Développement personnel

L’essentiel pour bien faire, être JUGAAD !

Il me manque ceci et cela pour réussir, ce qui rend mon succès improbable… voire impossible.

Vous connaissez certainement cette phrase, ou quelque chose de similaire, et tout le désespoir qui l’habite.

L’absence de quelque chose — dont vous pensez avoir besoin absolument — pour mener à terme votre tâche, atteindre vos objectifs, vos buts, ou encore pour vous approcher de votre vision qui semble d’un coup s’éloigner loin de vous.

L’évolution de la roue démontre qu’il est possible d’améliorer l’existant, sans tout recommencer à zéro.

Dans le monde de la start-up…

Il s’agit souvent des moyens matériels et financiers.

Le manque qui rend “service”...

Surtout lorsque nous cherchons des excuses pour éviter de commencer, de continuer, ou de terminer une activité qui nous est dédiée. Dans ces moments, nous nageons pleinement dans la procrastination, tellement répandue parmi nous.

Même s’il est vrai, dans certains cas, que nous avons besoin de soutien, d’un objet, ou toute autre chose, pour commencer ou poursuivre, c’est souvent un prétexte.

Vous le savez et je le sais également très bien.

Malgré tout, il semble que nous soyons capables de nous complaire dans cette situation, pourtant peu reluisante, et de la faire durer.

Il y a pourtant des alternatives, comme : Envisager de voir la chose d’une manière plus innovante tout en restant le plus simple possible.

L’objectif pourrait être de devenir : JUGAAD

Qui est un nom hindi signifiant : faire mieux avec moins

C’est une approche qui pousse à faire avec ce que nous avons, plutôt que de chercher ce qui nous manque.

J’ai décidé d’être JUGAAD le plus souvent possible. Cela ouvre de nouvelles perspectives, et donne également une autre vie aux choses.

Cela va nous permettre d’utiliser le savoir-faire des autres, tout en y mettant notre touche personnelle.

Les conditions pour être un innovateur JUGAAD

  1. Rester simple, en trouvant dans son environnement proche des moyens de faire les choses mieux. Souvent elles sont devant nous, mais à force de nous dire qu’il nous manque ceci et cela, nous les ignorons très souvent
  2. S’abstenir de réinventer la roue, en adaptant et en améliorant, l’existant, plutôt que de vouloir à chaque fois recommencer à zéro. Cela n’exclut nullement l’innovation, bien au contraire, car il est souvent possible de faire mieux que ce qui existe en changeant simplement quelques éléments à notre disposition. Les exemples sont d’ailleurs multiples dans divers domaines.
  3. Avoir un mode de management horizontal, en décloisonnant la lourdeur hiérarchique. À l’image de l’organisation fractale, ou d’autres organisations comme l’entreprise libérée, il est possible de faire des grands pas en avant. Les personnes se sentent plus responsables et s’impliquent davantage dans l’organisation, ce qui rend souvent l’acquisition de ressources supplémentaires inutiles.

En y regardant de plus près, nous pouvons facilement nous apercevoir que c’est atteignable et possible dans beaucoup de situations de notre vie personnelle et professionnelle.

Cet état de fait pourrait nous pousser à tenter le coup !

En résumé

De penser qu’il manque régulièrement quelque chose pour pouvoir démarrer, est souvent une simple excuse qui évite de commencer ou de continuer ce qu’il y a à faire.

C’est la raison qui pourrait nous décider à devenir un pro du JUGAAD, ce qui sera certainement utile pour beaucoup d’entre nous.

D’être plus simple dans notre approche des choses, et de chercher plutôt à améliorer l’existant plutôt que de réinventer la roue, ne va non seulement nous faciliter notre existence mais également celle de notre entourage.

Les dix choses à retenir

  1. Repousser et trouver des excuses, pour ne rien faire, est à proscrire
  2. Apprenons à être JUGAAD, qui consiste à faire mieux avec moins
  3. Tout en restant le plus simple possible
  4. Sans réinventer la roue, nous pouvons réadapter ou améliorer l’existant
  5. En mettant, par la même occasion, en place un mode de management horizontal, nous allons créer une nouvelle dynamique
  6. Qui améliore la responsabilisation de l’équipe
  7. Tout en leur donnant plus de motivation
  8. Lorsqu’il est question d’innovation, pensons que c’est quelque chose qui s’applique à l’entreprise, comme a l’individu
  9. L’objectif final, outre l’innovation, devrait être faire croître l’expertise de chacun
  10. Et de créer un esprit d’équipe, pour trouver des solutions en commun

Comment changer ses habitudes ?

  • En prenant conscience de nos habitudes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, en cherchant à comprendre l’origine de nos habitudes (craintes, paresse, confort, etc.)
  • En simplifiant notre manière de penser, d’organiser, et d’effectuer nos tâches
  • En restant à l’écoute de son équipe, ou des autres personnes de notre entourage
  • En osant demander du soutien à autrui, et d’en donner, si nécessaire
  • Éliminer les mauvaises habitudes, pour les remplacer par des bonnes…

Comment être JUGAAD ?

Car, il s’agit de cela. Mais également, de comprendre que nous avons très souvent tout ce dont nous avons besoin pour bien faire, même pour mieux faire, d’ailleurs.

De garder à notre esprit que ce qui est valable en entreprise, pour innover… l’est également à l’échelle individuelle.

La vocation d’une entreprise ou d’individu

Est de permettre à chaque membre de l’entreprise ou de la communauté de croître en expertise. Cela peut être atteint en répondant aux questions des uns et des autres, et en collaborant pour trouver des solutions qui mènent vers une situation de gagnant — gagnant.

Vous avez les outils pour bien faire. De plus, l’avantage des idées innovantes — qui prennent forme dans notre esprit — c’est qu’elles sont gratuites.

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L’Art de vivre… heureux !

« Dans un monde où l’art de survivre semble avoir pris l’ascendant sur l’art de vivre… c’est devenu pour beaucoup d’entre nous un vrai défi ! »

Chacun recherche la paix et l’harmonie

Pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée.

Chacun de nous passes par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie. Le problème ; lorsque nous sommes affligés par ces états malheureux, nous ne pouvons les garder que pour nous-mêmes, non, souvent nous les répandons sur les personnes de notre entourage. 

En d’autres termes, cet état de souffrance gagne peu à peu une bonne partie de l’atmosphère dans nos environs. Car, quiconque s’approche de quelqu’un qui est malheureux peut en être à son tour affecté.

Nous sommes certainement d’accord que cela est la mauvaise manière de vivre.

Comment vivre paisiblement ?

Demeurer en harmonie avec soi-même, et conserver paix et harmonie autour de nous, pour que chacun puisse également vivre paisiblement et en harmonie, pourrait être un but.

Car, après tout, nous sommes des êtres sociaux qui vivent en société et avons des échanges avec notre entourage.

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui

Sous-entend : être soulagés de ses misères.

Pour ce faire, nous devons connaître les raisons et les principales origines et causes de la souffrance.

Si nous examinons le problème, il devient rapidement clair qu’au moment où nous commençons à générer de la négativité dans notre esprit, nous sommes déjà en chemin pour devenir malheureux.

