Start-Up

L’échec est une option possible, pourquoi l’occulter ?

Parce que de nombreuses raisons peuvent nous pousser à ignorer ou à refouler cette réalité.

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L’occultation de l’échec est-elle innée ?

En ce qui me concerne, je penche plutôt vers l’option acquise. Car pour la plupart d’entre nous, et cela dès notre plus jeune âge, l’enseignement de notre entourage proche est d’être ou de devenir un gagnant et, dans le pire des cas, un gagnant à tout prix.

En d’autres termes : mieux vaut être un gagnant en apparence, et avoir un succès superficiel, plutôt qu’être un perdant aux yeux de tous.

Peut-être que cela vous parle, et que vous connaissez même des cas concrets…

Il est possible de tourner un échec en réussite

C’est une bonne nouvelle, et j’en ai eu la confirmation lors de la Nipconf du 30 octobre 2015 à l’EPF Lausanne (www.nipconf.com) ou j’oeuvrais dans la zone expérience en tant que modérateur du studio Nipconf.

Nous avions prévu d’installer, par l’intermédiaire de Sedat Adiyaman de la société neuchâteloise think2make, une boîte à idées géniale. Mais voilà, malgré un travail acharné de la part de Sedat, rien n’a fonctionné comme prévu.

Le jeudi soir déjà, nous avons dû nous rendre à l’évidence que la boîte à idées restera — sauf événement extraordinaire — sans idées. La déception était palpable, surtout pour le patron de la société think2make, qui semblais être au fond du gouffre et totalement démuni face à cette situation peu glorieuse.

Ici pourrait s’arrêter cette histoire…

Ce qui est loin d’être le cas !

Le vendredi, jour de la manifestation, nous aurions pu penser que Sedat serait terré dans une caverne en train de s’apitoyer sur son sort. Eh bien, non, il était là et bien là durant toute la journée. Il fut peut-être même un des derniers à quitter la manifestation le vendredi soir.

Oui, il était présent et en plus souriant et positif. Ce qui ne signifie nullement qu’il était heureux de ce qui venait de se passer. Mais ses pensées allaient vers une issue favorable, une analyse de la situation, et comment en retirer du positif pour le futur.

Ah bon…, me direz-vous

Il n’y a pourtant aucune raison d’être fier ou de célébrer, si ce n’est l’échec cuisant que lui et sa société venait d’essuyer.

J’ignore à partir de quel moment il a échafaudé le plan, et de faire la proposition d’en parler ouvertement et en direct à la radio. Quoi qu’il en soit, vers les 15 heures, il est venu me voir pour me parler de son idée. Il m’a proposé de faire une intervention, sous forme d’interview, où il parlerait de son échec aux auditeurs de la Nipconf.

Il m’a dit : notre société a pour habitude de parler des belles choses et de succès, mais rarement des échecs. Ces derniers font pourtant partie intégrante de notre vie, et sont omni présents dans le monde de la start-up… Boom, c’était dit, bien dit !

Autant de franchise, et de bon sens, ont fait que nous avons transformée son idée en action, ce qui reste comme une expérience très intéressante dans mon esprit (lorsque l’enregistrement sera publié, vous trouverez un lien ici).

Ce que j’ai également apprécié, c’est la manière, comment Sedat a géré la situation. Il a su transposer les choses de manière qu’elles trouvent une issue favorable.

Dans ce cas de figure, nous pouvons dire : il peut y avoir une issue favorable à tout problème, il suffit d’y penser.

Les enseignements

Rien n’est acquis d’avance, même lorsque nous pensons que c’est le cas.

Le fait de partager ses échecs (comme les réussites d’ailleurs) nous leur donnons toute une autre dimension.

Même lorsque tout semble aller de travers, il est possible d’en retirer quelque chose de positif.

Dix questions à explorer

  1. Sommes-nous réellement en échec ?
  2. Quelle est/sont le/les point(s) qui nous a/ont échappé(s) ?
  3. Avons-nous fait une erreur ?
  4. S’agit-il d’éléments que nous ne pouvions prévoir ?
  5. S’agit-il d’un problème unique ou récurrent ?
  6. Avons-nous sous-estimé la situation ?
  7. Étions-nous insuffisamment préparés ?
  8. Aurions-nous dû demander du soutien ? Si oui, à quel moment ?
  9. Comment pouvons-nous éviter ce genre de problème à l’avenir ?
  10. Que pouvons-nous apprendre de la situation, et comment la tourner à notre avantage ?

Vous trouverez certainement d’autres questions pertinentes, ce qui va vous permettre d’aller plus souvent vers le succès après un échec.

Un autre point important

Seules les personnes qui tentent quelque chose, peuvent subir des échecs.

De plus, chaque entrepreneur vous le dira : l’échec fait partie de la courbe d’apprentissage, et est nécessaire à la réussite.

Ce que je peux vous donner sur le chemin : Faites comme Sedat, tirez le meilleur de vos échecs, apprenez, et cherchez une solution favorable à toute situation quelle qu’elle soit.

Ma conviction

Lorsque nous sommes face à un échec, c’est (trop) souvent notre ego qui réagit. Nous avons tellement peur d’être jugés — vu que c’est ce que nous faisons nous-mêmes la plupart du temps — et, d’être estampillé comme perdant.

La seule chose qui peut nous faire échapper à cet engrenage, c’est d’accepter que les choses peuvent parfois aller dans le mauvais sens et qu’il vaut mieux s’en accommoder.

Trouvons le dialogue

Si cet article vous a plu, et que vous l’avez trouvé utile, vous pourriez répondre à la question suivante : Comment abordez-vous vos échecs ?

Merci de simplement ajouter votre réponse dans les commentaires. Si vous préférez le faire à travers un courriel il est également la bienvenue.

Partager, c’est gagner…

Créez un scénario pour votre projet

Notre rôle consiste à définir ce qu’est notre idée, à savoir ce qu’elle se veut, puis de la réaliser.

À l’image de ce que ferait un scénariste

L’idée est de partager votre projet en trois parties : le début, le milieu et la fin.

Que le projet soit d’ordre personnel ou professionnel, cela ne fait aucune différence. L’objectif est de créer un scénario de base logique — simple à comprendre et à mettre en œuvre — fondée sur une structure en trois actes.

Une astuce qu’emploient les scénaristes : Commencez d’abord par la fin. Si vous écrivez un film, commencez par élaborer le point culminant. Si vous ouvrez un restaurant, commencez par l’expérience que vous voulez procurer au client qui entre et qui commande un repas.

Ensuite, posez-vous la question : de quoi s’agit-il ? Une fois que vous aurez établi cela, la vision de l’état final sera claire. Et connaissant l’état final, vous saurez comment y accéder.

L’explication par le scénario de Moby Dick

Moby Dick, de quoi s’agit-il ?

Il s’agit de l’opposition entre la volonté humaine et la puissance cruelle de la nature, c’est-à-dire (selon la sombre vision du XIXe siècle de Melville), le Dieu de l’ancien Testament.

