’est un point délicat qui dépend d’un certain nombre d’éléments.

Si une communauté de geeks va adorer d’en savoir le plus possible, cela sera peu ou pas le cas pour monsieur tout le monde. À vous de déterminer votre publique cible, et d’adapter les publications.

La chose qui est à retenir, c’est qu’il vaut mieux communiquer une fois par jour, semaine ou mois, plutôt que de balancer très irrégulièrement de l’information.

Utilisez les outils pratiques

Un très bon moyen de communiquer ses idées, et de construire une communauté — le but ultime de toute entreprise — c’est la mise en place d’un blogue. Le grand avantage de ce genre de média est sa facilité d’utilisation et l’interaction avec sa communauté.

Contrairement aux Facebook, twitter où autres plates-formes de médias sociaux, il n’est nul besoin que le lecteur soit membre de la plate-forme pour lire et commenter vos informations.

Favorisez l’interaction

En posant des questions, en demandant des précisions, ou simplement en remerciant les personnes qui se prennent le temps de vous faire des remarques.

Imaginez-vous la tête dans le guidon depuis de longs mois voire même des années, et posez-vous les questions :

  • Suis-je encore en mesure d’avoir une idée claire sur le sujet ?
  • Comment pourrai-je faire le pas de plus qui me permettra de lancer (enfin) ma startup ?
  • Quels sont les points qui clochent ?
  • Mon offre intéresse-t-elle vraiment mon public cible ?

Et d’autres dans le style. Pour la dernière question, même si cela peut paraître farfelu, c’est une question que nous nous posons parfois trop tard. Tellement convaincu que nous tenons la pépite en or, nous en oublions de nous demander l’essentiel : le marché est-il vraiment intéressé de l’avoir.

Pensez-y, c’est un point qui peut vous faire gagner bien du temps et souvent de l’argent.

Restez original et authentique

Ce point est essentiel !

C’est ici que vous commencerez à créer votre image de marque et à gagner la confiance de votre communauté. Chacun de nous peut se tromper, avoir de mauvaises idées ou oublier quelque chose. Ce qui compte, c’est de l’accepter et de rester ouvert, surtout aux critiques qui sont souvent présentes à travers les médias sociaux.

Essayez d’en faire le maximum, pour que les remarques puissent vous faire évoluer. Et, pensez à remercier les auteurs, leur demander des précisions, voire les idées qu’ils ont pour améliorer la situation.

En se faisant, la situation va devenir du gagnant-gagnant, certainement la meilleure manière pour créer une entreprise pérenne.

Outils utiles

  • Pour créer un blogue moderne et gratuit : www.medium.com
  • Pour créer votre site web gratuit : www.squarespace.com
  • Pour les médias sociaux : www.linkedin.com est certainement la plate-forme la plus utile pour démarrer. Utilisez maximum une à deux plates-formes — qui sont à jour — ce sera bien plus efficace et vous demandera moins de temps.

Il en existe bien sûre de nombreux autres. Essayez ceux-ci, ou trouvez en d'autres qui conviennent mieux à votre style de travail.

Maintenant, c’est à vous de jouer

Vous seul avez le pouvoir d’agir, de modifier votre monde et d’avancer.

C’est certainement le bon moment !

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Aucune information ne m'est parvenue!

Dans l’air de la surinformation, que produisent les divers médias modernes, la communication et le flux d’informations restent souvent sur le flanc.

Le management est aussi évolué que les sciences naturelles au XVIIIè siècle. Aujourd’hui, il n’y a aucun système reconnu sur lequel le management peut s’appuyer. 

Elliot Jaques (spécialiste des sciences sociales et le créateur de : Requisite Organization entre autres)

Il est souvent question de communication

Au point que le flux d’information nous échappe parfois totalement.

Comme me l’a rappelé mon ami Paul-Marc Baragli la semaine dernière, la communication n’est qu’un élément du malaise de notre société. Un autre élément, qui semble très souvent oublié, c’est le flux d’informations qui, tout autant que la communication, devrait également faire partie de nos préoccupations.