La bonne nouvelle : Aucune négativité dans l’esprit, ni souillure ou impureté mentale, ne peut coexister avec la paix et l’harmonie.

Comment générons-nous de la négativité ?

« En regardant de plus près la situation, il apparaît que nous devenons malheureux lorsque nous voyons quelqu’un qui se comporte d’une manière que nous n’apprécions guère, ou lorsqu’un événement nous déplaît. »

À tous les niveaux de la vie, des choses non désirées se produisent régulièrement. Lorsque elles se produisent, nous commençons à créer de la tension à l’intérieur de nous. Il en est d’ailleurs de même quand des choses désirées restent sans suite. Dans les deux cas des obstacles apparaissent, ce qui provoque une tension en nous et nous rend malheureux.

Cette tension finit par générer des nœuds en notre fort intérieur, ce qui rend la structure mentale et physique tellement tendue et remplie de négativité, que la vie devient misérable.

Que faire pour résoudre ce problème ?

Une manière serait de s’arranger pour que rien de non désiré ne nous arrive dans notre vie, que tout se passe exactement selon nos désirs.

Soit nous devons développer se pouvoir, ou quelqu’un d’autre venant à notre aide aura le pouvoir de s’assurer que les choses non désirées restent absente pour que tout ce que nous désirons arrive…

…Vous le savez certainement déjà…, cela est plus que utopique !

Bien au contraire, il y a sans cesse des choses contraires à nos désirs ou souhaits qui se produisent. Cela pourrait nous pousser à nous poser les deux questions (et d’autres) suivantes :

  • Comment pouvons-nous cesser de réagir aveuglément lorsque nous sommes confrontés à des choses que nous n’aimons guère ?
  • Comment pouvons-nous cesser de créer de la tension pour rester dans la paix et l’harmonie ?

La souffrance, une question universelle

Certains sages et saints se sont penchés sur ce problème, et ont trouvé diverses solutions.

Ils ont déterminé que si quelque chose de non désiré arrivait, et que nous commençons à réagir en générant de la colère, de la peur, ou tout autre état négatif, il était utile de diriger son attention au plus vite vers autre chose.

Comme de se lever, de prendre un verre d’eau et de le boire. De compter : un, deux, trois, quatre… Ou encore répéter un mot, une phrase, ou un mantra, peut-être le nom d’un dieu ou d’une sainte personne envers qui la personne a de la dévotion.

En se faisant, l’esprit sera diverti et, dans une certaine mesure, sera libéré de la négativité ce qui devrait diminuer la colère. Cette solution était utile, a fonctionné et fonctionne encore. En réagissant de cette manière l’esprit se sent mieux et est libéré de l’agitation.

Le revers de la médaille

Cette solution ne fonctionne qu’à un niveau conscient, car en distrayant l’attention : l’on repousse la négativité loin dans l’inconscient, et l’on continue à générer et à multiplier les mêmes souffrances.

Même si à la surface il y a une couche de paix et d’harmonie, dans les profondeurs de l’esprit il y a un volcan endormi de négativité réprimée qui tôt ou tard explosera dans une violente éruption.

Distraire l’attention n’est que fuir le problème

C’est ce que découvrirent d’autres explorateurs de la vérité intérieure qui allèrent plus loin dans leurs recherches. Ils firent l’expérience de la réalité de l’esprit et de la matière à l’intérieur d’eux-mêmes, ce qui leur montrait cette réalité.

Ils constatèrent que la fuite était la mauvaise solution, et qu’il était préférable de faire face au problème. Ils décidèrent donc — lorsque la négativité apparaissait dans l’esprit — qu’il était mieux de l’observer en lui faisant face.

Ils se rendirent également compte, qu’en observant une impureté mentale, elle commençait à perdre de sa force et à se désagréger doucement.

La suppression et l’expression

La suppression qui consiste à vouloir enterrer la négativité dans l’inconscient —sans l’éradique pour autant— et l’expression qui la laisse se manifester par des actions physiques ou vocales malsaines, ne crée que plus de problèmes.

Une bonne solution pour éviter les deux extrêmes consiste à se contenter d’observer l’impureté, ce qui fait qu’elle passe — vu que rien ne la retient — ce qui permet de s’en libérer.

Ce qui pose le plus de difficultés

C’est que nous sommes souvent inconscients du moment où la négativité débute, car cela se passe dans les profondeurs de l’inconscient. Au moment où elle atteint le niveau conscient, la négativité est devenue tellement puissante qu’elle nous submerge et nous empêche de l’observer.

De plus, il est souvent difficile de faire face à ses propres misères. Lorsque la colère apparaît, elle nous submerge si rapidement que l’on s’en aperçoit souvent trop tard. Alors, envahis par la colère, nous commettons des actes et proférons des paroles qui nous blessent et blessent les autres.

Plus tard, quand la colère est passée, nous commençons à pleurer et à nous repentir, demandant pardon à telle ou telle personne ou à Dieu : “ j’ai fait une erreur, excuse-moi s’il te plaît !”

Mais la fois suivante, confronté à la même situation, nous réagissons encore de la même manière. Ce qui fait que cette continuelle repentance est finalement d’aucune utilité.

Un secrétaire particulier pour juguler la colère

Supposons que j’en ai les moyens. Son rôle serait — lorsque la colère monte — de me dire ; regardez, la colère commence ! Comme j’ignore à quel moment cette colère peut apparaître, je vais devoir employer trois secrétaires particuliers, pour couvrir les trois huit… !

Nous y sommes, la colère commencer à monter, et c’est à mon secrétaire particulier de m’en avertir immédiatement. Il me dira comme convenu ; regardez, la colère commence ! La première chose que je ferai ce sera peut-être de le réprimander en lui disant : imbécile ! Tu crois que tu es payé pour me faire la leçon ? Ce qui signifie que je suis tellement dépassé par la colère que le bon conseil ne sera alors d’aucune aide.

Supposons que la sagesse prend le dessus et que je reste aimable avec lui en lui disant : merci beaucoup, je vais m’asseoir et observer ma colère. Dès que je ferme mes yeux, et que j’essaye d’observer ma colère, l’objet —c’est à dire : la personne ou l’incident qui a engendré ma colère — me vient à l’esprit.

Je ne fais qu’observer le stimulus extérieur de cette émotion, au lieu de la colère elle-même. Car il est très difficile d’observer une négativité ou une émotion abstraite, séparée de l’objet extérieur qui est à l’origine de son apparition. Cela ne servira donc qu’à multiplier la colère, et à augmenter le problème, au lieu de proposer une solution.

C’est compliqué, me direz-vous

Oui, cela peut l’être… 

Mais une personne trouva une vraie solution. Il découvrit que lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses commencent à se produire simultanément.

L’une est, que la respiration perd son rythme normal — nous commençons à respirer plus fortement lorsqu’une négativité apparaît à l’esprit — et cela est facile à observer.

L’autre est — à un niveau plus subtil — qu’une réaction biochimique commence dans le corps, où chaque souffrance va générer des sensations dans le corps.

Est-ce une solution pratique ?