Donc, un monstre. Une baleine. Un cachalot blanc, parce qu’un cachalot blanc, c’est encore plus étrange et effrayant qu’un spécimen d’une autre couleur.

Puis, un mortel pour défier le monstre. Il doit lui-même être monstrueux. Obsédé, arrogant, obsessionnel, comme l’est le capitaine Achab.

Ayant défini notre thème — autrement dit, le sujet de Moby Dick — nous connaissons maintenant le point culminant : Achab harponne le cachalot blanc et l’affronte en duel jusqu’à la mort. 

C’est le seul aboutissement possible, et nous avons donc notre fin.

Partie suivante : début et milieu. Nous devons préparer le point culminant et le rendre le plus intéressant possible sur le plan des émotions et de la thématique.

Nous devons, autrement dit, définir le protagoniste et l’antagoniste. Montrer clairement au lecteur, ce que chacun représente et ce que signifie leur conflit sur le plan thématique au sens large de la condition humaine.

Début : Ismaël. Notre point de vue. Un témoin de la tragédie à l’échelle humaine.

Une fois Ismaël instauré, nous avons le début et notre fin ultime. Ayant détruit le Pequod et tout son équipage, le cachalot entraîne Achab dans les profondeurs… Ismaël échappe au naufrage, seul survivant, pour pouvoir raconter l’histoire.

Nous voilà prêts à appliquer cette démarche à nos projets personnels. Précédemment, juste un autre exemple sur un projet de start-up.

Facebook en trois actes

  • Fin : Une communauté mondiale d’amis qui peuvent interagir avec d’autres amis et leur transmettre ou partager avec eux pratiquement n’importe quoi
  • Début : Une plate-forme numérique où quiconque le souhaite peut créer, sans frais, sa propre page
  • Milieu : Chaque propriétaire de page détermine à qui il veut permettre l’accès et à quelles informations il peut accéder

Voici votre point de départ, voilà le plan à suivre pour participer à un triathlon, créer votre entreprise ou diminuer votre poids de corps. Décidez de là où vous voulez aller, puis faites marche arrière.

Votre scénario en trois actes : LE DÉBUT

L’objectif est de créer votre idée de base, avec les principales pulsations, sous forme de scénario.

Le premier acte présente le personnage principal ainsi que la majeure partie des personnages. Transposé sur un projet professionnel, ce sera de déterminer de quoi il s’agit, et en quoi le produit peut être utile pour l’acheteur. Pour un but privé, ce sera de déterminer la démarche que nous voulons entreprendre, comme diminuer, par exemple, le poids de corps et avec quels outils nous allons le faire.

À la fin de celui-ci, on va placer un événement qui bouleverse la vie du personnage principal. Il a, suite à ce bouleversement, un but difficile ou une quête à atteindre qui est suffisamment motivant pour aller au bout des trois actes.

Ce processus de création se fait en deux étapes : l’action et la réflexion. Agissez (coucher des mots sur le papier ), réfléchissez (évaluer ce qui est inscrit). Agissez — réfléchissez. Évitez d’agir et de réfléchir simultanément.

Tenez également compte des points suivants :

  1. Commencez avant d’être prêt !
    Cette démarche a des conséquences positives. D’abord, cela démontre que nous avons le courage. Ensuite, comme par enchantement, le courage engendre le courage.
    W.H. Murray a dit : Jusqu’au moment où l’on s’engage, il n’y a qu’hésitations, occasion de revenir en arrière et inefficacité. Concernant tous les actes exigeant initiative et création, il y a une vérité élémentaire dont la méconnaissance a fait avorter des idées innombrables et des projets fabuleux : c’est qu’à l’instant où l’on s’engage pour de bon, que la providence se met en marche à son tour. Il se produit alors toutes sortes de circonstances favorables qui autrement ne se seraient peut-être jamais manifestées. La décision engendre un courant d’événements qui suscite sur son passage une variété d’incidents imprévus et bénéfiques, de rencontres et de soutiens matériels dont personne n’aurait osé rêver.
  2. Éliminez les recherches préalables
    Nous voulons travailler, et non nous préparer à travailler !
    Avant de vous lancer, vous voulez vous documenter. Non, plus tard, commencez immédiatement !
    Car, les recherches peuvent se transformer en résistance. Contentez-vous de quelques lectures, et laissez vos idées prendre le dessus. Plus tard, si vous le jugez utile, vous pourrez faire des recherches sérieuses et systématiques.
  3. Restez primitif
    Car la conception a lieu au niveau primitif.
    La chambre d’hôpital a beau être irréprochable et stérile. La naissance, elle-même se fait souvent dans le chaos, la douleur, et le sang. Il en est de même pour la plupart des projets.
  4. Visez haut
    Sans jouer le tout pour le tout dès le départ, jamais nous ne réussirons à atteindre le haut du pavé avec un saut.

Votre scénario en trois actes : LE MILIEU

Le deuxième acte nous montre le personnage en quête d’un nouvel équilibre. C’est la partie la plus longue du film. Dans le cas du projet, ce sont les moyens que nous allons mettre en œuvre pour réussir à atteindre le but final.

Pour cela, il rencontre des alliés, des ennemis. Des épreuves se dressent devant lui. Ici nous sommes dans le ventre de la bête, où nous devrons trouver de nombreuses solutions, adapter, modifier, et passer par bien plus d’épreuves qu’il nous est généralement agréable.

À présent il convient de

  • Compléter le scénario de base par sept ou huit scènes, séquences ou, de moments merveilleux, divertissants et enrichissants. Ici nous sommes en plein dans l’établissement de la VP (Values propositions) et du BMC (Business Model Canvas) voir du Business Plan.
    a. Une scène d’ouverture impressionnante
    b. Au milieu, deux principaux éléments autonomes
    c. Un point culminant époustouflant
    d. Un condensé du thème
  • Faire des recherches plus approfondies, si nécessaire, sur les divers sujets traités
  • Faire le plein, de ce dont vous avez besoin pour remplir les espaces
  • Travailler sans répit

Cesser de vous autojuger — Exclure l’auto-jugement ne veut pas seulement dire chasser notre voix intérieure qui dit, tu es nul. Cela signifie aussi nous libérer des attentes conventionnelles concernant la tournure que doit ou devrait prendre notre travail — laissez votre critique intérieure à l’extérieur.
Agissez et réfléchissez, deuxième partie. Jusqu’ici la devise était agissez, ne pensez pas. Nous allons à présent passer à agissez, puis réfléchissez.
Voici comment vous pouvez vous y prendre
-
Au moins deux fois par semaine, vous faites une pause en plein travail et entrez en réunion avec vous-même. (Si vous faites partie d’une équipe, vous convoquez une réunion d’équipes)
- Vous vous reposez la question, c’est-à-dire ce projet, de quoi s’agit-il ? Quel en est le thème ? Tous les éléments servent-ils bien ce thème ? Parfois c’est un véritable enfer de trouver la bonne réponse. Beaucoup de projets ont couru à leur propre perte, par manque de confrontation à cette question et de sa résolution.