À quoi peut bien servir la communication, si une grande partie des personnes concernées ne reçoivent aucune information ?

Cette réflexion devrait nous mettre la puce à l’oreille, et nous pousser à la mise en place d’un flux d’information plus que nécessaire et important.

Chaque personne qui travaille avec d’autres sait

  • Que les informations ne vont jamais où elles devraient aller.
  • Que les départements se combattent au lieu de se soutenir.
  • Que les dirigeants prennent régulièrement des décisions sur la base de modèles sympas plutôt que de réels faits. Pour ce dernier point, Paul-Marc, m'a fait remarquer, à juste titre, que les dirigeants sont trop souvent peu ou mal informés sur les réels enjeux des décisions qu’ils prennent, ce qui génère de la confusion et de l’incompréhension pour le reste du groupe qui en subit également les conséquences.

Cette situation mène un bon nombre d’équipes et d’entreprises dans une impasse qui résulte inexorablement en échec. Que ce soit un échec humain ou matériel, les dommages sont souvent importants, et dans certains cas sans issue.

Nous sommes donc confrontés à deux problèmes

Une communication insuffisante, voire inexistante, et un flux d’informations lacunaires.

Pour qu’une équipe (c’est finalement ce qu’une entreprise est censée être) puisse fonctionner correctement, les deux composantes doivent être présentes et fonctionner au mieux.

De sous-estimer cet état de fait, va avoir des conséquences fâcheuses à moyen et à long terme.

Pourquoi certaines équipes fonctionnent et d’autres non ?

Nous pourrions nous demander où se situe la différence, qui semble souvent subtile, entre une structure qui fonctionne et une qui est bloquée.

La réponse, peu reluisante mais tellement actuelle : nous ne le savons que rarement. Les raisons sont diverses. D’une part, parce que chaque être humain fonctionne différemment, et, d’autre part, parce que aucun cas ne ressemble à l’autre.

La seule chose que nous savons à ce jour, c’est qu’il y a deux différents canaux : d’une part, ce que nous disons, et, d’autre part, comment nous le disons. Nous pourrions même en rajouter une troisième : comment c'est interprété.

Si nous tenons compte que chaque participant a à sa disposition les mêmes informations, reçues par exemple dans un document, rien ne nous garantit qu’il ait pris connaissance de ces dernières, et qu’il ait compris ou interprété ces dernières de la même manière.

Vous l’aurez compris, nous sommes devant un dilemme, qui peut prendre du temps pour être résolu (…).

En résumé, nous sommes devant deux problèmes

D’une part la communication, et, d’autre part, le flux d’information. Si l’une fonctionne, et que l’autre est manquant, nous serons rapidement confrontés à une situation de crise.

Que faire pour améliorer la situation ?

Communiquer et mettre en place un flux d’information…

Simple, n’est-ce pas ?

Il existe certains outils pour vous soutenir dans votre démarche. Un outil qui me semble intéressant est celui qui a été développé par des entreprises pour surveiller la créativité de leurs équipes projets.

Ce qui pouvait ressembler à Big Brother, à première vue, avait en fait un but très précis. L’outil en question, qui répond au doux nom de « Reality mining », avait comme objectif de déterminer les points suivants :

  • Qui parle quand et avec qui ?
  • Qui bouge quand, à quelle fréquence, et il va où ?
  • Qui parle dans quel état d’esprit et avec qui ?
  • Qui est angoissé ou près du burn-out ?

Entendre que certaines entreprises proscrivent la communication, en prétextant que c'est une perte de temps et d'argent, cela me laisse parfois sans voix !

Le résultat de ces suivis est éloquent

Il en est ressorti que les membres qui parlaient souvent avec les autres, lisaient beaucoup d’emails privés et professionnels, étaient globalement plus heureux et plus productifs, que les autres, qui fournissait un plus grand travail, en négligeant ces points.

Vous êtes-vous déjà posé ces questions ?

Matrice de la fréquence de communication et de son impact sur vous et votre entreprise.