Une personne « ordinaire » aura bien des difficultés à observer les souffrances abstraites —comme la peur, la colère ou la passion — de l’esprit . Mais avec un entraînement approprié et de la pratique, il est possible d’observer la respiration et les sensations corporelles, qui sont toutes deux directement reliées aux souffrances mentales…

Avant de passer à la partie : solution possible…

En résumé

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui sous-entend d’être soulagé de ses maux, de connaître les raisons, les principales origines, et les causes des souffrances qui nous rendent malheureux.

Trop souvent nous cherchons les causes à l’extérieur, alors qu’elles se trouvent à l’intérieur de nous.

Croire que la diversion de l’esprit va nous donner un coup de main à résoudre nos problèmes, est erronée. C’est au mieux un soulagement superficiel qui sert finalement qu’à fuir le vrai problème.

Il est important d’accepter le fait qu’il se produit sans cesse des choses contraires à nos désirs et souhaits — les deux provoquent des souffrances — où il faut trouver des solutions, pour nous permettre d’avancer positivement dans notre vie.

Personne — si ce n’es nous — ne peut nous mettre sur la voie de la guérison et diminuer la souffrance, c’est bien à nous de prendre notre destin en main.

Dix points à retenir

  1. Pour vivre heureux il faut être en paix avec soi-même
  2. Se connaître soi-même est le défi que chacun de nous doit relever
  3. Nous passons tous par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie, cela fait partie d’une vie « normale »
  4. Les problèmes se trouvent à l’intérieur de nous, rien ne sert de chercher ailleurs !
  5. Il va se passer des choses imprévues, acceptons cette réalité
  6. Lorsque nous sommes en disharmonie, notre entourage en est souvent également affecté
  7. Nous sommes souvent inconscients au moment où la négativité démarre
  8. Régulièrement nous ne faisons qu’observer le stimulus extérieur de l’émotion, au lieu de la colère elle-même, ce qui augmente le mal-être
  9. Lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses se produisent simultanément. La respiration perd son rythme normal et une réaction biochimique commence dans le corps
  10. Nous seuls pouvons nous rendre sur le chemin de la guérison et diminuer notre souffrance

Une solution possible

Comme je l’écrivais précédemment, une personne trouva une véritable solution, il s’agit du Bouddha Gotama, qui, il y a 2500 ans, redécouvrit la méditation Vipassana — que je pratique avec bonheur depuis quelques années maintenant — qui me donne les outils pour vivre en paix et en harmonie.

Cette technique laïque, fondée sur l’observation vraie, est de voir les choses telles qu’elles sont réellement. Cette méthode consiste à se concentrer sur sa respiration, et les sensations ressenties.

Ariya Nani enseigne la méditation Vipassana un peu partout dans le monde. Avec son joli accent suisse allemand, elle donne une explication sommaire et simple sur le sujet de la méditation.

Remarque : Toujours plus d’études sérieuses démontrent les bienfaits d’une pratique régulière de la méditation. En moins de 30 minutes de pratique par jour des changements substantiels se produisent dans le cerveau, qui devient plus performant et moins enclin à la souffrance.

La respiration et les sensations sont très utiles

Elles vont jouer le rôle de secrétaire particulier — nous en avons parlé plus haut — car dès que la négativité apparaît dans l’esprit, la respiration va perdre sa normalité. Elle va commencer à crier, regarde, quelque chose va dans le mauvais sens ! Vu qu’il serait inutile de réprimander la respiration, nous allons plus facilement accepter l’avertissement pour y donner suite.

De la même manière nos sensations nous signaleront qu’il se passe quelque chose de négatif. Ainsi, étant prévenus, nous pouvons commencer à observer la respiration, observer les sensations, et très rapidement constater que la souffrance disparaît.

Ce phénomène mental et physique…

Est comme les deux faces d’une pièce de monnaie

Sur une face, il y a les émotions et les pensées qui apparaissent dans l’esprit, sur l’autre, il y a la respiration et les sensations du corps.

Toutes les pensées ou émotions, toutes les impuretés mentales, qui apparaissent, se manifestent dans la respiration et les sensations au même moment. Ainsi, en observant la respiration et les sensations, nous observons en réalité les souffrances mentales.

Au lieu de fuir le problème, nous affrontons la réalité telle qu’elle est. En conséquence, nous constatons que ces impuretés perdent de leur force et ne nous submergent plus comme elles le faisaient par le passé.

Si nous persistons, elles iront jusqu’à disparaître et nous commencerons à vivre une vie paisible et harmonieuse, une vie de plus en plus libre de souffrances.

Cette technique d’observation de soi nous montre la réalité dans ses deux aspects, interne et externe

Précédemment, nous ne regardions qu’à l’extérieur, passant à côté de la vérité intérieure. Nous cherchions à l’extérieur, la cause de notre malheur, en accusant la réalité extérieure tout en essayant de la changer.

Ignorant la réalité, nous ne pouvions comprendre que la cause de la souffrance repose finalement dans notre intérieur et, qu’elles sont la conséquence de nos réactions aveugles aux sensations agréables ou désagréables.

Oui, vous avez bien lu : agréables ou désagréables… Car la présence ou l’absence de l’un ou l’autre , finit par créer de l’aversion ou de l’envie, ce qui génère de la souffrance.

Voir l’autre face de la pièce de monnaie

En étant conscient de notre respiration et de ce qui se passe à l’intérieur.

Que ce soit la respiration ou les sensations, avec Vipassana nous apprenons à juste l’observer sans perdre notre équilibre mental. Nous cessons de réagir et de multiplier notre malheur. Au lieu de cela, nous laissons les souffrances se manifester et disparaître.

Plus on pratique cette technique, plus rapidement, les souffrances vont se dissoudre. Progressivement l’esprit devient libre d’impuretés, devient pur. Un esprit pur est plein d’amour, un amour désintéressé pour tous, plein de compassion pour les erreurs et les souffrances d’autrui, plein de joie pour leur succès, leur bonheur et plein d’équanimité en toutes circonstances.

Quand on atteint ce niveau, le schéma tout entier de notre vie change. Il n’est plus possible de faire quoi que ce soit verbalement ou physiquement qui puisse déranger la paix et le bonheur des autres.

De plus, un esprit équilibré est paisible imprègne également l’atmosphère environnante de paix et d’harmonie, et commence à toucher les autres et à les aider également, c’est ce que j’ai, et que mon entourage à également ressenti à mon retour des dix jours au Mont-Soleil.

Rester équanime (en équilibre)

En faisant face à ce que l’on vit à l’intérieur, on développe également du détachement à l’égard de tout ce qui arrive dans des situations à l’extérieur.

Ce détachement n’est nullement une fuite ou une indifférence à l’égard des problèmes du monde. Ceux qui pratiquent régulièrement Vipassana deviennent plus sensibles aux souffrances d’autrui, et font leur maximum pour soulager les souffrances de toutes les manières qu’ils peuvent.

Ils le font sans agitation, mais avec un esprit plein d’amour, de compassion et d’équanimité. Ils apprennent la sainte indifférence, comment être pleinement impliqués, pleinement concernés pour aider autrui, tout en maintenant l’équilibre de l’esprit.

De cette manière ils demeurent paisibles et heureux, tout en œuvrant à la paix et à l’harmonie des autres.