  • Remplissez les espaces, deuxième partie
  • Posez-vous la question : que manque-t-il ? Puis remplissez l’espace.

Le deuxième acte se termine par un rebondissement qui donne une nouvelle direction à la quête. Dans le projet, c’est à ce moment que nous pouvons mettre une version bêta ou finale sur le marché

Remplissez les espaces, car les idées viennent rarement linéairement. Les idées naissent selon leur propre logique. Or cette logique est souvent irrationnelle et peu linéaire. Ainsi, le milieu peut vous venir avant la fin, ou la fin avant le début.

Soyez prêt pour cela !

Votre scénario en trois actes FIN

Le troisième acte est le plus court et nous décrit la dernière étape de la quête. Le personnage se voit confronté à une ultime épreuve dans laquelle il doit mettre toutes ses ressources, pour finalement triompher ou échouer sans retour possible. Lors de notre projet, c’est le moment de livrer le produit.

Pourquoi est-il essentiel de livrer ?

Parce que : terminer c’est la partie décisive de n’importe quel projet. Si nous ne pouvons terminer notre travail, il n’aura servi à rien.

Ainsi, la conscience fait de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d’action. -Hamlet

Chaque personne qui a déjà créé une start-up sait que la résistance est à son comble vers la fin. À ce moment il est essentiel de faire ce qui doit être fait, quitte à sembler cinglé ou excentrique, pour terminer et être prêt à livrer.

Lorsque nous livrons, nous sommes exposés

Voilà pourquoi cela nous fait si peur.

Lorsque nous livrons, nous nous exposons au jugement du monde réel. Le monde réel se prononcera sur notre travail et sur nous. Lorsque nous livrons, nous sommes exposés à l’échec. Lorsque nous livrons, nous nous exposons à l’humiliation.

En même temps : il n’y a rien de tels pour nous rendre plus forts parce que cela nous plante solidement sur la planète terre, et nous débarrasse de nos fantasmes et de notre manque de lucidités auto-destructrices et nombrilistes… LIVREZ !

J’avais trente-sept ans, j’avais abandonné tout ce qui est normal dans la vie pour poursuivre mon rêve de devenir entrepreneur.
Je ne suis qu’un perdant, un imposteur ; ma vie est dépourvue de sens, et moi aussi.

Lorsque ce genre de pensées vous envahit, la question se pose : allez-vous renoncer ? Certainement non ! Réjouissez-vous, vous êtes là où vous vouliez être, n’est-ce pas ? Vous avez subi des revers, et alors ! C’est le prix à payer pour être dans le stade plutôt que sur la touche.

Cessez de vous plaindre et soyez reconnaissant.

C’est dans ce moment-là que vous allez vous rendre compte que vous êtes devenu un pro. Vous n’avez pas encore connu le succès, mais vous avez fait l’expérience d’un véritable échec.

Tuez le dragon une fois, et il n’aura plus jamais la mainmise sur vous. L’ayant vaincu une fois, vous saurez que vous pouvez le battre encore. C’est un vrai changeur de donne. Voilà qui transformera votre vie.

Livrez toujours. Expédiez toujours.

Lorsque vous avez terminé, récompensez-vous !

Puis retournez au travail et recommencez, avant même d’être prêt, le prochain projet.

Ce qui est à retenir

Tous nos projets peuvent être abordés sous une forme de scénario en trois parties.

La première : LE DÉBUT consiste à déterminer de quoi il s’agit.

La deuxième : LE MILIEU, ce sont les moyens que nous allons mettre en œuvre pour réussir à atteindre le but final

La troisième : LA FIN, à achever et à livrer.

La mise en scène de notre projet est aussi importante que le scénario. Chaque déplacement est une pierre qui se rajoute à notre œuvre.

Un peu de sagesse pour commencer

Exercice issu du livre de Patricia Ryan Madson « Improve Wisdom » :

Imaginez une boîte munie d’un couvercle. Prenez la boîte entre vos mains. Maintenant, ouvrez-la. Que voyez-vous à l’intérieur ?

Peu importe le nombre de fois que vous l’ouvrez, il y a toujours quelque chose à l’intérieur.

  1. La passion : Comme un enfant, qui joue avec passion à longueur de journée. Chacun de nous a cette faculté en lui, qu’elle soit présente ou en sommeil, il suffit de faire les bonnes choses pour qu’elle se manifeste.
  2. L’aide : Si la résistance est l’ombre, l’aide est le soleil.
  3. Les amis et la famille : Il ne nous restera plus que deux choses lorsque nous aurons rejoint l’autre rive, notre génie inné et les cœurs qui nous sont chers.

Mettez à présent votre idée par écrit

Il sera toujours temps de l’ajuster ensuite.

  • Divisez votre feuille de papier grand format en trois parties : début, milieu et fin
  • Tracez-en les grandes lignes, en suivant votre instinct et sans vous arrêter !
  • Terminez la première version de votre projet d’A à Z aussi rapidement que possible
  • Ne vous préoccupez pas de la qualité. Passez à l’action sans penser (lorsque je vous dis ne pensez pas, cela signifie : n’écoutez pas ce bavardage, qui défile sur l’écran de votre cerveau. Ce ne sont pas vos idées, ce n’est que du bavardage, de la résistance)
  • Commencez par la fin ! Si vous ouvrez un restaurant, commencez par l’expérience que vous voulez procurer au client qui entre et qui commande un repas
  • Établissez le concept de base
  • Répondez à la question de quoi s’agit-il ? Une fois que vous aurez établi cela, vous aurez une vision claire de l’état final. Et connaissant l’état final, vous saurez comment y accéder
  • Complétez le début
  • Complétez le milieu
  • Une fois que vous avez rédigé votre projet en trois actes sur une feuille de papier grand format, posez-vous les questions suivantes :
    a. Êtes-vous satisfait avec le concept et le thème ? (Dès que vous avez défini le thème, rien d’autre ne devrait plus venir s’intercaler dans le projet.)
    b. Aimez-vous votre idée ?
    c. Votre instinct vous dit-il qu’elle est juste ?
    d. Êtes-vous disposé à souffrir pour la réaliser ?
  • Il ne vous reste plus qu’à retenir trois mantras :
    a. Restez primitif
    b. Faites confiance au chaos
    c. Visez haut

Maintenant : soyez prêt à lutter contre la résistance.

Démarrez votre projet

L’univers est aussi activement bienveillant. Vous devez bien le ressentir actuellement. Vous devez sentir comme un vent arrière.

Vous l’artiste ou l’entrepreneur déversez votre amour dans votre travail ; vous l’imprégnez de passion, d’intention et d’espoir. C’est du sérieux. L’univers répond à cela. Il n’a pas le choix.