  • Avec qui parlez-vous le plus souvent ?
  • De qui l’avis vous importe le plus ?
  • Savez-vous avec qui, et à quelle fréquence vous parlez avec ces personnes ?
  • Et, quelles conséquences ont ses entretiens ?

Faites un test, et introduisez les entretiens avec vos collègues de travail (cela fonctionne également très bien pour la vie privée ou sociétale) dans la matrice, et analysez votre situation du moment.

Peut-être que certains de vos problèmes récurrents vont se résoudre ainsi.

Devenez meilleur, montrez le chemin

De dire, et de constater, que les choses vont mal, c’est le premier pas. Devenez à présent pro-actifs, et le maillon manquant qui peut faire changer les choses.

En mettant en pratique cet outil simple, de grands changements peuvent se produire.

Que risquez-vous ?

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Le réseautage, l’activité-clé du succès

Avoir un réseau, ou en être dépourvu, fait très souvent la différence entre le succès et l’échec.

« Individuellement, nous sommes une goutte d’eau. Ensemble, nous sommes un océan. Ryunosuke Satoro »

Montrez-moi une personne qui a du succès

Je vous montre une personne qui a un réseau de qualité.

Ainsi pourrait être abordé ce sujet, qui a encore pris plus d’importance aujourd’hui avec l’arrivée des moyens de communication modernes, et des médias sociaux.

Avoir un réseau de qualité semble indissociable des plus belles « success stories » de notre monde actuel et du passé.

De nouveaux réseaux aident à avancer

L’importance de renforcer en permanence son réseau — en attirant l’attention de personnes ou d’équipes capables d’apporter des réponses aux questions — devrait faire partie de nos priorités absolues.

Un réseau, qui nous permet de tisser de nouveaux liens, va nous donner un échange d’expériences et du savoir supplémentaire. Et également la possibilité de dépasser nos limites par l’apport de nouvelles idées et de stratégies différentes.

Que ce soit pour la création de valeurs ajoutées, ou de créativité, notre réseau joue souvent un rôle primordial.

Mettez-vous à la recherche

De personnalités assumant un leadership. Ce sont les personnes que chacun de nous aimerait rencontrer et avoir dans son réseau. Mais, vu qu’ils sont qu’une poignée, c’est souvent un défi de les trouver.

D’autant plus qu’il peut s’avérer difficile de les détecter dans un environnement normal.

Contrairement à ce que nous pourrions croire, ils peuvent être très bien cachés au milieu de grands bavards qui monopolisent la discussion. Ce sont généralement des personnes qui savent être à l’écoute, et qui captent tout ce qui leur semble avoir de l’intérêt pour eux ou/et leur réseau.

Ce sont généralement de très bons réseauteurs qui aiment soutenir leur groupe et les faire évoluer.

Ce qui compte vraiment

Avoir un réseau, de le soigner, et de l’élargir sans cesse. Et comme le dit si bien mon ami @shalf.

Réseauter d’accord, mais comment ?

Le réseautage peut se faire partout et à tout moment. En se tenant à quelques règles essentielles.

Une bonne base de savoir-vivre et de savoir-être, avec une bonne portion de bon sens, semble cependant nécessaire. Et c’est certainement le meilleur moyen pour agrandir son réseau avec des personnes de qualité.

Le dicton qui dit : « qui se ressemble, s’assemble » il y à certainement du vrai.

Si vous avez déjà eu affaire à des personnes qui mettent le pied dans la porte (c’est une image… quoi que !), ou vous tendent leur carte de visite sans aucune raison apparente, je pense que vous savez de quoi il est question ici.

Le réseautage vu en quelques slides


Le réseautage (networking) - Created with Haiku Deck, presentation software that inspires

Le bon réflexe est payant

Pensez-y lors de votre prochaine séance de formation, d’une conférence, ou même lors d’une soirée d’anniversaire.

Finalement, quel que soit l’endroit, c’est toujours le bon moment pour faire connaissance avec de nouvelles personnes.

Commencez dès maintenant, votre richesse est assurée.

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