Les trois étapes de la méditation Vipassana

  1. On s’abstient de toute action verbale ou physique qui dérange la paix et l’harmonie des autres.
  2. On développe une certaine maîtrise de notre esprit agité, en l’exerçant à rester fixé sur un seul objet, la respiration.
    Ces deux premières étapes, vivre une vie morale, et contrôler l’esprit, sont nécessaires et bénéfiques en elles-mêmes, mais n’amèneront à la suppression des souffrances que si l’on franchit la dernière étape.
  3. Qui consiste à purifier l’esprit de ses impuretés en développant la vision intérieure sur sa propre nature. 
    C’est cela Vipassana : faire l’expérience de sa propre réalité par l’observation systématique et dépassionnée, à l’intérieur de soi-même, des phénomènes toujours changeants de l’esprit et de la matière, qui se manifeste sous forme de sensations.

C’est le point culminant de l’enseignement du Bouddha : la purification de soi, par l’observation de soi.

De dire que c’est cette voie que vous devriez envisager, c’est un pas qu’il appartient à vous seul de franchir.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous trouverez les informations utiles ici : httpss//www.dhamma.org/fr/index Il s’agit du centre Suisse (Il y en a plus de 180 à travers le monde), tous ces centres proposent la même formation de base qui est d’une durée de dix jours.

Financement

Aucune participation financière n’est demandée pour les cours, ni pour couvrir les frais de nourriture ou le logement. Tous les frais sont couverts par les dons d’anciens étudiants qui, ayant suivi un cours et expérimenté les bienfaits de Vipassana, désirent offrir à d’autres la même opportunité. L’enseignant et ses assistants enseignants ne reçoivent également aucune rémunération ; Eux, ainsi que ceux qui organisent les cours, offrent leur temps bénévolement.

Des témoignages forts

Surtout pour moi, qui ressens toutes ces vibrations positives que j’ai vécues lors de mon passage au centre Vipassana. En regardant les horizons différents des participants, cela enlève le cliché d’illuminés, que l’on pourrait se faire, en pensant à une retraite de méditation.

Note

Cet article est largement inspiré de mon séjour au centre Vipassana, et des paroles de S. N. Goenka (enseignant Vipassana). Il engage cependant que moi, et le contenu peut diverger, dans certains cas, de ce qu’ont ressenti d’autres participants et pratiquants de la méditation Vipassana.

Quelle est votre recette du bonheur ?

Finalement, c’est ce qui compte le plus. Il n’existe aucun chemin juste ou faux, il suffit de trouver son chemin, votre chemin.

Si vous êtes encore à la recherche du vôtre, peut-être que ces lignes vous donneront quelques idées supplémentaires pour le trouver.

Passez à l’action, changez ce qui doit l’être, et continuez à faire ce qui vous sied bien.

S.N. Goenka dirait : PUISSENT TOUS LES ÊTRES ÊTRE HEUREUX.

Lecture proposée

Ma conviction

Vipassana a ouvert de toutes nouvelles portes pour moi. De dire que le séjour de dix jours que j’ai passé au centre Vipassana au Mont-Soleil (Suisse) a changé l’approche de ma vie, est un doux euphémisme. Il a, en fait, chamboulé toute mon approche de la vie, et ce de manière significative et positive.

A entendre mon entourage, cette démarche m’a donné une stabilité plus importante et une équanimité supérieure, ce qui m’a permis d’éviter de nombreuses situations douloureuses pour les uns et les autres.

Comme je l’ai déjà dit auparavant, de passer dix jours au centre Vipassana ne peut se faire sur un coup de tête ou à la légère, c’est une démarche bien réfléchi dont on doit mesure l’ampleur…

Si vous aussi avez suivi un ou plusieurs séjours dans un centre, je serais très intéressé par les expériences faites et ce que vous avez le plus apprécié.

Si vous envisagez de faire cette démarche, vous trouverez de nombreuses informations ici : https://www.dhamma.org/fr/index et ailleurs sur l’Internet.

Laissez-vous guider par le cœur, il a souvent raison.

Note

Nipmédite aborde également, lors du podcast #010, le sujet de manière très intéressante. Il fait bon l'écouter et se pencher en arrière pendant 36'. Durant la méditation, à la fin du podcast, de 5' vous pourrez mesurer toute la véracité de la citation : "L’esprit est mouvant et agité, difficile à fixer, difficile à discipliner. Le sage commande à son esprit comme l’archer dirige sa flèche." Extrait du Dhammapada. Je pense qu'il s'agit d'un travail de toute une vie...

Lien vers le site de Nipmédite

  

 

L’homme providentiel qui croyait au lendemain

Nelson Mandela, un homme doté d’un leadership et d’un charisme hors du commun. Qui par ses actes, ses paroles, et ses écrits, va marquer pour longtemps encore les esprits de notre monde.

Ce que Nelson Mandela m’inspire

C’était un personnage exceptionnel, qui a marqué le XX et le début du XXIe siècle. Sa manière d’être, de penser, et de redonner espoir à tout un peuple, en leur faisant comprendre qu’une cohabitation entre diverses ethnies était possible, est tout simplement exceptionnel.

L’idée de ce billet est d’utiliser des citations de Nelson Mandela, et des les assimiler à des situations de la vie de tous les jours, pour en tirer des parallèles et nous pousser à la réflexion.

Note: La plupart des citations ou extraits, qui sont utilisées dans ce billet, proviennent du livre : Un long chemin vers la liberté.

Nelson Mandela 

L’ancien président de l’Afrique du Sud, est mort jeudi 5 décembre à l’âge de 95 ans. Depuis 1999, le héros de la lutte contre l’apartheid s’était retiré de la vie publique, ne faisant que de rares apparitions.

En 2003 pourtant, il était sorti de son silence pour commenter l’action de George W. Bush, « un président qui ne sait pas réfléchir », et condamner le lancement de l’attaque en Irak. Car tout au long de sa vie, la parole fut la plus grande arme de Nelson Mandela.

Un peu d’histoire

« La loi a fait de moi un criminel non pas à cause de ce que j’ai fait, mais à cause de ce que je défendais, de ce que je pensais, à cause de ma conscience. »

En 1964, au procès de Rivonia, au terme duquel il fut reconnu coupable de sabotage, de destruction de biens, et de violation de la loi en vigueur sur l’interdiction du communisme, Nelson Mandela avait, avant sa condamnation à la prison à vie, prononcé les mots suivants :

Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.

Ces paroles en disent long sur la personne, et la foi qui la dirigeait. Voici la bande originale (en anglais) de son intervention à Rivonia le 20 avril 1964.

A l’issue de ce procès, Nelson Mandela est condamné à la prison à vie. Il restera vingt-sept ans derrière les barreaux, sous le matricule de prisonnier 46 664.

Un homme d’une grande intégrité

Si vous avez vu le film sur la vie de Nelson Mandela (2013) — qui fût un moment incroyablement inspirant pour moi — vous avez eu l’occasion de constater quel genre d’homme, il est.

Doté d’un courage singulier, il a su grandir là où la plupart de ses semblables sombrent souvent au plus profond de l’abîme. Il disait d’ailleurs :

La prison et les autorités conspirent pour dépouiller chacun de sa dignité. Cela en soi m’a permis de survivre… de rester fondamentalement optimiste, car, de se laisser aller au désespoir mène à la défaite et à la mort.