Un travail en cours génère son propre champ énergétique, créé par votre volonté et votre attention. Ce champ attire dans son orbite des entités de même nature. Quelles entités ? Les idées !

Vous avez à présent un outil qui peut vous être utile pour avancer dans vos projets, utilisez-le … peut-être que vous serez surpris du résultat.

Le choix est entre vos mains, faites le mieux possible !

BRAVO ! Je lève mon chapeau à celui qui a conduit ce bateau en mer et l’a rapporté au port sain et sauf.

Mes convictions

Pensez-y : De nous faire plus petit que nous ne le sommes, ne sert nullement le monde. Il n’y a aucun mérite à se diminuer soi-même pour que les autres se sentent en sécurité.

Nous sommes là pour briller de tout notre éclat, comme le font les enfants, et pour manifester au grand jour la gloire qui est en nous. Et cette gloire ne réside pas seulement en quelques-uns d’entre nous, mais en chacun.

Quand nous laissons resplendir notre propre lumière, sans le savoir, nous donnons aux autres la permission de faire de même.

Lorsque nous nous libérons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.

Une personne perplexe se tient devant deux portes. Sur la première, on peut lire CIEL et sur l’autre, LIVRES PARLANTS DU CIEL. Pourquoi avons-nous tendance à opter pour la porte qui dit ; livres parlants du ciel ? 
Sommes-nous timides à ce point ? Avons-nous aussi peu de cran ?

Il m’a fallu bien des années pour comprendre vraiment cette citation. Même que le courage, je l’ai toujours eu, il m’a fallu plus de temps pour comprendre qu’il était inutile de lire mille livres, si je les fermais ensuite pour reprendre mon train-train journalier.

Peut-être que vous faites également partie de ce groupe de personnes, qui compte une (trop) grande communauté à travers le monde.

Lecture proposée

Go! AGISSEZ! de Steven Pressfeld — Éditions du trésor caché — ISBN 978–2–922405–94–1 — www.tresorcache.com

La boîte à outils pour garder la pêche lorsque l’on travaille seul

Ou lorsque le fait d’avoir un plan nous permet d’avoir de l’ordre, la paix dans notre esprit, et de voir plus loin.

Pensez aux bénéfices, plutôt qu’aux difficultés

Un problème commun est que nous pensons à quel point quelque chose est difficile. Faire de l’exercice, par exemple, semble difficile pour une bonne partie de la population.

Rien qu’à y penser… je fatigue déjà… !

Au lieu de penser à quel point c’est difficile, de penser plutôt à ce que nous allons en retirer comme : se sentir bien quand nous avons fini, être en meilleure santé et plus mince sur le long terme, va libérer une nouvelle énergie, nécessaire pour faire le premier pas qui est souvent le plus difficile.

Outils

Se mettre au travail ou décrocher

Si, pour conserver leur motivation, certains doivent faire preuve de discipline pour se mettre au travail, d’autres rencontrent des difficultés à décrocher en fin de journée.

À terme, un tel déséquilibre va nuire à la capacité de travail et à la motivation générale. Car à trop penser au travail, on peut ne plus vouloir y penser du tout.

Outils

Construisez de l’anticipation

Si vous avez trouvé l’inspiration, et voulez accomplir un objectif, attendez avant de démarrer. Cela peut sembler bizarre et difficile à faire.

Car beaucoup d’entre nous seront excités et voudrons commencer tout de suite… Attendez un peu et planifiez une date dans le futur — une semaine ou deux, ou même un mois (si le projet le permet) — et faites-en votre date de départ.

Marquez-la sur un calendrier. Devenez excité à propos de cette date. Faites-en la plus importante date de votre vie.

Pendant ce temps, commencez à réfléchir et à écrire un plan. Car en repoussant votre départ, vous construisez de l’anticipation, et vous augmentez votre concentration et votre énergie pour cet objectif (les sportifs de tous niveaux connaissent cette démarche qui fonctionne souvent très bien).

Soyez excité !

Cela peut sembler évident, mais beaucoup de personnes semblent l’ignorer : si vous voulez vous (re)motiver, faites en sorte d’être excité par votre but.

Mais comment faire lorsque nous sommes démotivés ?

Nous pouvons, pour commencer, aller chercher de l’inspiration chez d’autres. Un bon moyen est d’en parler à une personne de votre entourage proche, de lire un maximum sur le sujet, ou encore de visualiser comment ce serait de réussir — voir les bénéfices de l’objectif dans votre imagination — ce qui va provoquer une certaine excitation par rapport à cet objectif.

Utilisez cette excitation et construisez sur cette base.

Une fois que vous avez atteint ce stade, le reste est juste une histoire de garder cette énergie et de l’entretenir pour avancer avec enthousiasme.

Finalement : où il y a un problème, il existe souvent une solution… rien de nouveau, me direz-vous. Gardons cela en tête, et utilisons les outils qui sont à notre disposition pour avancer même lorsque c’est difficile.

Dix points qui aident à rester motivé

1. Avoir et promouvoir ses valeurs

C’est ce qui va nous donner l’enthousiasme, la motivation, et l’envie de nous lever le matin. 

Lorsque nous commençons à douter, et d’avoir une baisse de motivation, ce sont souvent nos valeurs de base flouées qui en sont la cause.

Il dès lors important de trouver rapidement des réponses à nos doutes.

Les questions

  • Quelles sont mes valeurs de base ?
  • Le projet tient-il compte de mes valeurs ?
  • Quelles sont les valeurs de base qui sont flouées à mes yeux ?
  • Puis-je continuer ce projet en tenant compte des conditions actuelles ?

En répondant à ces questions, vous trouverez souvent la cause du malaise.
De vouloir continuer un projet, qui est irrespectueux envers vos valeurs de base, à tout prix, va fatalement se terminer par une plus ou moins grande désillusion.

Pensez-y : tout ce qui exclut vos valeurs de base ne peut survivre à long terme, sinon au détriment de votre bien-être.

Outils

2. Avoir un projet, une vision

Assurez-vous d’avoir un projet, si possible dès le départ, qui vous fait vibrer.

D’avoir un projet précis, sur ce qui constitue votre activité principale, est un atout de taille. 

Préciser son projet, implique de clarifier les limites de son activité et de mettre en avant ses points forts. Cette démarche vitale sert à se fixer des objectifs crédibles et d’éviter de s’éparpiller. De plus, ce document sera également utile, par la suite, pour prospecter ses clients.

Lorsque le travailleur solitaire reste sans se fixer ses limites, il peut rapidement se retrouver la tête sous l’eau avec l’envie de tout abandonner.

En l’absence d’une vision claire, et d’un projet qui correspond à nos aspirations et capacités, nous nous trouvons rapidement dans une impasse. L’élan du début s’estompe et s’effiloche progressivement, la motivation diminue jusqu’à l’arrêt complet du projet.

Si les choses manquent de clarté, il est temps d’y songer maintenant. Car, il vaut mieux une fin en douleur, qu’une douleur sans fin.