Après avoir été libéré de prison, il a tout mis en œuvre pour induire des changements profonds en Afrique du Sud, le pays qui avait pourtant tout fait pour le faire taire à jamais.

Le courage et la peur

J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la vaincre.

Être dépourvu de peur n’est nullement garant d’une capacité à les affronter et à les surmonter.

Si vous avez en face de vous une personne qui semble n’avoir aucune crainte, rien ne sert de l’envier…, il peut également s’agir d’individus dotés de peu de courage et incapables d’accomplir les actes nécessaires pour ce qui devrait être fait.

Ce qui me fait dire : il vaut mieux avoir peur et de la surmonter, cela va nous donner plus de force et de courage.

Impossible, dites-vous ?

Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse.

Cette citation plus que tout autre est une représentation claire de Nelson Mandela. Tout le monde pensait que son combat pour l’égalité était impossible, jusqu’à ce qu’il l’ait fait.

Nous avons souvent trop peur, ou sommes trop pessimistes, pour tenter des choses qui sont généralement considérés comme impossible. Nous préférons dès lors dire : à quoi bon essayer, vu que c’est certainement impossible à réaliser.

La définition d’impossible est une constante sans cesse mise à mal, par ceux qui croient que l’impossible, c’est possible. Lorsque ceux-ci finissent par le faire et qu’ils réussissent, parfois au grand dam de certains pessimistes, ils démontrent que l’action et la foi ouvrent de toutes nouvelles portes et des possibilités insoupçonnées.

Le temps, le bien le plus précieux

Nous devons utiliser le temps à bon escient et nous rendre compte qu’il est toujours temps de faire le bien.

Le temps de faire ce que vous voulez est maintenant !

Lorsque le temps est venu, le «si» ou le «mais» n’ont plus raison d’être. Il n’y aura peut-être plus de seconde chance pour réaliser ce qui est sur le point d’être remis à demain. D’utiliser notre temps à bon escient, et de saisir les opportunités quand elles se présentent, semble vraiment important.

Il suffit de penser ce qui se serait passé si Nelson Mandela avait commencé à mettre son plan en action seulement dix ou vingt ans plus tard, aurait-il encore eu la force de le faire et de réussir ?

L’argent et le succès

L’argent ne va pas créer le succès, la liberté de le faire oui.

Le succès est souvent mesuré par la quantité de richesse accumulée, est-ce la vraie et unique richesse ?

Il est vrai que chacun de nous a droit à sa propre définition du succès. Cependant, un constat que Nelson Mandela et bien d’autres ont fait :

Ceux qui mesurent seuls le succès à la richesse financière sont souvent victime d’avidité et dirigés par leur égoïsme.

Pour cette raison, d’avoir une définition qui englobe également d’autres personnes, dans un plan du succès, semble appropriée.

Le succès pourrait également être le fait de jouir d’une certaine liberté, ce que Nelson Mandela ne pouvait avoir que dans son esprit durant les longues années de sa privation de liberté. À ce sujet il disait :

Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité.

Le cœur et l’esprit

Une tête bien faite et un bon cœur forment toujours une formidable combinaison.

Toute personne, avec un esprit et un cœur bon, a le pouvoir de changer le monde de manière positive. Nelson Mandela avait cette combinaison de tête et de cœur, et l’utilisait pour faire du bien pour son peuple, plutôt que de simplement penser à lui-même comme priorité absolue.

Cette affirmation prend tout son sens lorsqu’il disait :

Je crois en la bonté innée de l’homme et pense que la persuasion morale et la pression économique peuvent très bien entraîner un changement dans le cœur d’une partie des Sud-Africains blancs.

En expliquant la politique de non-violence de l’ANC, il insista sur le fait qu’il y avait une différence entre la non-violence et le pacifisme, ce qu’il expliqua de la manière suivante :

Les pacifistes refusent de se défendre, même quand on les attaque avec violence, ce qui n’est pas nécessairement le cas avec ceux qui ont choisi la non-violence.

Parfois les hommes et les nations, même non violents, doivent se défendre quand on les attaque.

Le devoir de chacun

Quand un homme a fait ce qu’il considère être son devoir, envers son peuple et son pays, il peut reposer en paix.

Nelson Mandela a estimé qu’il serait en mesure de se reposer en paix lorsqu’il aura fait son devoir envers son peuple. Ce fut sa priorité durant sa vie, et son processus de pensée est que jusqu’à ce qu’il ait fait son devoir, il ne serait pas en mesure de reposer en paix.

Vu ainsi, seriez-vous en mesure de reposer en paix à l’instant précis ?

Sinon, que pourriez-vous faire pour mieux aider vos proches dans le futur ?

La passion et la réussite

Tout le monde peut s’élever au-dessus des circonstances et réussir si elles sont passionnées par ce qu’ils font.

Quand tout va au plus mal ; le dévouement et la passion, mise à chaque instant dans ce que vous faites, détermine souvent de la réussite ou de l’échec.

Tout est possible, si vous aimez ce que vous faites et que vous vous engagez totalement. Cette passion qu’a démontrée Nelson Mandela, et le succès qu’il a atteint tentent de soutenir cette idée.

Le respect de la liberté

Être libre est non seulement se débarrasser de ses chaînes, mais de vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.

Il est dans la nature humaine de vouloir aider les autres, pour la plupart d’entre nous du moins. C’est en vivant de cette manière que nous pouvons vraiment être heureux dans notre propre vie.

Se relever après l’échec

Ne me jugez pas par mes succès, mais plutôt par le nombre de fois que je suis tombé et que je me suis relevé à nouveau.

Les gens sont souvent jugés sur la base de leurs succès, car c’est la seule chose que la plupart des gens voient. Ce qu’ils ne voient pas, ce sont toutes les fois que quelqu’un est tombé avant et qu’il a malgré tout gardé la foi en lui pour remonter la pente.

De tenir compte de cet aspect, et non seulement du résultat final, serait une belle avancée dans notre état d’esprit.

Des citations pour s’inspirer

Oui, Nelson Mandela est une véritable inspiration pour moi. Son chemin de vie, et tout ce qu’il a fait pour son peuple est tout simplement extraordinaire.

Peut-être, comme moi, il va vous animer à la réflexion et vous inspirer pour reconsidérer votre façon de penser et de vivre votre vie.

Comment allez-vous mettre en pratique

Même si notre chemin de vie et destin est différent de celui de Nelson Mandela, nous avons des choses à réaliser, comme par exemple : devenir meilleur, une ambition que chacun de nous pourrait envisager dès maintenant.

Par où allez-vous commencer ?

Le temps me manque et pourtant j’augmente mes charges…

Il est 9 heures du matin et Paul se réveille péniblement, qu’à bien pu se passer, il est en retard pour le travail ? 

Il se sent fatigué et sans motivation ni élan. Il aimerait tellement rester dans son lit douillet et bien chaud. Continuer son rêve magnifique d’une plage de sable ensoleillé, loin de son travail et de ses collègues qui l’exaspèrent…

Il ne voit aucune lueur à l’horizon

Depuis plus de dix ans qu’il travaille dans une société d’assurance, en tant que responsable du service des sinistres, il lui semble que le travail n’a cessé d’augmenter.

De se dire qu’il lui reste encore de très nombreuses années à tirer jusqu’à sa retraite, lui enlève le dernier courage qui lui restait encore.

Il le sait, rien ne va changer

Lui qui aime tant le travail bien fait. Ce que la majorité des collaborateurs de son service ne semblent pas avoir compris à ce jour.

Alors que faire, si ce n’est de le faire lui-même.

La direction apprécie son travail

Ce qui ajoute encore du travail de la part des sa direction, vu qu’il connaissent son sérieux et la qualité exceptionnelle de son dur labeur.

Oui, la situation devient intenable et semble être sans issue pour lui.

Une histoire qui se répète jour après jour

Peut-être pour un de vos proches, un collègue de travail ou pour vous-même.

Si c’est le cas, sachez que vous faites partie d’un groupe bien représenté dans notre société actuelle. Qui tente tout, pour se sortir de cette spirale infernale.

Le problème, peu y arrivent vraiment.

Un court instant dans la vie de Pierre Desproges…

Je ne suis pas à proprement parler ce que l’on appelle un maniaque

Simplement, j’aime que tout brille et que tout soit bien rangé. Quand je rentre à la maison, la première chose que je fais, c’est de me servir du thé. Je me verse moi-même le thé, bien au milieu du bol. Le sucre doit être vertical. Sinon, c’est le bordel. Ensuite, je range le bureau, le chien, les gosses et j’astique le zèbre. […] J’aime beaucoup les zèbres, les rayures sont bien parallèles. J’aime que les choses soient bien parallèles. Je n’apprécie rien tant que cet instant, trop éphémère, hélas, où ma montre à quartz indique 11 h 11. Parfois j’ai un orgasme jusqu’à 11 h 12.

Extrait de Pierre Desproges se donne en spectacle (Papiers).

De quel groupe faites-vous partie ?

En réduisant le nombre de groupes à trois, nous pouvons considérer qu’ils sont les suivants :

1. Le perfectionniste

Pour qui ce n’est jamais assez bien. Il va dans les derniers détails en permanence — même lorsque c’est inutile — ce qui lui demande un temps considérable. Cela se traduit très régulièrement par un manque de temps et parfois une remise du travail tardive.

Ce groupe a également souvent beaucoup de peine à déléguer du travail, car comme à l’image de Paul, ils pensent que les tâches seront exécutées de manière imparfaite.

Je vis avec un perfectionniste, un témoignage poignant : Le credo de Paul : placer la barre toujours plus haut, et ce dans les moindres détails. Dans notre vie commune aussi, il cherche la petite bête. Et cela m’agace ! Alors, je prends le contre-pied, pour rétablir l’équilibre. Je laisse volontairement traîner mes affaires, je rate un plat de temps en temps, je déplace exprès un cadre de deux millimètres… Je le provoque, je le titille, je me moque de lui : « Tiens, tu as un lacet plus long que l’autre ». En tout cas, je n’accepte plus ses reproches, ni ses tentatives pour me culpabiliser.

2. Le dirigé par autrui

Vous en connaissez certainement au minimum un dans votre entourage proche. C’est celui qui dit toujours oui à tout et à tout le monde. De dire non, c’est plus qu’un défi… finalement il ne veut blesser personne.

En y regardant de plus près, nous pouvons constater que le fait de dire oui à tout, il devient très compliqué de rester à un niveau acceptable de volume de travail.

C’est dans ce groupe que nous rencontrons le plus de personnes qui subissent un burnout.

Méditez sur ces préceptes : « L’apprentissage de la désobéissance est un long cheminement. Il faut toute une vie pour aboutir. » Maurice Rajsfus, historien. « Très peu d’hommes et de femmes existent par eux-mêmes, ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes. » Marguerite Yourcenar, écrivain et académicienne. « Penser, c’est dire non. » Alain, philosophe.

3. Le désorganisé (désordonné)

Certainement ceux qui sont le plus difficile à gérer. 

Très souvent ce sont des personnes créatives ou/et chaotiques. Ils n’ont jamais de problèmes avec le temps, vu qu’ils n’en ont pas fixé. Lorsque nous leur posons la question : où en êtes-vous ?, ils répondent généralement qu’il leur faut un peu plus de temps pour être créatifs.

Ils préfèrent d’ailleurs largement rêver, plutôt que d’exécuter des travaux ennuyants, jusqu’au jour où ils se font subitement rattraper par leur entourage qui attend qu’ils fournissent leur part de travail.

Je subis mon désordre de plein fouet : En étant désordonnée, c’est moi que je pénalisais le plus dit Julie. Je crois être devenue désordonnée pour ne pas être réduite, comme certaines femmes de ma famille, à un rôle de femme d’intérieur. Chez moi, j’ai laissé les choses s’accumuler pour affirmer ma liberté… et sans doute aussi pour contrer une mère qui m’a répété toute mon enfance de ne rien jeter “parce que c’est du gaspillage”. Il se peut enfin que j’aie entretenu une joyeuse pagaille dans ma maison par opposition à la discipline que requiert mon activité professionnelle…

Peut-être êtes-vous dans un de ces groupes, ou dans plusieurs en même temps. Ce qui compte, dans un premier temps, c’est de reconnaître qui nous sommes, c’est ce qui va nous faire avancer par la suite.

Nous pouvons considérer

  • Que le temps, même que chacun de nous en possède le même montant, semble avoir une durée différente pour chacun d’entre nous.
  • Que nous sommes régulièrement confrontés à des impasses, provoqués par nos agissements.
  • Que nous subissions la situation en fonction de notre manière d’être, de penser, et d’agir.

Alors, que faire ?

Même s’il est possible d’être un mélange, des trois groupes cités, chacun a une tendance à être plus l’un que les autres.

Certains remèdes, que je vais lister ci-après, peuvent servir tous les groupes, et d’autres seront plutôt adaptés à un seul des trois.

Si le perfectionniste maîtrise en principe très bien les buts, le désorganisé, n’en a souvent même jamais entendu parler. Quand le désorganisé peut très facilement dire non, le dirigé par autrui se bat quotidiennement avec ce problème.

Pour éclaircir les choses, je vais ajouter les groupes (I) (II) et (III) en fin de phrase, pour donner une direction du/des groupe-s que cela touche le plus. Il s’agit d’une indication uniquement.

Dix remèdes pour diminuer votre stress

Dans un ordre aléatoire.

1. Apprenez à dire NON (II)

Peut-être que vous serez contraint d’expliquer à la personne qu’il s’agit d’un non envers la tâche uniquement. C’est pourtant le seul moyen pour que la charge de travail devienne supportable pour vous.

2. Déléguez (I) (II)

Cela peut constituer un réel défi pour le groupe I, lui qui aime tellement le travail parfait (…) au détriment de toute autre chose. Si vous êtes dans cette situation, faites un pas vers le partage des tâches et donnez ainsi plus de confiance aux personnes qui vous entourent.

Pour le groupe II, il s’agit plutôt d’une question de survie. Si vous gardez toutes les tâches que vous avez acceptées, même que c’était de la folie pure, vous courrez tôt ou tard vers votre perte. Que ce soit la vie sociale — il faut que je travaille jour et nuit et sept jours sur sept pour y arriver — soit de votre santé… le burnout guette à la porte.