Les questions

  • Ai-je une vision claire de mon futur ?
  • Pourquoi cette activité, plutôt qu’une autre ?
  • Qu’est qui me passionne dans cette activité ?
  • Comment pourrais-je la modifier, pour qu’elle colle encore mieux à mes valeurs et à mes aspirations ?
  • Quelle valeur ajoutée apporte ce projet à moi et aux autres ?

Pensez-y : La vision est comme l’étoile du berger, elle vous montre le chemin à suivre. Elle brille même lorsque le ciel est brumeux, c’est ce qui vous maintient sur le bon cap en cas de crise passagère.

Outils

3. Avoir des buts, une mission

Se fixer des buts et des objectifs clairs, qui sont en accord avec notre mission, est essentiel pour éviter de se disperser. Car, il est très compliqué de maintenir son énergie et la concentration — les deux éléments les plus importants pour atteindre un but — si nous tentons d’en atteindre plusieurs en même temps.

Une des raisons récurrentes, lorsque nous sommes démotivés, est le fait qu’il y trop ou trop peu de choses qui se produisent dans notre vie. 

Souvent c’est lorsque nous essayons d’en faire trop — probablement l’erreur la plus commune — que nous affaiblissons le plus notre énergie, ce qui se traduit par une diminution significative de la motivation. Un bon moyen pour éviter ce piège, c’est de se fixer un but clair et de l’afficher bien visible.

Idéalement, un but devrait être SMART.

Ce qui signifie : spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et limité dans le temps (Time phases).

Se fixer un but sous forme de mantra, comme : J’effectue chaque jour 15 minutes d’activité physique jusqu’au 31 décembre 2015, et que nous pouvons facilement répéter et afficher à un endroit bien visible, sera d’un grand soutien.

Pour renforcer encore davantage le message, ajoutez une image qui décrit votre but.

Il vous reste plus qu’à l’exécuter selon le plan prévu…

Les questions

  • Poursuis-je les bons buts ?
  • Les buts sont-ils alignés avec mes valeurs et aident-ils à effectuer ma mission ?
  • Mes buts sont-ils SMART ?
  • Si oui, ai-je toujours ces buts devant mes yeux ?
  • Si non, en quoi ils divergent et comment je peux les adapter ?

En tenant compte de ces éléments, nous (re)trouvons souvent notre motivation et l’élan nécessaire pour avancer. Car en sachant que nous faisons les bonnes choses, de nouvelles ressources cachées jusqu’à cet instant apparaissent comme par enchantement.

Pensez-y : La mission sert la vision, et le but, la mission.

Outils

4. Avoir une marche à suivre, une planification

Maintenant que vous connaissez vos valeurs, que vous avez une vision, et une mission, il va être plus aisé de planifier vos tâches, ce qui va vous donner une ligne de conduite.

Cela va vous permettre de commencer et de terminer la journée, chose tellement importante pour rester plein d’élan.

Cela paraît logique, et pourtant de nombreuses personnes n’ont aucune planification en tête ou ailleurs — peut-être que c’est votre cas — et sont dépassées par les événements et écrasées par les tâches, ce qui crée du désordre et du stress inutile.

Si c’est votre cas :

  • Commencez par identifier les projets qui sont réalistes et réalisables, durant les douze prochains mois, et qui vont vous faire avancer vers votre vision.
  • Listez toutes les tâches importantes à accomplir durant cette période
  • Faites une planification sommaire des tâches importantes
  • Affinez la planification pour les quatre à douze semaines à venir
  • Toutes les fins de semaine, faites le point et préparez la semaine suivante en décidant des actions que vous allez mener

Après avoir identifié vos objectifs pour les douze mois, mettez-les en grand au-dessus de votre bureau. Ils seront, en quelque sorte, comme des panneaux routiers qui vont vous guider durant les jours où votre motivation vous jouera des tours.

Pensez-y : Il est contre-productif de vous soumettre à une planification trop rigoureuse et serrée. De planifier environ entre 60–70 % de la journée, en laissant des plages de 30 minutes entre les tâches, semble être une bonne moyenne.

Outils

5. Avoir des habitudes, en créant des rituels

C’est une aptitude qui manque régulièrement aux personnes qui travaillent seules. 

Elles se disent : je suis mon propre patron, et je fais comme je veux, quand je veux, et où je veux…

Sur le fond, je suis d’accord.

Cela implique cependant une volonté, et un caractère à toute épreuve, ce qui manque à la plupart d’entre nous. Pour cette raison, il peut être utile d’instaurer une certaine routine — de laquelle il est possible de déroger de temps à autre, bien évidemment — qui nous maintient sur le chemin.

Si vous êtes démunis de rituels, créez les vôtres.

Voici quelques pistes :

  • Commencez et terminez tous les jours votre travail à peu près dans les mêmes tranches horaires
  • Faites une vraie coupure pour les repas, évitez le sandwich sur un coin de votre bureau
  • Accordez-vous de vraies pauses. Lorsque l’on travaille à domicile, faire la cuisine, le ménage où nettoyer ne peut être considéré comme une vraie pause… ;-)
  • Commencez tous les jours avec la même tâche de routine, comme :
    - Écrire quelques lignes
    - Passer rapidement la liste des tâches et des rendez-vous en revue
    - Voir s’il y a des courriels urgents à intégrer dans les tâches journalières

Ou toute autre activité du genre.

Je prévois en principe trente minutes, en début de journée, pour ce genre d’activité, et cela me met bien dans le rythme.

Passez à l’action, en créant vos habitudes

  • Créez une journée de travail qui vous plaît, oui vous êtes votre propre patron…
  • Définissez l’ambiance dans laquelle vous voulez travailler
  • Définissez le nombre d’heures de travail hebdomadaire et la répartition
  • Et, surtout, tenez-vous au plan… même lorsque c’est difficile

Vous le constaterez, même si ces rituels peuvent vous sembler comme un manque de liberté, et ennuyeuse, rapidement vous vous rendrez compte qu’ils vous offrent en fait bien plus de liberté que celles dont vous pensiez jouir auparavant.

Pensez-y : Les habitudes et rituels n’excluent nullement la créativité, et la liberté d’agir différemment dans certaines circonstances. C’est lorsque nous devenons trop rigides ou laxistes, que la liberté se perd… parfois même sans que nous nous en rendions vraiment compte. Soyez vigilant !

6. Avoir un réseau, en restant connecté

Évitez de rester trop longtemps seul avec vos doutes et vos découragements.

Rencontrez d’autres entrepreneurs, partagez vos expériences, formalisez vos rencontres en un groupe d’échange (style Mastermind Group) et de soutien. Rejoignez des groupes virtuels et «réels» pour échanger.

De provoquer des rencontres régulières, c’est un bon moyen pour vous sentir mieux et diminuer l’isolement qui peut rapidement miner votre moral. Prenez l’initiative, mettez en place — lorsque c’est possible — un ou deux repas hebdomadaires avec des prospects, des clients, d’anciens collègues ou toute autre personne avec qui vous pouvez échanger.