3. Fixez-vous un but (III) (II)

Même en étant une personne créative du groupe III, il est possible de se fixer des buts. Cela devient même nécessaire, lorsque le travail s’effectue en équipe. Imaginez-vous que l’avancement du projet dépend de votre travail.

Pour le groupe II, il s’agit bien plus de se fixer des buts de réductions de travail. Un but qui va vous ramener progressivement vers un rythme de travail plus sain pour vous et votre entourage.

4. Faites de l’ordre (III)

Dans vos projets, vos dossiers, votre bureau et partout où c’est nécessaire pour que vous puissiez y voir plus clair. De plus, cela va vous faire gagner un temps considérable, vu que vous ne serez plus obligé de chercher vos affaires.

5. Allez un pas plus loin (I)

Lorsque toute autre personne se dit : j’y reviendrais plus tard, la personne du groupe I ne peut franchir ce pas. Impossible d’avancer, c’est un blocage total. Même si le souci du travail bien fait peut avoir des avantages, celui du travail parfait semble avoir bien plus d’inconvénients que d’avantages.

Pensez-y, lorsque vous serez à nouveau dans cette situation, faites un pas de plus. Commencez avec des tâches de moindre importance, avant de vous attaquer à celles qui sont essentielles à vos yeux.

6. Fixez des priorités (I) (II) (III)

Pour le groupe I, les priorités posent des frontières et vous indiquent clairement ce Sur quoi vous pouvez travailler et ce que vous devez ignorer. Et pour chaque activité, les priorités vous indiquent le niveau suffisant de qualité à atteindre.

Pour le groupe II, les priorités sont axées sur la vie privée, sociale et professionnelle et vous remettent à l’ordre lorsque vous délaissez totalement l’un de ces trois volets nécessaires pour l’équilibre.

Finalement, le groupe III, les priorités servent à donner un ordre des choses qui sont à faire, pour que les délais puissent être respectés.

7. Prenez un rendez-vous avez-vous (I) (II)

Une démarche qui revêt une très grande importance pour ces deux groupes. D’avoir un rendez-vous quotidien, un tête-à-tête avec soi-même, permet de se poser des questions essentielles.

Si pour le groupe I ce sont des questions du genre :

  • Ai-je fait preuve de perfectionnisme ?
  • De ce fait, ai-je blessé ou été désagréable avec mon entourage ?
  • Que dois-je faire, ou ne pas faire, aujourd’hui ?

Pour le groupe II, ce sera plus :

  • Ai-je dit oui, ou je devais refuser ?
  • Ai-je délaissée un des trois piliers de ma vie ?
  • Ai-je pris les pauses pour manger et pour faire un minimum d’activités physiques ?

8. Faites-vous confiance (I) (II)

La confiance en soi permet d’aller de l’avant, de prendre des risques, mais aussi de s’adapter aux situations nouvelles quand l’occasion se présente. Elle est nécessaire lorsqu’il s’agit de mobiliser des compétences spécifiques afin de relever un défi ou de se remettre d’un échec.

Sans elle, tout semble beaucoup plus compliqué.

L’estime de soi connaît des hauts et des bas, mais peut aussi s’altérer, faute d’attention et de soins réguliers.

Voici un exercice, conçu par Frédéric Fanget (psychiatre et psychothérapeute) qui peut vous aider à améliorer votre confiance.

  • Choisissez l’expérience positive, parmi toutes celles que vous avez pu vivre par le passé, qui vous a permis de vous sentir fier de vous, de mobiliser des compétences ou des ressources jusque-là inexploitées, ou encore de surmonter un obstacle que vous pensiez de prime abord infranchissable.
  • Accordez-vous un temps de calme et de solitude pour revivre pleinement cet épisode positif, comme si c’était un film. Visualisez le plus grand nombre de scènes possible et laissez resurgir toutes les émotions qui y sont associées.
  • Questionnez-vous à propos de cet événement : dans quel état émotionnel vous trouviez-vous avant de mobiliser vos forces (quelle était la nature de vos peurs, de vos doutes…) ? Aviez-vous au contraire des certitudes ? À quel type de ressources avez-vous fait appel (demande d’aide, affirmation de soi, courage, imagination, audace…) ? Qu’est-ce qui vous a poussé à agir ? Comment vous sentiez-vous pendant que vous agissiez (quelles étaient vos pensées, vos émotions) ? Quelles découvertes avez-vous faites (sur vous, sur les autres)?
  • Identifiez la compétence (ou bien le faisceau de compétences) qui, in fine, vous a permis de réussir et d’atteindre votre objectif (l’intuition, l’esprit de synthèse, l’enthousiasme communicatif…).
  • Installez-vous dans la sensation de votre réussite, revivez pleinement les images et les émotions qui y sont liées (fierté, étonnement, soulagement, euphorie…).
  • Félicitez-vous : adressez-vous un compliment qui porte sur les talents que vous avez utilisés pour réussir.

9. Organisez-vous mieux

Le fait de s’organiser, de manière claire, enlève souvent le poids nécessaire de nos épaules pour faire le pas supplémentaire. L’organisation peut avoir des sens multiples. Que ce soit l’organisation de notre travail, celui de notre vie familiale ou sociale. 

Avoir quelques repères, même souples, aide déjà beaucoup.

10. Acceptez le changement

Modifier un certain nombre de paramètres dans notre vie, suppose également que nous soyons prêts à accepter le changement.

Un changement qui semble si souvent poser un immense problème à nombre d’entre nous. Il nous semble parfois plus facile de supporter l’insupportable uniquement pour ne rien changer à nos habitudes.

Nous y voici

Maintenant c’est à vous de prendre conscience de votre situation et d’y apporter les changements qui vont améliorer votre vie et celle de vos proches.

Même le plus long chemin commence par un premier pas, osez-le faire dès maintenant.

Bonne route !

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Constatez les résultats et réjouissez-vous de votre réussite

Est la cinquième et dernière étape, pour vous soutenir dans la recherche vers votre épanouissement.

La célébration, une partie importante du processus

Qui fait référence à la constatation et la célébration de votre réussite.

Le fait de prendre le temps de reconnaître sa réussite et d’exprimer sa gratitude consolide les résultats atteints et établit les fondements du processus de changement.

Prenez le temps de reconnaître vos réussites

Cela facilite l’achèvement du processus.

Il arrive parfois que l’on se laisse aller à prendre mesure après mesure pour concrétiser notre rêve ou réaliser notre potentiel. Pour évaluer ce que vous avez accompli, rien n’est plus efficace que de prendre le temps de reconnaître vos efforts et vos succès.

Vous pourriez vous sentir heureux de soutenir vos employés à concrétiser leurs rêves aussi anodins soient-ils. D’avoir tenu bon et été honnête avec vous-même, ou d’avoir trouvé votre voie.

Il aura fallu que vous fassiez un long voyage dans le mécontentement, pour comprendre ce que vous pouvez réellement accomplir dans ce monde. Que vous vous prolongez au-delà de vous-mêmes, que vous faites partie d’un univers en expansion, et que vous y jouez un rôle important.

Car, finalement, ensemble nous sommes cet univers.

Parlez de vos résultats avec authenticité

Afin de favoriser des développements plus positifs.