Le grand avantage : Cela va vous éviter d’avoir votre ordinateur comme seul compagnon de route…

Si vous êtes éloigné de tout et de tout le monde, ces rendez-vous réguliers sont peut-être plus compliqués à mettre sur pied. Dans ce cas, multipliez les contacts téléphoniques.

Peut-être ressentirez-vous malgré tout le besoin de vous déplacer pour discuter de vive voix avec vos connaissances professionnelles. Alors, faites-le, car ces rencontres font du bien au moral, mais aussi aux affaires : on traite souvent plus facilement avec les relations sur lesquelles on peut mettre un visage.

Quelques moyens pour augmenter votre réseau

  • Suivre des conférences, des formations ou des salons professionnels. Outre le savoir, qui peut être acquis, cela permet de rester en contact avec le monde qui vous échappe en travaillant seul.
  • Trouvez-vous également des synergies avec d’autres auto-entrepreneurs…
  • Une action que vous pouvez entreprendre immédiatement : Dès aujourd’hui : contactez trois personnes dont vous suivez et appréciez l’activité et proposez-leur de faire connaissance et d’échanger.

Pensez-y : Avoir un bon réseau est souvent une partie de la réussite du projet. D’y investir du temps et de l’énergie en vaut presque toujours la peine. De plus, le fait de travailler seul ne signifie nullement que vous devez être coupé du monde.

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7. Avoir du repos, en s’accordant de la détente

Lorsque nous travaillons seuls, nous avons plus tendance à négliger les périodes de respiration — pourtant tellement importantes pour notre bien-être.

Il n’y a plus personne, comme c’était le cas auparavant, qui nous rappelle de prendre une pause

Ce qui fait que nous devons être plus vigilants, et attentifs.

Quelques moyens pour vous détendre

  • Prenez-vous le temps de faire une promenade dans la nature (des études prouvent que le cerveau devient bien plus performant après une telle incartade)
  • Méditez, ce qui fonctionne très bien chez moi
  • Faites une activité physique qui vous fait plaisir
  • Prenez-vous le temps pour une micro sieste
  • Ou regardez simplement le ciel

Le plus important est la coupure, bien plus que l’activité. Trouvez celles qui vous conviennent le mieux, et faites-les régulièrement.

Pensez-y : Si, vous évitez les moments de détente, tôt ou tard c’est votre corps qui vous y obligera, et peut-être à un moment peu opportun pour vous.

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  • L’Art de vivre… heureux ! — Chacun recherche la paix et l’harmonie, pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée

8. Avoir un équilibre, en trouvant un rythme qui vous convient

Travailler seul offre une vraie souplesse dans l’agencement de son emploi du temps.

L’absence de chef, de collègues, ou encore de la pointeuse, pose cependant un problème récurrent à certains travailleurs solitaires qui ont bien de la peine à trouver, fixer, et se conformer à un rythme régulier.

Il est également essentiel de mettre des frontières entre la vie personnelle et professionnelle. Résistez à la tentation de commencer votre journée trop tard. Fixez-vous un horaire limite tout en tenant compte qu’en travaillant à son domicile, il y aura plus de moments d’interruptions, surtout si vous n’y êtes pas seuls.

Habillez-vous pour travailler, car le fait de rester en training ou pyjama — durant une partie de la journée — va rapidement vous faire douter de ce que vous faites.

De plus, délimitez-vous entre le temps de travail et le temps personnel, c’est important comme la délimitation des espaces d’ailleurs. Pour bien travailler, il vaut mieux une pièce fermée servant exclusivement de bureau — lorsque c’est possible — qu’un canapé installé en face de la télévision ou d’une table dans la chambre à coucher.

Pensez-y : Le fait de s’accorder trop de largesse sur son emploi du temps peut conduire à une perte du goût de l’effort… comme en faire trop, conduit à des moments de stress, voire de burnout.

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  • L’art du « SLASH » ou multitâches — Faire les choses une après l’autre est tombé aux oubliettes, pour le bien et le moins bien !
  • Fixez vos priorités et restez en équilibre — La vie n’est supportable que lorsque le corps et l’âme vivent en parfaite harmonie, qu’il existe un équilibre naturel entre eux, et qu’ils ont, l’un pour l’autre, un respect réciproque. David Herbert Lawrence

9. Avoir du plaisir, en célébrant

Pour un projet rondement mené, une bonne affaire, ou des objectifs atteints.

Un salarié qui mène son projet avec brio peut s’attendre à une gratification, qui peut aller des simples remerciements de son manager à une prime en monnaie sonnante et trébuchante.

Lorsque l’on travaille seul, rien de tout cela ne se passe. Or, ces satisfactions nourrissent aussi la motivation. Pour cette raison, accordez-vous des moments de célébration, sans attendre jusqu’à ce que vous ayez atteint vos objectifs annuels.

Célébrez les progrès, les avancées, les petites réussites, les belles rencontres, les découvertes, les idées originales, les nouvelles choses apprises… et tout ce qui ressemble à un succès à vos yeux.

Prendre plaisir tout au long du chemin est largement aussi important que la destination finale.

Organisez une fête pour vos grands succès. Amenez votre partenaire au restaurant, offrez-vous un cadeau … Prenez soin de vous, où faites toute autre chose qui vous fait plaisir.

Action immédiate : faites dès maintenant la liste de tous vos petits et grands succès. Si c’est difficile, c’est le signe que c’est vraiment nécessaire

Pensez-y : Rien n’empêche quelqu’un qui travaille seul à se ménager des moments d’autosatisfaction et de célébration… Savourerez-les à leur juste valeur !

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10. Trouvez du soutien, un mentor

Nous tous avons besoin, à un moment ou à un autre, de quelqu’un qui nous soutient dans certaines situations de vie.

Pour cette raison : appelez à l’aide, lorsque votre motivation est en chute libre, et que vous en ressentez le besoin.

Quand vous avez des problèmes

  • Osez demander de l’aide
  • Parlez-en à vos proches
  • Trouvez un partenaire qui peut se joindre à vous
  • Inscrivez-vous sur un forum en ligne
  • Adressez-vous à une personne qualifiée, si vous le jugez nécessaire

Peu importe qui, parlez-leur juste de vos problèmes, cela vous aidera certainement. Demandez-leur des conseils, ou du soutien pour vous aider à franchir l’obstacle.

Engagez-vous publiquement

C’est également un très bon soutien pour les auto-entrepreneurs, car personne n’aime avoir l’air stupide devant les autres. De nous engager publiquement fait que nous allons souvent un pas plus loin pour garder la face.

Vous pouvez le faire auprès de vos amis, de la famille, de vos collègues, ou encore dans votre blogue si vous en avez un.

Tenez-les ensuite informés de l’avancement du projet, ce qui constitue un engagement supplémentaire important.