Lorsque vous parlez de votre réussite aux autres, vous réaliserez qu’il vous reste encore des choses à apprendre et à vivre, mais que vous en avez déjà accompli un bon bout.

Ajoutez-y l’authenticité, et vous accomplirez bien davantage en ancrant vos réalisations dans votre esprit.

En partageant votre expérience avec les autres, vous leur ouvrez également une porte qui les poussera peut-être à prendre des mesures pour eux tout en vous rendant attentif à d’autres étapes que vous pourriez franchir vous-même.

Soyez reconnaissant des résultats inattendus

Ils sont le fruit des efforts que vous avez consentis en cours de route.

Un grand nombre des résultats que l’on obtient en dépassant nos limites, et en tentant de réaliser notre potentiel est imprévisibles.

Ils ne peuvent tout simplement pas être planifiés ou tenus pour acquis avant cette incursion dans l’inconnu.

Mais, même s’ils peuvent sembler inattendus, ils sont la conséquence directe de votre volonté à vous voir différemment.

Appréciez ces résultats inespérés, ils existent uniquement grâce au travail que vous avez effectué en cours de route.

Partager votre voyage

Avec vos amis et les membres de votre famille, constitue l’une des plus grandes récompenses.

Se lancer à la recherche de son potentiel est un voyage stupéfiant et inspirant. Cela exige beaucoup de profondeur, de courage et de détermination. Mais peu importe où cela vous mène, la découverte de grandes possibilités se traduit par une réflexion et un engagement dans le monde qui vous entoure.

Pendant que vous modelez votre avenir et votre vie, pensez à partager votre voyage avec vos amis et les membres de votre famille, ce qui constitue l’une des plus grandes récompenses qui soient.

La cinquième étape en bref

  • Prenez le temps de reconnaître vos efforts et vos réussites ; cela facilite l’achèvement du processus.
  • Parlez de vos résultats et de vos réussites avec authenticité afin de favoriser des développements encore plus positifs.
  • Soyez également reconnaissant des résultats inattendus, ils sont le fruit des efforts que vous avez consentis en cours de route.
  • Le fait de partager votre voyage avec vos amis et les membres de votre famille constitue l’une des plus grandes récompenses.
  • Fêtez vos réalisations et réjouissez-vous.

Exercice d’épanouissement

La constatation des résultats de votre exploration est un volet important du processus. Songez aux expériences que vous avez faites et à vos réalisations, même si vous n’avez fait qu’un petit pas en avant après avoir fait ce processus.

Félicitez-vous pour ce que vous avez accompli !

Toutes vos réalisations — grandes et petites — sont significatives, et peuvent servir de tremplin à d’autres explorations intéressantes.

Marche à suivre :

  • Prenez quelques minutes pour réfléchir à ce que vous pourriez faire aujourd’hui pour vous réjouir de vos réalisations.
  • Peut-être, aimeriez-vous commencer à partager vos réflexions et vos idées avec quelqu’un. Avec qui aimeriez-vous vous réjouir de vos réalisations ?
  • À chaque fois que vous avez terminé quelque chose, réjouissez-vous !

Conclusion

Les cinq étapes de l’épanouissement condensent les aspects les plus importants du processus de changement en une méthodologie qui peut être utilisée dans n’importe quelle situation et pour régler des problèmes de n’importe quelle ampleur.

Des résultats deviennent possibles lorsque vous vous penchez sur ce que vous êtes vraiment pour découvrir ce que vous devriez faire.

Les problèmes sont le point de départ du changement. Ils contribuent à déclencher un processus d’exploration visant à trouver une alternative au statu quo.

Les problèmes peuvent dégénérer en conflits, en crises, et même en des situations destructrices si on les ignore.

Toute émotion négative — comme le mécontentement — devrait être considérée comme un signal indiquant qu’un changement est nécessaire et, qu’elle peut devenir une force motivante et directrice qui vous permettra de découvrir des opportunités importantes.

L’individu est la source de tout changement.

En même temps la notion de héros inspiré et animé d’une vision personnelle, sans considération pour le rôle du monde dans son ensemble, est une perception étroite — et principalement axée sur l’ego — du processus de changement.

Bien qu’un effort individuel héroïque puisse être un moyen efficace pour apporter des changements, c’est rarement le meilleur moyen pour instaurer des processus de changements durables.

Le but de la première étape

Est de découvrir la source du mécontentement. Pour réussir à apporter des changements, il est souvent nécessaire de prendre le risque de faire part à l’autre de ses mécontentements respectifs.

La deuxième étape

Exige que l’individu mécontent comprenne qu’il arrivera uniquement à trouver une solution s’il arrive à remettre en question son identité telle qu’il la perçoit.

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Permet de puiser en soi. L’instant transformationnel le plus important de tout processus de changement a lieu lorsqu’une personne est sur le point de découvrir le pouvoir de son potentiel.

Lorsque nous découvrons que le fait de soutenir les autres est aussi fondamental que notre désir de réussir, un tout nouveau monde s’ouvre à nous.

Nous constaterons que, bien que rien de fondamental n’ait changé dans notre vie, tout a changé. Cette analyse introspective permet le changement, car elle sert de fondation à la prise de mesures efficaces.

Toute action non fondée sur les résultats de cette analyse ne fait que prolonger ou aggraver le problème, car elle découle d’une définition limitée du moi et le renforce.

Prendre des mesures efficace, ne signifie nullement de laisser derrière soi son ancienne identité et n’écouter que la nouvelle, c’est faire évoluer l’identité actuelle.

La véritable croissance intègre et transforme la vieille identité de l’individu ; sans la détruire, ni la repousser.

La quatrième étape 

Combine l’expérience émotionnelle à l’action efficace pour engendrer des résultats exceptionnels.

La cinquième étape

À trait à la constatation et la célébration de votre réussite.

Pour terminer il reste à réviser et à évaluer, ainsi qu’à comprendre et à apprécier les résultats obtenus. Si vous omettez de vous adonner consciencieusement et méthodiquement à cet exercice, certains résultats importants pourront bien vous échapper.

Pour clore le processus : Reconnaissez votre réussite et exprimez votre gratitude. Cet acte va consolider les résultats atteints et établir les fondements d’un autre processus de changement.

Épilogue

Le plus important est dit.

Maintenant c’est à vous d’adapter la démarche pour qu’elle colle à votre manière de faire et pour que vous puissiez, à votre tour, soutenir le maximum de personnes pour qu’ils découvrent, exploitent, et dépassent le potentiel qui sommeille en eux.

Pour faire de grandes choses, il faut voir grand et englober le plus de monde et de choses possibles.

Il est vrai qu’il faut être capable de penser au-delà de soi-même. Sinon, nous restons à tout jamais un grain de sable, au lieu d’être la plage de sable qui se perd à l’horizon.

Tout processus de changement a une fin

Mais il y a toujours plus à explorer et à découvrir, et l’aventure recommence tout simplement avec un autre cycle de cinq étapes.

La fin d’un cycle est une occasion importante de fêter vos réalisations et de vous récompenser. Vous trouverez ainsi le courage et l’inspiration nécessaires pour poursuivre votre vie en tant qu’explorateur.

Mettez vous en route dès maintenant, des moments passionnants vous attendent.

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