Pensez-y : D’avoir votre réseau de soutien, que ce soit dans le monde réel, en ligne, où les deux vous seront d’un grand soutien lorsque les choses vont un peu moins bien.

Outils supplémentaires

Si après cela, vous êtes encore à la recherche de votre motivation, essayez les cinq étapes suivantes :

  1. Explorez le pouvoir de votre mécontentement — Pour vous soutenir dans la recherche de votre épanouissement
  2. Affrontez le pouvoir de votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  3. Découvrez le pouvoir de votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  4. Prenez des mesures efficaces pour optimiser votre potentiel — Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement
  5. Constatez les résultats et réjouissez-vous de votre réussite —Pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement.

Maintenez une certaine pression

C’est nécessaire pour accomplir de grandes performances — de nombreux grands sportifs vous le diront — et pour rester motivé et enthousiaste.

Vous avez certainement d’autres idées

Ce qui compte, c’est que vous trouviez les meilleurs moyens, lorsque c’est nécessaire, pour vous remettre en selle.

C’est à vous de jouer… passez en revue votre situation et faite au mieux.

Si vous avez d’autres idées, comment maintenir la motivation et le feu sacré, je suis très intéressé d’en apprendre plus… !

Ma conviction

Travailler seul est un immense challenge.

Même si c’est parfois difficile et compliqué, c’est le chemin de vie que j’ai choisi depuis maintenant plus de vingt ans.

En écrivant ce billet, il me remémore également les bases tellement importantes pour la réussite d’un projet, et qu’il est important de garder en mémoire qui nous sommes et où nous voulons aller.

Le savez-vous… ?

Outils

Comment garder la pêche quand on travaille seul ?

Pourquoi peut-il être si difficile pour quelqu’un de changer de direction, et de prendre le contrôle de sa vie ?

Être indépendant, libre, et sans chef…

Une situation de vie dont beaucoup d’entre nous rêvent, ou le vivent déjà dans leur quotidien. Car, et c’est une réalité, le travail en solo séduit de plus en plus d’anciens salariés.

Si le fait d’être ou de devenir auto-entrepreneur, en travaillant à domicile ou en créant une start-up, peut avoir son lot de rêves, il peut également apporter son lot de cauchemars… 

L’un, et non des moindres, étant l’isolement, qui pèse sur le moral et provoquer de sérieux coups de blues.

Il est vrai que le changement est rude. Du jour au lendemain, vous vous retrouvez sans collègues à proximité, et les rencontres fortuites et discussions informelles se font — selon vos activités — de plus en plus rares.

Rapidement on se retrouve face à soi-même

Enfermé dans ces quatre murs, et ainsi confrontée à une certaine solitude. Ce qui signifie également que, lorsque l’on traverse des moments difficiles, il n’y a personne à qui parler, si ce n’est à soi-même.

Certes, me direz-vous, il est possible d’en parler à la famille ou aux proches — dont vous obtiendrez peut-être un certain soutien, ce qui est important — cela remplacera cependant que difficilement vos ex-collègues de travail qui étaient dans le même bateau que vous.

Tout cela pour vous dire : qu’il vaut mieux être pleinement conscient de la situation, avant de s’aventurer dans cette voie.

Notre humeur et notre énergie sont cycliques

Réalisez qu’il y a un flux et un reflux et que la motivation est quelque chose d’inconstant. À l’image d’une vague, elle vient et repart sans cesse. Mais également, que si elle peut partir au loin, elle ne le fait jamais de manière permanente, elle va finir par revenir, ce qui est une bonne nouvelle en soi.

Ce qui signifie, qu’il faut parfois s’accrocher, le temps que la motivation revient. Quoi que vous fassiez, continuez même si vous ne vous sentez que peu motivé à ce moment.

Pensez à votre objectif, comme s’il s’agissait d’un long voyage et que votre coup de pompe est juste un petit accroc sur votre route. Voyez les choses sur le long terme et, enjambez le reflux en surfant sur le flux, cela sera d’une grande aide pour y arriver.

C’est un peu comme lorsque l’on arrête de faire de l’exercice physique, il est ensuite difficile de redémarrer. Il peut même arriver que l’on se dise que c’est la fin, et qu’il n’est nullement question de reprendre.

Ce qui compte, dans ce moment-là, c’est de savoir rebondir et rapidement se retrouver.

Écrasez les pensées négatives et, remplacez-les par des positives

Restez attentif, le plus souvent possible, à vos pensées !

Il est important, cela d’autant plus lorsque l’on travaille seul, de reconnaître les monologues négatifs qui est très souvent la cause de la démotivation. En y prêtant attention durant quelques jours, il devient possible de les détecter assez facilement. Tentez ensuite d’y mettre fin, en les écrabouillant comme un vulgaire carton que vous voulez aplatir, et remplacez-les par des pensées plus positives.

Parfois les choses peuvent être plus compliquées

Surtout lorsqu’il s’agit de faire la différence entre un passage à vide et un burnout, un sujet délicat et souvent banalisé dans notre société actuelle.

La plupart du temps, il s’agit d’un épisode de tristesse passagère — qui dure quelques jours et disparaît — ou d’un coup de cafard qui exprime une difficulté, une contrariété, ou un mal de vivre. Dans ce cas de figure, nous trouverons certainement la force et l’énergie nécessaire pour repartir.

Par contre, s’il s’agit d’ennuis plus importants, il faudra demander du soutien d’une tierce personne.

Pour rappel : La dépression est un état qui dure

Il s’agit d’une maladie assez répandue. Selon certaines études, elle toucherait environ 10 % des hommes, et 20 % des femmes, qui peuvent en subir les conséquences une ou plusieurs fois au cours de leur vie.

Elle est très fréquente chez les jeunes adultes, puisque sept sur dix ont moins de 45 ans.

De nombreux articles traitent d’ailleurs du sujet, vous trouverez en faisant une recherche Google.

En résumé

Nous pouvons retenir qu’il est normal que chaque personne, qui travaille seule, passée parfois par des instants de solitude et de démotivation, où tout semble plus compliqué. En principe, il s’agit de quelques jours au maximum, avant que nous soyons à nouveau sur le haut de la vague.

Ce qui est essentiel, c’est de faire la différence entre un passage à vide, ou nous sommes en mesure de rebondir seuls, et une situation plus sérieuse qui dure (burnout) ou nous avons besoin d’un soutien externe.

Si vous avez quelques doutes sur votre situation

Il est possible de faire un test gratuit en ligne proposé par la Clinique La Metairie ICI.

Ou le test CBI (Copenhagen Burnout Inventory) ICI.

Ces tests vont justes vous donner une idée. En cas de doute, faites un pas de plus vers des personnes compétentes.

Votre test dit que vous allez plutôt bien…

Alors : bienvenu au club des travailleurs solitaires, qui ont juste besoin de quelques tuyaux pour se sentir moins seuls de temps à autre…

Note : Dans le prochain billet, je vais partager avec vous dix manières possibles pour rester motivé.

Faites le test, si ce n’est déjà fait

Cela ne vous coûte que quelques minutes, et peut vous donner de précieuses informations.

Vous pourrez ensuite mettre en œuvre les démarches nécessaires pour rester motivé le plus souvent possible…

Bougez, avancez et prenez soin de vous !

Ma conviction

Chacun de nous peut parfois se poser des questions, et remettre en cause ce qu’il fait. Ce qui compte, c’est ce que nous faisons des réponses ainsi obtenues.

Si cela nous mène uniquement au fond du gouffre, c’est évidemment peu utile, mais en même temps il est parfois difficile de l’éviter.

Pour ma part, je tente le plus souvent de prendre les choses positivement ce qui m’aide beaucoup. Malgré cela, il y a quelques cas où même le positivisme est insuffisant et où j’ai recours à d’autres démarches.

La plus grande aide, je la trouve dans la méditation Vipassana dont j’ai largement parlé dans un de mes billets précédents.

Finalement, ce qui compte, c’est que chacun de nous trouve une solution pour lui, et qu’il puisse ainsi vivre le mieux possible.

L’essentiel pour bien faire, être JUGAAD !

Il me manque ceci et cela pour réussir, ce qui rend mon succès improbable… voire impossible.

Vous connaissez certainement cette phrase, ou quelque chose de similaire, et tout le désespoir qui l’habite.

L’absence de quelque chose — dont vous pensez avoir besoin absolument — pour mener à terme votre tâche, atteindre vos objectifs, vos buts, ou encore pour vous approcher de votre vision qui semble d’un coup s’éloigner loin de vous.

L’évolution de la roue démontre qu’il est possible d’améliorer l’existant, sans tout recommencer à zéro.

Dans le monde de la start-up…

Il s’agit souvent des moyens matériels et financiers.

Le manque qui rend “service”...

Surtout lorsque nous cherchons des excuses pour éviter de commencer, de continuer, ou de terminer une activité qui nous est dédiée. Dans ces moments, nous nageons pleinement dans la procrastination, tellement répandue parmi nous.

Même s’il est vrai, dans certains cas, que nous avons besoin de soutien, d’un objet, ou toute autre chose, pour commencer ou poursuivre, c’est souvent un prétexte.

Vous le savez et je le sais également très bien.

Malgré tout, il semble que nous soyons capables de nous complaire dans cette situation, pourtant peu reluisante, et de la faire durer.

Il y a pourtant des alternatives, comme : Envisager de voir la chose d’une manière plus innovante tout en restant le plus simple possible.

L’objectif pourrait être de devenir : JUGAAD

Qui est un nom hindi signifiant : faire mieux avec moins

C’est une approche qui pousse à faire avec ce que nous avons, plutôt que de chercher ce qui nous manque.

J’ai décidé d’être JUGAAD le plus souvent possible. Cela ouvre de nouvelles perspectives, et donne également une autre vie aux choses.

Cela va nous permettre d’utiliser le savoir-faire des autres, tout en y mettant notre touche personnelle.

Les conditions pour être un innovateur JUGAAD

  1. Rester simple, en trouvant dans son environnement proche des moyens de faire les choses mieux. Souvent elles sont devant nous, mais à force de nous dire qu’il nous manque ceci et cela, nous les ignorons très souvent
  2. S’abstenir de réinventer la roue, en adaptant et en améliorant, l’existant, plutôt que de vouloir à chaque fois recommencer à zéro. Cela n’exclut nullement l’innovation, bien au contraire, car il est souvent possible de faire mieux que ce qui existe en changeant simplement quelques éléments à notre disposition. Les exemples sont d’ailleurs multiples dans divers domaines.
  3. Avoir un mode de management horizontal, en décloisonnant la lourdeur hiérarchique. À l’image de l’organisation fractale, ou d’autres organisations comme l’entreprise libérée, il est possible de faire des grands pas en avant. Les personnes se sentent plus responsables et s’impliquent davantage dans l’organisation, ce qui rend souvent l’acquisition de ressources supplémentaires inutiles.

En y regardant de plus près, nous pouvons facilement nous apercevoir que c’est atteignable et possible dans beaucoup de situations de notre vie personnelle et professionnelle.

Cet état de fait pourrait nous pousser à tenter le coup !

En résumé

De penser qu’il manque régulièrement quelque chose pour pouvoir démarrer, est souvent une simple excuse qui évite de commencer ou de continuer ce qu’il y a à faire.

C’est la raison qui pourrait nous décider à devenir un pro du JUGAAD, ce qui sera certainement utile pour beaucoup d’entre nous.

D’être plus simple dans notre approche des choses, et de chercher plutôt à améliorer l’existant plutôt que de réinventer la roue, ne va non seulement nous faciliter notre existence mais également celle de notre entourage.

Les dix choses à retenir

  1. Repousser et trouver des excuses, pour ne rien faire, est à proscrire
  2. Apprenons à être JUGAAD, qui consiste à faire mieux avec moins
  3. Tout en restant le plus simple possible
  4. Sans réinventer la roue, nous pouvons réadapter ou améliorer l’existant
  5. En mettant, par la même occasion, en place un mode de management horizontal, nous allons créer une nouvelle dynamique
  6. Qui améliore la responsabilisation de l’équipe
  7. Tout en leur donnant plus de motivation
  8. Lorsqu’il est question d’innovation, pensons que c’est quelque chose qui s’applique à l’entreprise, comme a l’individu
  9. L’objectif final, outre l’innovation, devrait être faire croître l’expertise de chacun
  10. Et de créer un esprit d’équipe, pour trouver des solutions en commun

Comment changer ses habitudes ?

  • En prenant conscience de nos habitudes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, en cherchant à comprendre l’origine de nos habitudes (craintes, paresse, confort, etc.)
  • En simplifiant notre manière de penser, d’organiser, et d’effectuer nos tâches
  • En restant à l’écoute de son équipe, ou des autres personnes de notre entourage
  • En osant demander du soutien à autrui, et d’en donner, si nécessaire
  • Éliminer les mauvaises habitudes, pour les remplacer par des bonnes…

Comment être JUGAAD ?

Car, il s’agit de cela. Mais également, de comprendre que nous avons très souvent tout ce dont nous avons besoin pour bien faire, même pour mieux faire, d’ailleurs.

De garder à notre esprit que ce qui est valable en entreprise, pour innover… l’est également à l’échelle individuelle.

La vocation d’une entreprise ou d’individu

Est de permettre à chaque membre de l’entreprise ou de la communauté de croître en expertise. Cela peut être atteint en répondant aux questions des uns et des autres, et en collaborant pour trouver des solutions qui mènent vers une situation de gagnant — gagnant.

Vous avez les outils pour bien faire. De plus, l’avantage des idées innovantes — qui prennent forme dans notre esprit — c’est qu’elles sont gratuites.

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